Carrey - McGregor : qui a la meilleure filmo ?

Thomas Messias | 9 février 2010
Thomas Messias | 9 février 2010

Dans I love you Phillip Morris, Jim Carrey & Ewan McGregor s'aiment à la folie. L'occasion pour nous de semer la zizanie dans leur couple en organisant une petite bataille de filmographies entre les deux acteurs. Rendez-vous tout en bas pour le bilan comptable...

 

 

 

 

The mask (1994)

Splendide ! Bien aidé par les CGI, l'homme au visage élastique étale son impressionnant talent, face à la débutante Cameron Diaz. Le film a quand même mal vieilli.

 

Petits meurtres entre amis (1995)

Première pour le tandem Boyle-McGregor, qui nous offre une comédie sanglante délicieuse. Le film a fait de nombreux petits, souvent très mauvais d'ailleurs.

 

Dumb and dumber (1995)

Les frères Farrelly explosent avec cette comédie à la gloire de deux idiots. D'une connerie aussi abyssale qu'assumée, c'est aujourd'hui encore une référence du genre.



Ace Ventura, détective chiens et chats (1995)

Jim Carrey montre son talent à tout le monde, parle avec ses fesses, chasse le dauphin. Une comédie survoltée, harassante, et au final assez bonnarde.  

 

Batman forever (1995)

Quand Joel Schumacher s'attaque à Batman, ça fait mal. Moins mauvais que le suivant, ce film-ci voit Carrey jouer l'Homme Mystère, engoncé dans son pyjama vert.

 

Trainspotting (1996)

Cette fois, Boyle et McGregor s'attaquent au roman culte d'Irvine Welsh, mis en images de façon étonnante par un Boyle survolté, dont l'énergie n'altère pas les idées noires.

 

 

 

Ace Ventura en Afrique (1996)

Cette fois, le détective animalier part à la recherche d'une chauve-souris. Et il reparle avec ses fesses. De plus en plus laborieux.

 

Disjoncté (1997)

Quand le mec du câble chercher un ami et pète un plomb, ça donne l'un des rôles les plus sous-estimés de Carrey, inquiétant et délirant à la fois.

 

Les Virtuoses (1997)

Mark Herman surfe sur la vague de The full monty, gros carton à peine antérieur, ajoutant une bonne dose de social à cette comédie anglaise extrêmement émouvante.

 

The pillow book (1997)

Ewan sort de son île et en rejoint une autre, le Japon, pour cette histoire magnifique (ou plutôt chiantissime) de caligraphie sur corps. pas le meilleur Greenaway.

 

Menteur, menteur (1997)

Un tout petit peu assagi (tout est relatif), Carrey fait tout de même son show dans la peau d'un mec condamné à dire toute la vérité. Amusant.

 

Une vie moins ordinaire (1997)

Boyle engage la ricaine Cameron Diaz, reprend McGregor, mais ne réussit qu'une gentille comédie romantique, originale en diable mais manquant de percussion.

 

Le veilleur de nuit (1998)

Dans la série "je fais mes remakes tout seul", le Norvégien Ole Bornedal débarque aux States et s'en sort pas mal avec ce pas mauvais thriller se déroulant dans une morgue.

 

Velvet goldmine (1998)

McGregor n'est pas le plus à l'aise dans cette reconstitution éthérée de la grande époque du glam rock. Habitué aux grands films, Todd Haynes a fait mieux avant et après.

 

 

The Truman show (1999)

Premier grand rôle dramatique pour Carrey en star d'une télé réalité dont il est le héros sans le savoir. Belle réflexion sur le pouvoir des médias et sur le libre arbitre.

 

Little voice (1999)

Herman remet ça, avec le portrait d'un petit bout de femme qui révèle un jour d'immenses talents d'imitatrice. Le canevas est classique mais l'ensemble fonctionne.

 

Voyeur (1999)

Le très rare Stephan Elliott refait Mortelle randonnée à sa sauce : un peu de high-tech, beaucoup d'Ashley Judd. Un peu plus de rigueur n'aurait pas été de trop.

 

Trader (1999)

James Dearden s'inspire de l'affaire Nick Leeson pour ce portrait bateau mais instructif d'un trader qui inspira sans doute Jérôme Kerviel.

 

Man on the moon (1999)

Jim Carrey EST Andy Kaufman dans l'incroyable film de Milos Forman. Sous le biopic, un fascinant jeu de miroirs pour un film en forme de miroir aux alouettes.

 

 

 

Star Wars épisode I : La menace fantôme (1999)

Le premier (enfin, le quatrième) volet de la saga déçoit les fans et fait chier les autres. Bref, il ne satisfait personne. Et en plus, y a Jar Jar Binks.

 

Fous d'Irène (2000)

Carrey retrouve les Farrelly pour cette histoire tendre et féroce d'un schizophrène pris entre deux feux. Pas leur meilleur film, mais un incontournable quand même.  

