Les acteurs de l'année 2011

Des tapis rouges de la Croisette aux backrooms lillois, en passant par  le off du off d'Avignon, la Team EL a, ne nous en cachons pas, une réputation tenace, comme en témoignent les déclarations suivantes : "De sacrés louffias" confia à l'auteur de ces lignes Benoît le seizième, "de répugnants machos" renchérit alors Isabelle Alonzo, entre deux signes de croix féministes. Bref, à en croire les idées reçues, nous serions un gang de solides gaillards, plus portés sur la cuisse légère et la comédienne affriolante ("pour peu qu'elle ait des relations conflictuelles avec son paternel," me souffle notre rédac chef). Et pourtant, en cette année 2011, nous nous sommes pâmés devant un parterre de mâles tous plus virils et sensuels les uns que les autres. Voici l'heure venue de nous livrer notre sélection des comédiens les plus marquants des douze derniers mois !

Louisa Amara : Michael Fassbender

C'était presque mission impossible tant il est difficile de départager Tom Hardy, Ryan Gosling et Michael Fassbender. Mais ce dernier enchaîne les grands films et les grands rôles, il nous a subjugué cette année dans X Men, Shame et bientôt dans A Dangerous Method. Viril et sensible, il sait tout jouer et garde cette fragilité désarmante. Un acteur à suivre. 

Stéphane Argentin : Ryan Gosling

C'est l'acteur de la sainte trinité du Septième Art : un beau gosse bon acteur qui joue dans de (très) bons films. En 2011, il était à l'affiche de pas moins de quatre longs-métrages sortis dans les salles françaises : Crazy, stupid, love où il se tape Emma Stone (salope !), Les Marches du pouvoir où il se retrouve les couilles coincées dans un imbroglio politique après s'être tapé Evan Rachel Wood (salope bis !) et surtout les deux petites bombes que sont Blue valentine où il se tape Michelle Williams (salope ter !) et enfin Drive où il se tape Carey Mulligan (non mais c'est pas bientôt fini oui ?!?).

Laure Beaudonnet : Ryan Gosling

En 2011, le jeune puceau du Mickey mouse club a littéralement illuminé le grand écran proposant une palette de jeu impressionnante: du "lover boy" de Crazy Stupid Love au mutique de Drive, en passant par le psychopathe de Love & Secrets et l'amoureux transit de Blue Valentine. Le comédien qui collabore aux plus belles oeuvres de l'année n'est pas parvenu à fatiguer son public, au contraire.  

Sandy Gillet : Un duo

Difficile de départager Joey Starr pour sa présence animale et charismatique dans Polisse et Philippe Torreton dans Présumé coupable dont l'interprétation de cet huissier de justice accusé à tort de pédophilie rejoint les performances de De Niro dans Raging Bull, Christian Bale dans The Machinist ou encore Michael Fassbender dans Hunger.  

Laurent Pécha : Ryan Fassbender  

Un duel au sommet entre le mec de Drive et le mec de Shame. Et en plus, ces deux-là n'ont pas chômé en 2011 avec 4 films pour Ryan Gosling (plus une sortie DVD) et 3 films pour Michael Fassbender.  Mais s'il fallait vraiment qu'il n'en reste qu'un comme  dirait notre Cricri préféré, je choisirai Ryan Gosling, un mec qui me donne envie de porter un blouson avec un scorpion dans le dos, est forcement le meilleur acteur du moment.  

Tonton BDM : Joey Starr  

Pour la façon dont il occupe l'écran dans Polisse, que cela soit en gueulant (scène d'ouverture) ou en dansant (la scène de la discothèque, une des plus belles scènes de l'année à coup sûr)  

Simon Riaux : Michael Fassbender  

Ryan Gosling pouvait évidemment prétendre au titre, mais c'est Michael Fassbender qui m'aura le plus bluffé. Par l'invraisemblable étendue de son talent, en mutant, pionnier de la psychiatrie ou sex addict, la variété des personnages qu'il compose est sidérante. Tout à tour consensuel et sophistiqué, 2011 aura incontestablement été l'année de ce comédien prodigieux, dont la bonne humeur et la disponibilité ne viennent qu'appuyer les remarquables performances.   

Nicolas Thys : Un duo  

Ken'ichi Matsuyama, la grande force de La Ballade de l'impossible de Tran Anh Hung et le casting masculin de Hugo Cabret, magnifiquement trouvé. Hugo est identique à celui du livre, Ben Kingsley apporte une profondeur étonnante à Méliès et les autres sont juste divins dans leurs seconds rôles.  

Didier Verdurand : Philippe Torreton  

Philippe Torreton donc (voir top 10) et mention spéciale aux couilles de Gérard Lanvin dans Les Lyonnais.