Match Marceau / Bellucci : qui a la meilleure filmo ?

Thomas Messias | 2 juin 2009
Thomas Messias | 2 juin 2009

À l'occasion de la première rencontre (ou mutation ?) entre Sophie Marceau et Monica Bellucci dans Ne te retourne pas, Écran Large organise un grand combat entre les deux interprètes de l'héroïne de Marina de Van. Alors, qui a la meilleure filmo ? Madame Lambert ou Madame Cassel ? C'est en-dessous que ça se passe...

 

 

 

 

La boum (1980)
Vic, 14 ans, découvre les joies et les tourments de l'amour, bien aidée par sa gentille mamie. 'Dreaaaaaaaaams are my reality'... Un plaisir tartignole et nostalgique, idéal pour faire passer le temps lors d'un jour férie pluvieux. (3/5)

 

La boum 2 (1981)
La France aussi a cédé à l'appel lucratif des suites. On prend les mêmes et on recommence, sauf que Vic a un an de plus et que c'est une femme, maintenant. Il faut vraiment que le jour férié soit très très pluvieux pour s'infliger ce deuxième volet. (2/5)

 

Fort Saganne (1983)
Finies les bluettes (?) pour Sophie Marceau ex-Maupu, qui entre dans la cour des grandsen donnant la réplique à Gégé Depardieu dans le film d'Alain Corneau. Une épopée qui manque de souffle et a prix un sacré coup de vieux. (3/5)

 

Joyeuses Pâques (1984)
Maintenant que Sophie a 18 ans, elle peut jouer des personnages avec une vraie vie sexuelle. Toc toc badaboum, la voici donc au bras de Bébel, contraint de la faire passer pour sa fille dans ce gros morceau de boulevard, aux ficelles gentiment éculées. (2/5)

 

L'amour braque (1984)
Plus que par sa qualité, c'est parce qu'il est à l'origine de la rencontre Marceau - Zulawski (26 ans d'écart et 17 ans de mariage) que le film a pu marquer. Sinon, c'est du Zulawski pur jus : hystérie et dépravation sont au programme. Ennui mortel. (2/5)

 

Police (1985)
Et zou, la voilà chez Pialat, dans un film efficace mais qui échoue un peu dans son ambition de devenir le film-référence sur le sujet. Pas un sommet pour son auteur, mais un bon film néanmoins. (3,5/5)

 

 


 

 

Descente aux enfers (1986)
Marceau attire décidément les vieux puisqu'elle joue ici la femme de Claude Brasseur, dans ce très mauvais thriller d'un Francis Girod assez rarement touché par le talent. À oublier. (1,5/5)

 

Chouans ! (1988)
Déjà plus au top depuis un moment, Philippe de Broca confirme sa méforme avec cette épopée historique d'une lourdeur incroyable, réalisée et jouée avec un apparent empressement. (2/5)

 

Mes nuits sont plus belles que vos jours (1988)
Pervers en diable, Zulawski met son épouse dans les bras d'un autre vieux beau, Jacques Dutronc. C'est toujours aussi long, faussement complexe, bassement philosophique. (2/5)

 

L'étudiante (1988)
Huit ans après La boum, Sophie revient dans un personnage proche de Vic, mais dans une version étudiante. Elle y prépare une thèse. c'est dire la crédibilité de cette bluette sans grand relief. (2/5)

 

Pacific palisades (1990)
Déjà en quête d'éternelle jeunesse, la voici en serveuse dans cette maigrelette comédie romantique qui ferait passer L'étudiante pour du Bergman. Courage, fuyons. (1/5)

 

 


 

 

Pour Sacha (1991)
Dans notre série "Les arnaqueurs", voici Alexandre Arcady et sa filmo médiocre. Malgré cela, ses copains continuent de tourner avec lui (ici Richard Berry) et quelques ingénues se retrouvent prises au piège (ici, c'est tombé sur Sophie). Encore un mélo indigeste. (2/5)

 

La note bleue (1991)
Marceau-Zulawski, troisième. Le réalisateur est aussi peu inspiré dans le récit historique (dernier jour de la relation Sand - Chopin) qu'ailleurs. Et c'est toujours aussi long. (2/5)

