Les 10 meilleurs films mythologiques

Jean-Noël Nicolau | 8 avril 2010
Jean-Noël Nicolau | 8 avril 2010

A l'approche de la sortie du remake du Choc des Titans par Louis Leterrier, petit retour sur les meilleurs films mythologiques de l'histoire du cinéma. Une sélection de 10 oeuvres, parfois intouchables, parfois polémiques. Les effets spéciaux signés par Ray Harryhausen se taillent la part du lion, mais nous avons fait en sorte d'en donner pour tous les goûts.

 

Jason et les Argonautes

La grande force du film demeure bien sûr les effets spéciaux en stop motion de Ray Harryhausen. Grâce à la scène de l'Hydre de Lerne et surtout à celle des squelettes (4 mois de travail pour 3 minutes à l'écran !), Jason et les Argonautes est entré de plein droit dans les classiques du cinéma d'aventures.

 

 

Beowulf

Robert Zemeckis poursuivait ses expérimentations avec la 3D photoréaliste avec cette version spectaculaire de la légende Scandinave de Beowulf et Grendel. A mi-chemin entre blockbuster classique et grande histoire épique (et violente), Beowulf a décontenancé une partie du public. Alors qu'il s'agit là d'une très intrigante plongée dans un univers tourmenté et visuellement magnifique. Le combat final contre le dragon ne déçoit en rien. 

 

 

Le Choc des Titans

On pourra discuter des erreurs de casting (Harry Hamlin en Thésée bien fade) et du scénario basique (Star Wars en ligne de mire), mais le bestiaire présenté ici est un nouveau festival Ray Harryhausen. C'est peut-être le sommet de l'ère pré-numérique, avec sa profusion de créatures plus impressionnantes les unes que les autres (une effrayante Méduse et un puissant Craken en tête). Et presque tous les dieux de l'Olympe sont au rendez-vous. 

 

 

Excalibur

Au sujet des légendes Arthuriennes, le film de John Boorman demeure la référence incontestée (avec Monty Python Sacré Graal, et ce n'est même pas une blague). Il faut dire qu'entre la fidélité au texte et un présentation visuelle aussi fastueuse que psychédélique, Excalibur met tous les atouts de son côté. L'aspect grandiose de l'histoire, renforcée par une utilisation remarquable de la musique, transforme l'oeuvre en monument.  

 

 

Le 7e voyage de Sinbad

Des cyclopes, un dragon, un squelette et surtout l'oiseau Rokh, tout le bestiaire nécessaire pour émerveiller des générations de spectateurs, plus ou moins jeunes. Là encore le talent de Ray Harryhausen fait toute la différence. Bien sûr, le film est un kitsch aujourd'hui, il l'était d'ailleurs déjà à l'époque. Mais que nous importe ? C'était du jamais vu ! Et les effets spéciaux numériques n'ont pas la même saveur...

 

 

Le Voleur de Badgad (1924) et Le Voleur de Bagdad (1940)

Que ce soit la version silencieuse par Raoul Walsh ou le remake co-dirigé par Michael Powell, Le Voleur de Bagdad a définitivement marqué l'imagerie du 7e art. L'image du tapis volant est gravé dans les mémoires, même de ceux qui n'ont jamais vu l'une ou l'autre version. Mais c'est le mélange d'exotisme, de magie, d'aventures et de grands effets spéciaux (pour l'époque), qui font de ces deux films des chefs-d'oeuvre.

 

 

Legend

Très polémique à sa sortie (Tom Cruise n'a satisfait personne en héros ultrabrite), boudé, puis tombé en désuétude, le film de Ridley Scott a acquis un statut culte au fil des années. Il faut reconnaître que niveau monstres et merveilles, Legend est très correct. Grâce à de jolies licornes et surtout à la prestance de Darkness, un diable particulièrement impressionnant. 

 

 

Zu, les guerriers de la montagne magique

Les légendes Chinoises passées à la moulinette de la mise en scène expérimentale et survoltée de Tsui Hark. Pour les premiers spectateurs à le découvrir, Zu fut un choc, une révélation. Il faut dire que le rythme et la narration, inédits en occident, compensent des effets spéciaux bricolés. Tsui Hark versa encore plus dans le délire avec l'écrasant Legend of Zu, film aussi détesté qu'adoré (parfois par les mêmes personnes...). 

 

 

Le Mahabharata

Très ambitieuse, cette oeuvre, d'une durée de 5 heures dans sa version intégrale, adapte le livre (de plus de 12 000 pages !), qui fonde la mythologie hindoue. Des super guerriers, des monstres, des animaux fabuleux, des batailles immenses, tout n'est pas à l'écran devant la caméra théâtrale de Peter Brooks, mais les idées sont là. La mythologie la plus spectaculaire de la planète, en résumé, c'est quand même déjà un peu dingue.

 

 

Troie

Achille, Hector, Paris, Hélène... Ils sont venus, ils sont tous là. Dans ce grand bouillon de culture signé Wolfgang Petersen. On ne saurait trop vous conseiller la director's cut, qui améliore énormément un métrage qui fait toujours polémique. Mais peu importe la fidélité aux mythes, le grand spectacle est au rendez-vous. 

 

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