Star wars 7 : on a choisi notre réalisateur

La Rédaction | 5 décembre 2012
La Rédaction | 5 décembre 2012

Profitant d'un accalmie dans les annonces et rumeurs sur Star Wars 7, les membres de la rédaction d'Ecran Large ont fait marcher l'usine à rêves et se sont demandés quel réalisateur ils aimeraient bien voir reprendre les rennes de la saga. C'est parti pour quelques moments  de pur délire, avec en point d'orgue une proposition de Julio Lopez qui restera, malheureusement, de l'ordre du fantasme absolu. 



Patrick Antona : Guillermo del Toro

Il serait un réalisateur parfait pour ce qui resterait un film de chevalerie se passant dans l'Espace, avec son don pour gérer les intrigues avec différents caractères bigger than life, jouer sur la mythologie et les thématiques fantasy sans tomber dans la mièvrerie et qui a un sens pictural aigu qui éviteront les fautes de goût visuel que l'on peut craindre. Malheureusement, la bombe que sera Pacific Rim et sa future suite lui donnera (heureusement) les moyens de faire sa propre trilogie sans avoir vraiment besoin de Star Wars.

 

Didier Verdurand :  Rob Zombie

Avec un cinéaste à la fois aussi fou et intelligent, aucune crainte à avoir. Si Jar-Jar fait son retour, il sera empalé. S'il y a des ewoks, il y aura une immolation collective. Si Leïa est devenue alcoolique, elle se tapera Chewbacca. Bref, tout sera permis, rien ne sera prévisible. Rob Zombie, c'est l'assurance de ne pas avoir un épisode neuneu.

 

Stéphane Argentin : David Fincher

Si je n'avais dû en retenir qu'un, j'aurais bien sûr, sans surprise, choisi James Cameron. Mais le planning de Big Jim étant déjà complètement booké jusqu'en 2029, je me rabats donc sur l'autre génie cinématographique contemporain qu'est David Fincher qui, à date, n'a jamais raté un seul film. Avec un Star Wars entre ses mains, on est donc quasi sûr et certain de voir un grand, voire un très grand, opus de la mythique saga.



Sandy Gillet : J. J. Abrams

ce serait le seul à pouvoir créer une alliance sacrée entre trekkies et fans de Star Wars. Mais aussi car ce serait l'un des rares à pouvoir supporter le poids et les espoirs dans une nouvelle orientation (plus adulte ?) de la saga... Et puis avec lui on est certain de ne pas revoir Jar Jar Binks !

 

Perrine Quennesson : Lee Unkrich

Il a déjà repris, avec brio, le travail d'un autre : John Lasseter. Avec Toy Story 3, il a su faire vivre à nouveau nos personnages favoris avec nostalgie, émotions et un véritable sens de l'aventure. De plus, il a, à cette occasion, travaillé avec le scénariste Michael Arndt, qui lui-même est déjà crédité pour l'écriture de Star Wars 7. Vu la réussite obtenue avec une histoire de jouets, pour sûr qu'il saura mettre en scène ce retour des figurines les plus célèbres du cinéma. 

 

Nicolas Thys : !???!!!

Lucas a choisi Irvin Kershner parce qu'il était l'un de ses anciens professeurs et Richard Marquand parce que c'était un quasi inconnu repéré pour un film de guerre dont personne ne se souvient. Puisque ses profs en vie sont sûrement six pieds sous terre depuis longtemps, s'il veut le même type de personnalité au bagage technique sûr et à la personnalité en berne et qui n'inspirera aucun réel débat car personne ne le connait, pourquoi ne pas prendre quelqu'un comme Anthony Hemingway, faiseur de Red tails ?

S'il opte pour un cinéaste connu : Josh Whedon. Enorme succès financier, Avengers ne démérite pas niveau SF et effets visuels, idem pour Serenity qui n'était pas si mal. Et puisque Disney ne s'intéresse guère à autre chose qu'au fric et à la normativité absolue de ses projets afin d'engranger un maximum de bénéfice côté produits dérivés, ce serait un choix logique...

(On explique alors une nouvelle fois à Nicolas que l'on demandait non pas le réalisateur que Disney allait choisir mais plutôt celui qu'il aimerait à la tête du projet)

Ah mais je n'avais pas compris ça. C'est encore plus facile à ce moment là. Le réalisateur que je veux : Aucun. Star Wars 7 ne m'intéresse pas et sans réalisateur il ne se fera pas !

 

Simon Riaux : Joe Johnston

J'aurais pu choisir Joe Johnston pour m'attirer les bonnes grâces de Laurent Pécha, notre rédacteur en chef, qui voue au bonhomme une admiration sans limite au bonhomme, et le considère en secret comme le D.W. Griffith du comics, ou parce que ce sympathique gaillard jouit d'un patronyme instantanément sympathique. Mais non, ce qui me fait dire que l'ami Joe ferait parfaitement l'affaire, c'est son C.V. Capable de rejoindre un projet au débotté, d'en tirer le meilleur, sans même se tresser de lauriers (The Wolfman), de mêler avec astuce et pertinence effets numériques et bricolages de génie (Captain America), amoureux des univers rétro-futuristes et de la belle machinerie (Rocketeer), Johnston serait capable d'intégrer les exigences du studio, respecter l'univers original, et nous conter une histoire de fort belle manière.

