Nos scènes préférées de James Cameron

Jean-Noël Nicolau | 16 décembre 2009
Jean-Noël Nicolau | 16 décembre 2009

Avatar va sans doute appporter son lot de scènes inoubliables. En attendant, la rédaction d'Ecran Large a sélectionné ses scènes favorites issues de la filmographie de James Cameron. De Terminator à Titanic en passant par Aliens, les voici, en images.

 

Patrick Antona

Le Terminator sortant des flammes après l'explosion du camion-citerne :

Le climax du film qui fait entrer le Terminator dans la légende du cinéma de SF, où, tel le phenix renaissant de ces cendres, il apparait alors sous sa vraie forme, rutilante mécanique quasi-indestructible et impitoyable. Et le charme suranné des SFX en stop-motion renoue brillamment avec tout un pan du Grand Cinéma, celui du King Kong de 1933 et des films de Ray Harryhausen.

 

Stéphane Argentin

Kate et Léo s'embrassent à la proue du Titanic

Techniquement prétentieuse et arrosée d'une jarre entière d'eau de rose pour les uns, la scène en question, devenue mythique, laisse éclater tout le génie de Cameron : celui d'un grand conteur qui sait comme nul autre placer les sentiments de ses personnages au cœur des grandes tragédies et des tours de force technique.

 

 

Flavien Bellevue

Meilleure scène dans Terminator 2, de l'affrontement entre les deux Terminator dans le couloir du centre commercial jusqu'à la fin de la course-poursuite dans le canal. Malgré un bon nombre de faux raccord, cette séquence reste mythique et prouve le savoir-faire de mise en scène de James Cameron.

 

Ilan Ferry

T2, toujours. A l'origine de cette scène un plan iconique : John Connor tente de s'échapper et tombe nez à nez avec le T-800 qui aborde sa posture la plus badass. La suite tout le monde la connait, un morceau de bravoire épique mené à 100 à l'heure et qui aujourd'hui encore enterre bien profondément la célèbre séquence de l'autoroute de Matrix Reloaded !

 

 

Sandy Gillet

L'opération du Terminator

C'est une évidence les jeunes générations d'aujourd'hui peuvent légitimement se gausser de cette séquence que l'on sent datée. Mais ce qui est aussi incontestable (et sans vouloir faire le vieux con) c'est qu'elle dégage une odeur d'authenticité que jamais les SFX numériques n'égaleront. Après tout le Terminator est un robot et les mouvements un peu saccadés dus à une « animatronic » balbutiante peuvent démontrer un moment de faiblesse doublé d'une mise à nue qui rend la machine faussement vulnérable. C'est là aussi toute la force de ce premier opus. Entre artisanat et assurance de faire un film révolutionnaire. Soit la marque de fabrique du cinéaste depuis toujours.

 

 

Vincent Julé

Le colonel Miles Quaritch (Stephen Lang) d'Avatar s'impose comme la nouvelle figure fantasque et bourrine du cinéma de James Cameron. En l'espace de deux scènes, qui se répondent indirectement, il titille le Laurent Pécha qui sommeille en chaque spectateur qui a grandi avec ses films. Il faut ainsi le voir, alors que la bataille entre les Na'vi et les humains fait rage dans le ciel et sur terre, se jeter d'un vaisseau avec son armure de métal pour atterrir plusieurs dizaines de mètres plus bas. C'est fluide, c'est fou, c'est inespéré, c'est au ralenti et c'est le panard ultime !

 

 

Florent Kretz

L'évasion de Sarah Connor de l'asile du Dr Silberman est l'un des monuments de bravoure du film: tandis qu'elle touche au but, elle tombe nez à nez avec le Terminator. La confrontation, dans un ralenti sublime, dévoilera à elle seule l'ensemble des thématiques abordées dans la série. Dualité des personnages, face à face entre deux opus, il s'agit ici assurément de la séquence clé de la franchise et le pivot véritable de l'histoire, le «Come with me if you want to live» prenant enfin tout son sens ! Le tout dans une photographie aussi froide que splendide et porté par un montage racé : grandiose!

 

 

Bruno Laurent

Ma scène préférée est la "noyade" de Lindsey dans The Abyss. Alors que l'eau monte, elle préfère laisser l'unique scaphandre à son mari en misant sur sa possible réanimation ultérieure.

Une scène bouleversante où l'on retrouve une des thèmatiques récurrentes de Cameron : le sacrifice. Dans ce cas, il se fait par amour alors que le couple est pourtant proche du divorce. Le baiser de Mastrantonio se noyant sur la vitre du scaphandre d'Ed Harris est, à mes yeux, un des plus beaux baisers de l'histoire du cinéma.

 

 

Jean-Noël Nicolau

Ripley VS la Reine dans Aliens 

Toute la dernière partie d'Aliens, à partir du moment où Ripley décide d'aller sauver Newt, tient du pur génie cinématographique. Mais si je ne devais conserver qu'une seule scène emblématique du cinéma de Cameron, ce serait la confrontation entre les deux « mères ». De l'action, de l'action, de l'action et encore de l'action. Avec une implication délirante du spectateur, complètement conquis par ce qui se passe à l'écran, follement réjouit d'en reprendre pour 10 minutes de plus quand tout semblait terminé. « Get away from her ! You, bitch ! »

 

 

Laurent Pécha

J'aurai pu dire tout Aliens mais bon s'il fallait en garder une, pas forcement la plus évidente, ce serait la séquence du sauvetage des marines par Ripley sous la musique martiale de James Horner. J'aime le bruit de l'alien écrasé au petit matin...


 

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