Deauville 2012 (Jour 1): Happy birthday to US

Laurent Pécha | 1 septembre 2012
Laurent Pécha | 1 septembre 2012

Si cette année, Ecran Large ne sillonne pas les festivals du monde entier (et notamment Venise et Toronto : Martin, on attend quand même tes chroniques du Malick, du De Palma et du Paul Thomas Anderson), c'est qu'on a cédé aux sirènes de Deauville et de son festival du cinéma américain. Faut dire que les gentils organisateurs ont eu l'excellente idée de nous inviter pour la première fois dans un des trois fameux hôtels du groupe Barrière, à savoir l'Hôtel du Golf. Inutile de vous dire que le trajet Paris-Deauville s'est fait à la vitesse de l'éclair pour la Team EL pour ENFIN goûter aux joies de suivre un tel événement dans des conditions optimales de confort.

 La vue de notre chambre

 

Un bien beau cadeau d'anniversaire puisque cela fait 8 ans aujourd'hui qu'Ecran Large a ouvert ses portes (merci à vous, chers lecteurs, de nous permettre de continuer à vous faire partager notre passion, c'est con à dire, mais ça n'a jamais été aussi vrai quand on écrit cette ligne écrite à la sortie du jacuzzi) et que depuis tout ce temps, on en a connu des logements peu recommandables en terre normande. Ah le studio 2 personnes pour 5, la chambre d'hôte à 10 bornes des projos ou encore ce mythique Formule 1 encastré entre le Buffalo Grill et le Mc Do. Donc, voilà, on est HEUREUX comme tout et cela se voit et se ressent très vite dans nos moindres faits et gestes.

(c) Stéphanie Belpêche

 

La queue pour récupérer le badge et s'apercevoir qu'on n'est pas dans le fichier...anecdotique et largement de quoi tenter de dragouiller l'hôtesse qui nous flinguera le moral avec sa photo prise en contre plongée et notre désormais badge à photo avec triple menton. Des interviews pas encore calées...tranquille, la nuit porte conseil et préparer une interview carrière en 30 minutes, on maîtrise ça depuis des années. Et puis surtout une cérémonie d'ouverture remplie de discours incontournables...qui ont réussi à nous faire sourire sans aucune ironie mal placée. Il faut dire aussi que démarrer le festival par un hommage à Harvey Keitel, ça met tout de suite la barre haute. Sans oublier, Robot & Frank, le film d'ouverture et première œuvre de la compétition. Une compétition pour la première fois étendue à 15 films et qui s'annonce particulièrement excitante quand on juge la qualité exceptionnelle du premier film de Jake Schreier. On l'avait déjà vu au marché du film à Cannes en mai dernier et il faisait partie de nos coups de cœur. On vous en parle plus longuement ici. On souhaite déjà bonne chance au jury présidé par Sandrine Bonnaire pour les futures délibérations si le niveau reste aussi élevé.

 

Pas de doute possible, cette 38ème édition du festival de Deauville commence sous les meilleurs auspices, à l'instar du doux lit King Size dans lequel nous concluons ce premier compte-rendu.

 

Pour retrouver le programme des festivités qui vont avoir lieu du 31 août au 9 septembre lors de ce 38ème festival de Deauville, il vous suffit de cliquer ici.

 

 

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