 

Laurent Pécha : Kevin Smith

Puisqu'enfin quelqu'un a fait preuve de lucidité dans cette rédaction et m'a piqué mon Joe Johnston, le parfait homme pour mener à bien un Star Wars (d'autant plus que le bonhomme a bossé sur les effets visuels de la première trilogie), il me reste le fan boy ultime en la personne de Kevin Smith. S'il y a bien un cinéaste sur terre qui connaît sur le bout des doigts l'univers de Star Wars, c'est bien l'auteur de Clerks, lui qui a parsemé sa filmographie de vibrants hommages à la première trilogie. Geek power !

 

Damien Virgitti : Neill Blomkamp

Depuis la première fin de Star Wars en 2005, bon nombre de réalisateurs, notamment sur petit écran, en ont remontré à George Lucas en matière d'orchestration de batailles spatiales. C'est notamment dans la réalisation caméra à l'épaule (vulgarisé par le style dit "found footage") que le cinéma de genre a pu se renouveler ces dernières années, par une volonté accrue de réalisme. Et dans cette catégorie, force est de constater que son plus bel élève, ayant su marier avec brio histoire et mise en scène, n'est autre que Neill Blomkamp, petit protégé de Peter Jackson révélé par le brillant District 9. Si Star Wars devait trouver une troisième renaissance, cassant définitivement avec la première saga par son style, le réalisateur sud-africain serait la personne idéale, en nous offrant des séquences spatiales dantesques, tout en ponctuant un récit composé à la fois de charge politique (recherché par Lucas dans les épisodes 1 à 3) et d'héroïsme flamboyant. Alors là, oui, Star Wars serait à nouveau la promesse du spectacle visuel qu'on attendait tant en 1999. Et le tout scénarisé par Ronald D. Moore, le maître de la science-fiction moderne sur petit écran avec Battlestar Galactica.

 

Jean-Frédéric Chaleyat : Isaac Florentine

Réalisateur de DTV tatanesques et surtout ancien champion martial, avec lui, jamais les personnages ne seront aussi iconiques. Le pitch? Darth Vador, Darth Maul, et James D'Arcy sont dans un saloon de la rue Tatouïne, ils échangent quelques brèves de comptoir autour de Mojitos glacés. Le cogneur fétiche d'Isaac, Scott Adkins (Undisputed 2 & 3, Ninja, The Expendables II, Universal Soldiers IV) rentre dans le bar et distribue gratuitement high kick, low kick, back flip kick => mâchoire désaxée, rotule vrillée, calotte crânienne enfoncée. Pas de sabre laser, mais tout aussi foudroyant, et surtout la fin d'une bien trop longue épopée.  

Julio Lopez : Gaspar Noé

Parce que voir Léïa se faire violer par le fils de Jabba dans un couloir de métro serait la scène la plus improbable du siècle au cinéma. On aimerait aussi que Gaspar place une caméra dans le vagin de Padmée pour avoir une idée plus précise de ses habitudes sexuelles. D'ailleurs, on assisterait en intro à la création de Luke et Léïa. Une éjac mythique, à voir en IMAX bien sûr, et sous LSD.  Présenté à Cannes devant un public hystérique, ce Star Wars aura l'effet d'une bombe nucléaire. Et que dire du caméo de Mickey, dépecé et crucifié par Yoda, bien décidé à rester maître dans son marécage ?

Mel Gibson, président du jury cannois, déclare que pour la première fois de sa vie, il a pleuré devant un film. Il éclate à nouveau en sanglot en remettant la palme à Gaspar, étourdi par Isabelle Huppert qui jette sa culotte dans le public à Haneke pour le consoler, lui qui pensait avoir une troisième consécration avec sa propre bio, Pervers.

James Cameron, lors de la remise de l'Oscar du meilleur réalisateur à Gaspar, fait sensation en lui offrant sa statuette qu'il avait reçue pour Titanic. « Tu es le nouveau maître du monde, Gasp', je ne la mérite plus ». Et le remercie d'avoir battu Kathryn Bigelow, encore une fois nommée pour Mes vacances en Irak.

Les recettes mondiales sont spectaculaires. 5 milliards de dollars. Rien qu'en salles. Grand seigneur, Disney fait un don d'1 million de dollars à l'orphelinat de Beverly Hills, géré par des rescapés de l'Arche de Zoé.

Mais arrêtons de trop rêver. Tout ça n'est rien à côté de la director's cut (8h40 au lieu de 5h27), génialissime et retirée de la vente quand le FBI s'apercevra que ce n'était pas un sosie de George Lucas qui se faisait broyer le crâne avec un extincteur, par un alien sortant d'un cinéma d'art et essai qui diffusait Indiana Jones 4. C'était George himself, dont la disparition n'avait toujours pas été résolue.

 

 

 

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