Les évènements de 2010 - trimestre 1

Bonne année, bonne santé. Voilà, ça c'est fait. Passons à plus important : quels sont les films qui risquent de marquer l'année 2010, pour une raison ou pour une autre ? Il suffit de demander... Écran Large débute cette succession de previews avec un passage en revue des sorties qui feront le premier trimestre 2010. En attendant la suite...

 

Chaque image est cliquable et renvoie à la galerie du film.

 

 

JANVIER

 

 

Invictus de Clint Eastwood (13 janvier) 

Le Eastwood 2010 est une affaire d'hommes : il raconte comment Nelson Mandela et le capitaine de l'équipe sud-africaine de rugby François Pienaar (prononcer "pinard") se sont alliés pour donner une unité à un pays sorti de l'Apartheid mais peinant encore à trouver une cohésion. À cette occasion, Clint retrouve son pote Morgan Freeman et lui adjoint un Matt Damon toujours aussi polyvalent. Le premier classique de l'année ?
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Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar (20 janvier)

Quand un bédéiste confirmé s'attaque, pour son premier long-métrage, à un conte moderne autour de la figure de Serge Gainsbourg, il y a de quoi être à la fois extrêmement alléché et totalement effrayé. Les premiers échos sont plus que rassurants : imparable directeur d'acteurs, Sfar livre un film enlevé et aérien, d'où émerge un Eric Elmosnino génial. Peut-être va-t-il enfin sortir d'un anonymat relatif et bien injuste...
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La princesse et la grenouille de Jon Musker & Ron Clements (27 janvier)

Les nostalgiques des bons vieux Disney en 2D vont à coup sûr se régaler avec ce très bon dessn animé qui marque le retour aux affaires de John Musker et Ron Clements, auteurs notamment d'un certain Aladdin...Un retour bienvenu à la simplicité, avec une histoire de princesse et de grenouille (tiens ?) et sans une brochette d'acteurs connus pour doubler les personnages animés et participer à la promo...
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Et aussi...

Mr. Nobody de Jaco van Dormael. Et si l'Arlésienne de Dormael était le Benjamin Button de 2010 ? Certains trouveraient que c'est une bonne nouvelle... Voir la bande-annonce.

 

 

FÉVRIER

 

 

Brothers de Jim Sheridan (3 février)

Il fallait un sacré cran pour s'attaquer au remake du Brothers de Susanne Bier, époustouflant triangle amoureux hanté par les fantômes de la guerre. Revenu dans le droit chemin après le film de 50 cent, Jim Sheridan était sans doute l'homme idéal pour relever le défi : ce Brothers-là est au moins aussi bon que l'original. La dureté des thèmes et la perfection des interprètes (Portman, Maguire et Gyllenhaal, enfin adultes) y est pour beaucoup.
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Sherlock Holmes de Guy Ritchie (3 février)

Le film a excellemment démarré au box-office américain et est devenu le plus gros succès de Guy Ritchie en moins d'une semaine. À tel point qu'une suite est déjà en route... Il se dit que le britannique aurait enfin trouvé le ton juste et les acteurs idéaux pour revisiter l'univers de sir Arthur Conan Doyle. Dans cette aventure, Sherlock Holmes et le docteur Watson doivent sauver le monde en déjouant un complot. Carrément.
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La horde de Yannick Dahan & Benjamin Rocher (10 février)

Film après film, les cinéastes français continuent de tenter de relancer le cinéma de genre. En témoigne cette Horde qui revisite le film de zombies en enfermant ses personnages dans un immeuble, façon [Rec] mais sans la caméra subjective. Au menu : des flics et des voyous contraints de faire équipe pour tenter de s'en sortir face à une meute de morts-vivants affamés. Certains des premiers spectateurs ont été très séduits. Pas tous...
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Lovely bones de Peter Jackson (10 février)

Si, comme le dit Godard, on ne fait de bons films qu'avec de mauvais livres, alors Lovely bones a tout pour être un chef d'oeuvre. Car La nostalgie de l'ange d'Alice Sebold est un roman niais et dégoulinant dont on peine à saisir l'intérêt. Peter Jackson a-t-il su en extraire le meilleur pour transcender cela visuellement et émotionnellement (comme le dit notre JNN) ? Ou se sera-t-il planté en beauté (comme on l'entend régulièrement) ? C'est à voir.
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Wolfman de Joe Johnston (10 février)

Départ de Mark Romanek, montage stoppé en cours de route le temps tourner de nouvelles scènes et de revoir les effets spéciaux... Wolfman n'est pas alléchant que pour des bonnes raisons, mais son casting (Del Toro, Hopkins, Weaving...), son réalisateur, le mésestimé Joe Johnston (Jurassic Park 3, Rocketeer et le très beau Ciel d'Octobre) son pitch et son thème - la lycanthropie, pour ceux qui n'auraient pas compris - donnent envie de croire que le parcours chaotique du film était le prix à payer pour accoucher d'un grand film de genre.
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From Paris wih Love de Pierre Morel (17 février)