 

Dracula (1992)
Monica joue les femmes d'apparat dans cette énième adaptation du roman de Bram Stoker. Lugubre et habité, le film de Coppola doit beaucoup à Gary Oldman. (3,5/5)

 

 


 

 

Fanfan (1993)
Quand Alexandre Jardin adapte Alexandre Jardin, ça donne une immonde meringue persuadée d'être une pièce montée. On a envie de flanquer des tartes à Vincent Perez, et Sophie a bien de la chance qu'on ne puisse pas frapper les femmes. (1/5)

 

La fille de D'Artagnan (1994)
Bertrand Tavernier récupéra au dernier moment ce film prévu pour un autre. Drôle par endroits, ennuyeux à d'autres, un élément très mineur de sa filmographie. (3/5)

 

Braveheart (1995)
Pour bien des français, Braveheart, c'est le film « avec Mel Gibson et Sophie Marceau ». Celle-ci ne fait que passer dans le rôle de la princesse Isabelle. Mais le film est assez réussi et plutôt exaltant. (3,5/5)

 

L'appartement (1996)
Toujours aussi fatale, Monica fait cauchemarder Vincent Cassel, qui l'aime puis la voit disparaître. Un thriller quasi hitchcockien, en tout cas extrêmement haletant. (4/5)

 

Firelight (1997)
Dans sa période british, Sophie Marceau tourne un mélodrame tout petit, tout gentil, dont on retient surtout le couple qu'elle forme avec Stephen Dillane. (2/5)

 

 


 

 

Embrasse-moi Pasqualino (1997)
Le duo Cassel-Bellucci commet l'une de ses premières erreurs de jeunesse en se montrant dans cette comédie dramatique très ratée autour d'un pauvre petit travelo italien. Copie à revoir. (1/5)

 

Marquise (1997)
Vera Belmont foire totalement sa biographie d'une jeune danseuse qui fréquenta Molière, Racine et les autres. Question meringue, ça se pose là. (1/5)

 

Dobermann (1997)
Misogyne, Jan Kounen ? Il fait de la Bellucci une femme fatale mais muette, l'idéal pour tous les machos plus ou moins bien cachés en nous. Quant au film, il est vaguement trash et vraiment crado. (2/5)

 

Anna Karenine (1997)
La 2.657ème adaptation du classique de Tolstoï n'est pas franchement la meilleure, sous la caméra du pataud Bernard Rose. Seul Sean Bean est à sauver. Et encore...(1/5)

 

Mauvais genre (1997)
Révélé par Au petit Marguery, Laurent Bénégui déçoit avec ce chassé-croisé amoureux totalement vain, où Jacques Gamblin semble tout de même bien s'amuser entre l'étrange Elina Löwensohn et la troublante Monica. (1,5/5)

 

 


 

 

Le plaisir (et ses petits tracas) (1998)
Nicolas Boukhrief rate son hommage à La ronde et signe un film longuet et souvent peu intéressant, qui souffre de tous les maux du film à sketches. Premier d'entre eux : l'inconstance. (2/5)

 

 

Lost and found (1999)
Sortie en catimini chez nous, cette comédie romantique est un absolu navet dont la ringardise n'a d'égal que la médiocrité. C'est ce qui s'appelle une casserole. (0,5/5)

 

Comme un poisson hors de l'eau (1999)
Malgré une bande de pieds nickelés sacrément pourvue en gueules (Pinon, Muller, Karyo), cette comédie policière ne prend jamais et se mue peu à peu en calvaire. Dommage. (1,5/5)

 

 

Le monde ne suffit pas (1999)
Le Bond de Michael Apted ne sort pas du lot, mais fait preuve d'une certaine efficacité. D'autant qu'il y a Sophie en méchante... et Denise Richards en scientifique. Effet comique garanti. (3/5)

 

 


 

 

 

Songe d'une nuit d'été (1999)
Petit rôle pour Marceau, entourée d'un casting foisonnant dans cette adaptation shakespearienne colorée et assez joyeuse. Pas mémorable, mais assez agréable. (3/5)