 

Le Grinch (2000)

Quand Ron Howard se prend pour Tim Burton, ça donne un machin affreux, hystérique et mou du genou à la fois. Carrey est juste insupportable.

 

Moulin Rouge (2001)

Meringue à s'en péter les tympans, ou grand cri d'amour éternellement déchirant ? Le monde n'a pas encore tranché.À vrai dire, on s'en fiche un peu.

 

La chute du faucon noir (2001)

Ridley Scott filme un raid en Somalie avec force filtres jaunes et acteurs mâles. Son film le plus marquant dans une période qui ne fut pas sa plus passionnante.

 

Star Wars épisode II : L'attaque des clones (2002)

Lucas fait mieux que dans le premier (euh, le quatrième) volet de la saga et commence à trouver son rythme. Ça reste quand même un peu morne.

 

The majestic (2002)

Peut-être le film le plus classique de Jim Carrey, qui livre une prestation polie dans cette hollywooderie mollasse. Darabont a fait mieux.  

 

Bye bye love (2003)

Peyton Reed signe une fausse comédie romantique à l'ancienne, hommage volontairement esthétoc à un genre délicieusement suranné. Un peu agaçant quand même.

 

Bruce tout-puissant (2003)

He's got the powa ! Si Jim Carrey "profite" ici de pouvoirs d'ordre divin, la vraie star du film se nomme Steve Carell, hilarant présentateur TV manipulé à distance.

 

 

 

Big fish (2004)

Certains vous diront que c'est une ode vibrante à la paternité. D'autres vous diront que c'est ce que Burton a fait de pire dans le genre fausse poésie. Match pas si nul.

 

Eternal sunshine of the spotless mind (2004)

Michel Gondry est un magicien, mais aussi un grand directeur d'acteurs : il offre à Carrey un rôle introspectif et jubilatoire dans cette merveille existentielle et onirique.

 

Young Adam (2004)

 Déjà un peu perturbé, David Mackenzie signe un triangle amoureux un peu pervers et surtout un peu prévisible. McGregor a rarement été aussi mièvre.

 

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (2005)

Quel délicieux grigou que ce comte Olaf... Carrey se régale à jouer les méchants pour enfants, dans ce conte assez réussi mais pas récompensé au box-office.  

 

Star Wars épisode III : La Revanche des Sith (2005)

Lucas réalise le meilleur épisode de la deuxième (euh, la première) trilogie en montrant le basculement d'Anakin du côté obscur de la force.

 

 

Stay (2006)

À peine connu, Marc Forster tourne trop, trop vite. Preuve en est avec ce mauvais thriller surnaturel que son beau casting ne parvient pas à sauver.

 

The island (2005)

Le film le moins con de Michael Bay n'est pas tout à fait abouti, mais il y a de véritables efforts pour respecter le fil narratif et ne faire vomir personne. Un one shot.

 

Alex Rider : stormbreaker (2006)

Alex Rider, c'est le petit espion hi-tech qui a rempli les poches de l'écrivain Anthony Horowitz mais pas celles des producteurs de l'adaptation filmique.

 

Braqueurs amateurs (2006)

Quand des chômeurs deviennent braqueurs et que le réalisateur de Galaxy quest filme le tout, ça donne  une comédie savoureusement décalée. 

 

Le nombre 23 (2007)

Carrey / Schumacher, deuxième, avec ce thriller riche en nombres qui est sans doute l'un des meilleurs films de son réalisateur. Ce qui ne signifie pas grand chose.

 

 

 

Manipulation (2008)

On a tous vu des thrillers sans intérêt parce que mal dirigés, mal joués, mal écrits. Malgré son casting haut de gamme, Manipulation est de ceux-là.

 

Le rêve de Cassandre (2007)

Dans sa phase de reconquête, Woody livre un polar crispant sur les liens du sang et le pouvoir de l'argent. Le duo McGregor / Farrell étincelle.

 

Miss Potter (2007)

Le biopic le plus improbable du début de siècle : celui de la reine des petits lapins dessinés. Un peu cucul, un peu concon, et surtout mené par une Zellwegger rougeaude.

 

Yes man (2009)

Quelques scènes géniales : Jim joue avec du scotch, Jim boit trop de Red Bull. Reste que le film exploite bien mal un pitch pourtant prometteur.

 

 

 

Anges et démons (2009)

La suite du Da Vinci Code est bien moins mauvaise, mais reste cependant assez pataude. En camerlingue, McGregor assure à lui tout seul les rebondissements.

 

I love you Phillip Morris (2010)

Grand film d'amour, splendide portrait d'un arnaqueur, film d'évasion grinçant... Tant de films en un et tant de chefs d'oeuvres. Même s'il risque d'être incompris, I love you Phillip Morris est une oeuvre encore plus belle qu'originale.

 

Résultats :

Jim Carrey : 3/5

Ewan McGregor : 2,93/5

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Aucun commentaire.