Nos scènes préférées de Luc Besson

Vincent Julé | 14 avril 2010
Vincent Julé | 14 avril 2010

Malgré Adèle Blanc-Sec (et Arthur les minimoys et Angel-A et les Taxi et les Banlieue 13 et...), on aime (bien) Luc Besson à Ecran Large. Une première preuve avec Nos films favoris du "Spielberg" français, et maintenant une seconde avec nos scènes préférées, de l'ouverture de Léon à la mort de Jean Reno dans Le grand bleu.

 

Clément Benard

Léon - la scène d'ouverture

Une photo. Une cible. Quelques gros plans sur les lunettes de soleil et le verre de lait du tueur. Et hop, c'est du point de vue de sa cible que l'on découvre Léon, qui sous des allures de grand dadet n'en est pas moins un tueur aussi charismatique qu'impitoyable. Dès cette première scène, on sent que Jean Reno a trouvé un rôle taillé sur mesure.

 

Julien Foussereau

Nikita - la tuerie au grand restaurant

On saura encore apprécier un morceau d'action très bien ficelé, à la violence sèche et nerveuse. Il faut dire qu'Anne Parillaud est complètement dedans, prise en étau entre l'instrumentalisation de son potentiel meurtrier et la terreur d'une vie qu'elle ne contrôle plus. Côté action, c'est assurément ce que Besson aura mis de mieux en boîte avec le siège final dans Léon.

P.S. : Même la musique de Serra n'est pas aussi craignos que d'habitude.

 

Sandy Gillet

Le dernier combat - les deux scènes de baston entre Jean Reno et Pierre Jolivet

Film sans paroles mais où la bande son joue un rôle primordial, voici quelque chose que Besson a depuis décalqué à l'envie sans jamais en atteindre la même « pureté ». Rien ici qui vient parasiter les deux affrontements brutaux (à part peut-être la partition très post-disco de Eric Serra qui ancre le film dans son époque) et tant attendus entre le colosse et le frêle bout d'homme en face. C'est filmé à l'arrache. Les coups portés font mal. Et si le « bon » l'emporte à chaque fois c'est toujours au prix de la perte progressive d'une certaine idée de l'humanité.

 

Vincent Julé

Le cinquième élément - l'apparition de Leeloo

Il y avait une magie Luc Besson, une idée de cinéma. L'apparition/création de Leeloo, son échappée, sa chute en est peut-être le dernier vestige. Une femme, un univers, une rencontre. Pétri de naïveté (le cinquième élément, c'est l'amuuuuuuuur !), le réalisateur fonçait pourtant tête baissée et y trouvait paradoxalement son salut, entre spectacle, poésie et action. C'était l'une des raisons premières, encore adolescente, pour laquelle on voulait aller au cinéma.

 

Thomas Messias

Jeanne d'Arc

La scène, ou disons les scènes que je préfère chez Besson, sont celles où Jeanne d'Arc (Milla Jovovich) s'entretient avec sa conscience (Dustin Hoffman). On atteint un degré de profondeur et de modestie laissant espérer pour Besson une suite de carrière plus mûre et réfléchie, où un adulte remplacerait cet éternel ado au script comme derrière le caméra. Espoirs évidemment déçus par la suite.

 

Didier Verdurand

Le grand bleu - la mort de Jean Reno

Pas de dialogues et Eric Serra au top. Ceci explique cela.

 
 
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