La fidélité (2000)
Dernière étape du chemin de croix zulawskien de l'actrice, La fidélité est aussi mauvais que les films précédents mais possède le charme inénarrable des mauvais romans-photo. Du n'importe quoi de qualité. (2/5)

 

Suspicion (2001)
Ce remake de Garde à vue tombe dans tous les pièges évités par Claude Miller, propoisant notamment une mise en scène agitée pour "compenser" le manque d'ampleur du huis clos. Si le duel Hackman - Freeman a de la gueule, le film n'a pas grand intérêt. (1,5/5)

 

Belphégor (2001)
Rendez-nous Juliette Gréco ! Cette adaptation d'une vieille série par Jean-Paul Salomé est une totale calamité dans laquelle tout part à vau-l'eau, de la mise en scène à l'interprétation. L'une des pires prestations de Marceau. (1/5)

 

Le pacte des loups (2001)
L'épopée de Christophe Gans est autant un récit d'aventures qu'un film historique, mais se meut progressivement en un maelström indigeste d'influences diverses et variées. Du coffre, mais pas de cohérence. (3/5)

 

 


 

 

Malèna (2001)
Bellucci fait fantasmer les cinéastes : Tornatore en fait une veuve de guerre qui fait tourner la tête de tous les habitants d'un petit village italien, et notamment celle d'un petit garçon. Nostalgie de l'enfance : un cocktail qui fonctionnait dans Cinema paradiso et franchement moins bien ici. (2/5)

 

Astérix & Obélix : mission Cléopâtre (2002)
Quelques années après son carton en salles, le deuxième film d'Alain Chabat est devenu culte pour pas mal de jeunes. Le revoir ne fait que confirmer son ambition, mais aussi son manque de rythme et de scènes réellement hilarantes. (3,5/5)

 

Irréversible (2002)
Le film scandale de Cannes 2002 est aussi le rôle le plus marquant de l'actrice,  dont la scène de viol en plan fixe reste gravée dans la mémoire de tout spectateur. Ce tour de force technique  remontant le temps à rebours est bien loin de faire l'unanimité. (3/5)

 

Je reste ! (2003)
Encore une comédie bien ratée pour une Diane Kurys qui tente beaucoup mais réussit rarement. Charles Berling parvient à s'y montrer presque aussi agaçant que Vincent Perez. À côté d'eux, Marceau aurait presque l'air de bien jouer. (1/5)

 

 

Souviens-toi de moi (2003)
Retour aux sources pour l'actrice italienne avec cette comédie dramatique sur le poids du temps qui passe etla différence entre aspirations et réalité. Gabriele Muccino promettait déjà beaucoup. (3,5/5)

 

 

À ce soir (2003)
Gonflé mais raté, ce film sur la drôle de réaction d'une femme face à la mort de son mari souffre de la volonté de sa réalisatrice de devenir la nouvelle Pialat ou Doillon. Oui mais non. (1,5/5)

 

Matrix reloaded (2003)
Utilisée comme une simple potiche, Monica sert surtout à attiser la jalousie de Trinity (Carrie-Anne Moss), ce qui aura des conséquences importantes sur la suite des évènements d'une trilogie qui commença très fort et se termina en eau de boudin. (3/5)

 

 


 

 

Les larmes du soleil (2003)
Ce film d'action à vocation humanitaire n'a pas d'intérêt cinématographique mais offre son lot de panpan spectaculaire. C'est déjà ça. (3/5)

 

Alex & Emma (2003)
On ne comprend pas toujours très bien pourquoi une actrice populaire comme Sophie Marceau peut accepter un second rôle dans une comédie romantique perdue d'avance. Parce que Rob Reiner est derrière la caméra ? Mauvais choix. (1/5)

 

La passion du Christ (2004)
Le début de la fin pour Mel Gibson, qui cartonna au box-office mais fit grincer bien des dents. Sa Passion du Christ, plus qu'un quelconque scandale, provoque surtout un ennui mortifère. (1/5)

 