Auréolé du gros succès de Taken, Pierre Morel réunit cette fois John Travolta et Jonathan Rhys-Meyers pour un film d'action autour d'un duo relativement improbable, constitué d'un employé de l'ambassade américaine à Paris et d'un agent surentraîné. Il y eut l'affaire des voitures brûlées en banlieue parisienne, puis la mort du fils Travolta vers la fin de tournage ; mais le film est là et bien là, et devrait déménager.
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 Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson (17 février)

Qui a dit que Wes Anderson faisait toujours le même film ? Cette fois, le réalisateur de Rushmore et autres perles adapte un roman de Roald Dahl sous la forme d'animation ultra-réaliste mais fait à l'ancienne, avec cette touche un peu surranée qui fait le charme de ses oeuvres. En outre, le film bénéficie des voix de George Clooney, Bill Murray, Cate Blanchett, Jason Schwartzmann... N'en jetez plus !
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Les gardiens de l'ordre de Nicolas Boukhrief (17 février)

Premier rôle 100% sérieux pour Fred Testot, qui forme avec Cécile de France un duo de gardiens de la paix lâchés par leur hiérarchie suite à une prétendue bavure, et que leur enquête perso mène sur la piste d'un trafic de drogue. Brillant avec Le convoyeur, un peu moins avec Cortex, Nicolas Boukhrief pourrait bien nous surprendre à nouveau avec ce polar qui s'annonce saignant.
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Hors de contrôle de Martin Campbell (17 février)

Il faut remonter à la fin 2002 pour trouver un film sorti en salles avec Mel Gibson à l'affiche. Huit ans après Signes, et après deux réalisations et pas mal de déboires, le revoici dans un polar tendance vigilante. Dans le nouveau Martin Campbell, il campera un enquêteur aux méthodes corsées, qui va muscler davantage son jeu après l'étrange assassinat de sa fille. Y a de la machination dans l'air...
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Shutter island de Martin Scorsese (24 février)

Repoussée de quelques mois, la sortie de Shutter island a finalement été fixée fin février. Le temps de laisser aux fans de Dennis Lehane le temps de relire son roman le plus barré, à la fois terriblement noir et outrageusement psychanalytique. De la part de Martin Scorsese, ça peut donner un chef d'oeuvre en équilibre comme un film un peu raté aux accents grands-guignolesques (la dernière demi-heure sera compliquée à réussir). Vivement le verdict !
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Et aussi...

Les chèvres du Pentagone de Grant Heslov. Quand un vieux compère de George Clooney passe derrière la caméra, ça donne une comédie délirante qui marche sur les traces des Coen. Voir la bande-annonce.

 

 

MARS 

 

 

Bad lieutenant de Werner Herzog (3 mars)

Quand nous fut annoncé le lancement d'un remake de Bad lieutenant avec Nicolas Cage en lieu et place de Harvey Keitel, même les plus pacifiques eurent des envies de meurtre. Mais Werner Herzog n'est pas si fou (façon de parler) et livre un film qui, à part le titre et le personnage de flic au coeur de l'intrigue, n'a guère de rapport avec le film d'Abel Ferrara. Ça reste néanmoins un bien étrange projet.
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The invention of lying de Matthew Robinson et Ricky Gervais (17 mars)

Ricky Gervais qui écrit, réalise et interprète un film : pas besoin d'en dire davantage pour donner envie de courir dans la salle la plus proche. On peut tout de même ajouter que dans ce film coréalisé avec Matthew Robinson, les personnages ne connaissent pas le mensonge, jusqu'à ce que l'un d'entre eux en découvre les avantages. L'anti Menteur menteur, en somme. Avec Tina Fey et Jonah Hill en prime.
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Cop out de Kevin Smith (17 mars)

Encore un buddy movie avec Bruce Willis et un acteur afro-américain ? Oui : mais Cop out ne sera ni Une journée en enfer, ni 16 blocs. Tout simplement parce qu'au scénario et à la caméra se trouve Kevin Smith, réalisateur geek par excellence, prince de la grossièreté, roi du dialogue bien senti. Willis et Adam Brody joueront deux flics chargés de retrouver une carte de base-ball volée.
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Et aussi...

 

Amer de Hélène Cattet et Bruno Forzani (3 mars). Mystérieux premier film franco-belge sur un voyage phantasmagorique au coeur de 3 moments-clés de la vie d'une femme.

 

Everybody's fine de Kirk Jones (10 mars).Un film de Noël en plein mois de mars ? Tout à fait. Robert de Niro qui continue à s'enfoncer ? Absolument.

 

Dragons de Peter Hastings (31 mars). Le nouveau DreamWorks Animation nous emmène chez les Vikings qui, c'est bien connu, sont passés pros dans la domestication des dragons. Voir la bande-annonce