Des films qui réveillonnent

Simon Riaux | 31 décembre 2010
Simon Riaux | 31 décembre 2010

À Noël: la famille, les enfants et la buche, pour le réveillon: les amis, la bringue, la folie. Que l'on soit seul ou accompagné, la dernière nuit de l'année ne ressemble à aucune autre. C'est l'occasion des révélations, des aveux, des annonces fracassantes, bref, les bouleversements en tout genre. Un état d'esprit que le cinéma a bien compris. Voici un petit florilège de ce que peut donner un réveillon quand le cinéma s'en mêle...

 

 

 

En forme de catastrophe : Le Journal de Bridget Jones (Bridget Jones's diary) de Sharon Maguire, 2001

Parce qu'on ne peut pas toujours échapper à sa famille, les dernières heures de l'années sont parfois les plus longues. L'occasion de voir souligné tout ce qui ne va pas dans votre vie, et que vos bonnes résolution devraient s'empresser de changer. Et comme c'est à Bridget Jones que ça arrive, forcément, ça prend des proportions gigantesques...

 

 

 

Pour les amoureux : Quand Harry rencontre Sally (When Harry met Sally) de Rob Reiner, 1989

Minuit approche, et lève souvent le voile sur ce que nous aurions du faire, sur nos oublis et manquements. Le moment idéal pour se rattraper, ne pas laisser le temps filer et dévoiler sa flamme. Billy Cristal et Meg Ryan ont marqué toute une génération avec une scène mythique, s'avouant leur amour un soir de réveillon.

 

 

 

Pour les hésitants: Peut-être de Cédric Klapisch, 1999

Nuit décisive pour Romain Duris, bien décidé à faire la fête, mais pas certain de vouloir être père. Jusqu'à ce qu'il rencontre en la personne de Jean-Paul Belmondo son futur fils, et se retrouve embarqué dans un Paris futuriste et ensablé. Un tourbillon de fin d'année ébouriffant signé Cédric Klapisch.

 


 

 

Pour la fin du monde : Strange days de Kathryn Bigelow, 1996

Chaque fin d'année, un monde s'écroule et un autre renaît. Dans cette fable millénariste et sombre, Kathryn Bigelow (oscarisée pour Démineurs) faisait déjà montre d'un talent singulier, épaulée par un Ralph Fiennes au charme ténébreux. Un film qui nous rappelle que demain est toujours fait d'inconnu, aussi proche soit-il.

 


 

 

Pour les bonnes résolutions : The Holiday, de Nancy Meyers, 2006

Une californienne overbookée échange sa vie avec celle d'une anglaise désespérée par l abanalité de son quotidien. Pas facile de changer de vie, surtout quand l'amour vient tout chambouler, les meilleures résolutions ne sont pas toujours celles que l'on croit. Un film plus tendre et malin qu'il n'y paraît, où Cameron Diaz, Jack Black, Jude Law et Kate Winslet se croisent le long d'une fin d'année en forme de renaissance.

 


 

Pour tout faire péter : La Fin des temps (End of days) de Peter Hyams, 1999

L'année s'achevant, vient l'heure des plaisirs coupables. Voilà un des derniers Schwarzenegger, où l'ex-gouverneur de Californie cabotine aux côtés de Gabriel Byrne, qui incarne ici rien moins que Satan. Quoi de mieux que de revoir le chêne Autrichien terrasser le Malin en personne à l'aube de l'an 2000 ?

 


 

 

Pour le décompte : 7 ans de séduction (A Lot like love) de Nigel Cole

Parce que le secret d'une année bien terminée, c'est le fameux décompte. Voici une scène qui en propose un quasi-parfait. Tout y est, la musique, un couple ravissant, un baiser... Une bouffée de romantisme sur mesure, que chacun s'efforcera de reproduire, peut-être pas avec le même succès !

 


 

 

Pour trancher dans le vif du sujet : Réveillon sanglant (Bloody new year) de Norman J. Warren, 1987

Parce que quelques fois, on ne se sent pas de faire le beau jusqu'à minuit ni de se retrouver en société, que l'on préférerait tout envoyer balader. Réveillon sanglant est un invraisemblable n'importe quoi où tout part de travers, des acteurs en passant par le scénario. Un nanar jouissif pour finir l'année dans l'anarchie !

 


 

 

Pour se retrouver : Elle et lui  (An Affair to remember) de Léo McCarey, 1957

Romantisme pour ceux qui ne le sauraient pas, ne rime pas nécessairement avec guimauve, voilà un film séduisant, puissant dont le souffle romanesque ne retombe jamais. Elle et lui a traversé les décennies sans vieillir, ajoutant même à ses qualités originelles un charme suranné qui sied merveilleusement au réveillon. Et puis rien que pour Cary Grant et Deborah Kerr, difficile de ne pas faire figurer le film dans ce dossier. 

 

 


Pour devenir fou : The Rocky horror picture show de Jim Sharman, 1976

Certes il n'est pas question de réveillon dans le film. Mais pour ce qui est de la fête, du délire et du travail des zygomatiques, l'oeuvre de Richard O'Brien demeure une référence indépassable. L'atmosphère unique, déjantée et musicalement irrésistible de cette comédie vous emmènera loin, très loin de vos bonnes résolution, pour une soirée inoubliable !

 


 

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