Agents secrets (2004)
Sous la férule de l'ambitieux Frédéric Schoendoerffer, un film d'espionnage documenté, saisissant, truffé de scènes d'action efficaces, auquel manque juste un peu de relief pour atteindre le niveau des Patriotes de Rochant. (3,5/5)

 

She hate me (2004)
À nouveau un rôle de potiche pour Bellucci, qui incarne l'une des belles plantes désireuses de recevoir la semence du héros du film. Spike Lee, lui, conitnue de faire n'importe quoi entre deux films corrects. (2/5)

 

Anthony Zimmer (2005)
Si Sophie Marceau joue bel et bien dans le film, les héroïnes sont ses jambes, objets de la fascination totale du réalisateur Jérôme Salle. Pour le reste, ce thriller "à l'américaine" manque de rythme et pâtit d'un twist final un peu foireux. (2,5/5)

 

 


 

 

Les frères Grimm (2005)
Bouh la sorcière ! Dans ce conte aussi potache qu'horrifique, Bellucci joue avec son image, mais ne semble pas permettre à Terry Gilliam de retrouver son inspiration d'antan. Décevant. (2/5)

 

Combien tu m'aimes ? (2006)
Fidèle à ses convictions, Blier embauche Monica Bellucci pour jouer les putes, et la met en scène dans tout un tas depurs fantasmes où Bernard Campan semble se régaler plus que nous... Un gros bordel comme le réalisateur sait les faire. C'est tout de même beaucoup moins bien qu'avant. (2/5)

 

Napoléon (et moi) (2006)
Une comédie historiquedont la modestie fait pardonner la relative médiocrité. À vrai dire, on a surtout de la peine pour un Daniel Auteuil qui semble s'être égaré en route. (2/5)

 

Le concile de pierre (2006)
Après Kassovitz et Chris Nahon, Guillaume Nicloux adapte Grangé, pour un résultat pas franchement fameux, malgré les efforts de l'actrice principale pour se déglamouriser. (1,5/5)

 

 


 

 

La disparue de Deauville (2007)
Pour son deuxième film en tant que réalisatrice (elle ne jouait pas dans Parlez-moi d'amour, le premier), Sophie dirige son Cricri d'amour et se plante en beauté. Ce polar aussi ridicule qu'ennuyeuxest l'une des plus grandes purges de 2007. (0,5/5)

 

Le deuxième souffle (2007)
Touchez pas à Melville ! Dans son énième tentative de retrouver un public, Alain Corneau met des lumières flashy partout pour ce remake d'un films du plus grand nom du polar français. Clinquant, toc, raté, et un gros bide en prime, malgré Monica en blonde platine. (1,5/5)

 

Shoot' em up (2007)
Vous rêviez de tirer sur les méchants en copulant goulûment avecla belle Bellucci ? Clive Owen l'a fait, dans ce pur divertissement portant très bien son nom, très idiot sur les bords mais carrément jouissif. (3,5/5)

 

Les femmes de l'ombre (2008)
Pas échaudée par Belphégor, Marceau retrouve Salomé pour ce thriller autour d'une troupe de résistantes qui vaut mieux que ce que laissait présager le nom de son réalisateur. Un gentil divertissement, ni plus ni moins. (3/5)

 

 


 

 

Une histoire italienne (2008)
Une fois encore, Marco Tullio Giordana orchestre une grande fresque autour de l'histoire de son pays. Le résultat n'est pas à la hauteur de Nos meilleures années, sa brillante saga prévue au départ pour la télévision... (2,5/5)

 

De l'autre côté du lit (2009)
Le tandem bankable Marceau-Boon ne donne pas grand chose dans cette comédie très familiale, très populaire, sorte de Guerre des Rose ultra soft. Mouais. (2/5)

 

 


 

 

LOL (2009)
Paraît que le film de Lisa Azuelos est drôle et révélateur d'une époque.  Pas sûr. Quoi qu'il en soit, Sophie Marceau n'a jamais été aussi belle. (3/5)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES SCORES

Sophie Marceau 1,98 / 5
Monica Bellucci  2,40 / 5

Vainqueur
Monica Bellucci
 
 

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