Diesel / Walker : qui a la meilleure filmo ?

Thomas Messias | 6 avril 2009
Thomas Messias | 6 avril 2009

À l'occasion de la deuxième rencontre motorisée entre Vin Diesel et Paul Walker dans Fast & furious 4, Ecran Large a décidé de faire le décompte des points. Qui de ces deux acteurs a la meilleure filmographie ? Pour le savoir, une longue concertation, des notes attribuées et un court avis sur chacun des films des deux comédiens. On additionne le tout et on obtient une moyenne. Alors qui remporte le match ? Le gros Riddick ou Paulo les yeux bleus ? Réponse tout en bas...

 

 

 

 

Il faut sauver le soldat Ryan (1997)

Un débarquement coup de poing introduit ce film de guerre puissamment émouvant, dans lequel la maestria spielbergienne est exceptionnellement dépourvue d'angélisme. Brillant. (4/5)

 

Strays (1997)

Le réalisateur-scénariste-producteur-acteur Vin Diesel s'en sort plutôt bien avec ce drame poisseux sur le quotidien d'un petit dealer américain. Repassera-t-il un jour derrière la caméra ? (3/5)

 

Pleasantville (1998)
Pour Tobey Maguire, c'est La rose pourpre du Caire, mais à l'envers : il se retrouve projeté dans le monde noir et blanc de sa série préférée. Aussi académique que le monde qu'il dépeint, un film délicieusement hollywoodien, et au final un divertissement réjouissant. (3,5/5)

 

American boys (1998)
Alors en plein boum grâce à Dawson's creek, James van der Beek se démarque du rôle qui a fait sa gloire grâce à ce personnage de footeux désinvolte appelé pour remplacer la star locale (Walker, qui fait déjà rêver les filles). Plus qu'un film de sport c'est un passionnant document sur une jeunesse pas si dorée. (3,5/5)

 

 

 

 

Bangkok aller simple (1999)
Tout petit rôle pour Paul dans ce gros mélo sur deux copines arrêtées en Thaïlande pour avoir fait passer de la drogue (à leur insu, bien évidemment). L'occasion de voir Claire Danes et Kate Beckinsale atteindre des sommets de mièvrerie. (1,5/5)

 

Un film avec Freddie Prinze Jr. : tout est dit. Et un film où la girl next door binoclarde ne parvient pas une seconde à nous faire oublier sa jolie frimousse. Bref, un teen movie bien lourd, qui en a fait souffrir plus d'un (et rêver une ou deux, pourtant). (1/5)

 
Pitch black (2000)

Rôle-clé pour Vin Diesel, qui se voit offrir un personnage en or, aventurier nyctalope plongé dans un survival SF des plus captivants. Derrière Riddick, c'est un acteur qui naît. (4/5)

 

 

 

 

Les initiés (2000)

Révélant Giovanni Ribisi (jusque là connu comme le type qui aime faire fondre des objets dans Friends), l'ascension ludique et inspirée d'un Jérôme Kerviel en herbe, avec un Vin impeccable en yes man. Trop long, mais plutôt bon. (3/5)

 

Quand James van der Beek fait American boys, Joshua Jackson choisit The skulls, tout petit thriller sur une société secrète mal intentionnée, et surtout film d'une connerie et d'un ennui abyssaux. Mais Paulie y rencontre Rob Cohen... (0,5/5)

 

 

 

 

Le Point break du pauvre ne vaut que par ses poursuites en bagnole, et ne peut se voir qu'une bière à la main et une part de pizza dans l'autre. Et Paul ? Et Vin ? On s'en fout. (2,5/5)

 

Quand John Dahl persiste à oublier le talent de ses premiers films et filme un sous-Duel pour djeunz, ça donne ce gentil petit thriller qui tient gentiment en haleine, bien aidé par un attachant trio Sobieski-Walker-Zahn. (2,5/5)

 

Les hommes de main (2002)

Demander à Vin de jouer les gros bras ? Quelle imagination ! Pourtant, ce petit policier sans prétention ne manque pas de charme, car plutôt bien troussé par ses scénaristes de réalisateurs. (2,5/5)

 

Un homme à part (2003)

Une fois encore, Vin exploite mal sa popularité naissante et s'enfonce dans ce polar archi éculé sur un agent des stups dont la femme est butée par de méchants dealers. Par ici la sortie (1,5/5)

 

 

 

 

Paul est cette fois seul en piste mais bénéficie de nouveaux partenaires (dont Eva Mendes) pour cette suite aussi pataude que l'« original », mais qui fait le boulot pour peu qu'on n'en attende rien de plus. (2/5)

 

xXx (2003)

Diesel s'impose enfin comme le gros bourrin qu'on a toujours vu en lui, le James Bond body buildé qui manquait au cinéma US. Mais comparer xXx à 007 revient à opposer bière tiède et Martini on the rocks. Rob Cohen est définitivement naze. (1,5/5)

 

Jouer chez Richard Donner a longtemps été une bonne idée et un vrai plaisir ; depuis le début du siècle, ce n'est plus vrai. Cette calamiteuse adaptation d'un roman de Michael Crichton ne restera pas dans les annales pour les bonnes raisons. Gros gros navet. (0,5/5)

 

 

 

 

Noel (2004)
Quand Chazz Palminteri passe derrière la caméra, ça donne quoi ?  Un gros plof, c'est-à-dire le bruit d'un plongeon dans une piscine de meringue. Demandez-vous pourquoi un film avec Penélope Cruz et Susan Sarandon n'est jamais sorti en France. (1/5)

 

Les chroniques de Riddick (2004)

Même s'il est moins fulgurant que Pitch Black, le retour de Riddick est un sommet d'efficacité, un monster movie spatial réjouissant et étonnamment profond. On attend le troisième de pieds fermes ! (3,5/5)

 

Baby-sittor (2005)

Opération perte de crédibilité pour Diesel, qui nous la joue Un flic à la maternelle dans cette comédie Disney très, très, mais alors très légère. (2/5)

 

 

 

 

Bleu d'enfer (2006)
Paul Walker joue des abdos, et Jessica Alba des pectoraux dans ce polar aquatique plutôt efficace, mais valant surtout pour le plaisir des yeux (et il y en a pour tous les goûts). (2,5/5)

 

Jugez-moi coupable (2006)

Vin Diesel chez Sidney Lumet ? Bin voyons. Pourtant, il nous régale purement et simplement en mafieux se défendant lui-même lors d'un procès pharaonique. Drôle et percutant à la fois, une jolie réussite de la part d'un cinéaste qu'on croyait fini. (3,5/5)

 

Comme Ryan Phillippe et quelques autres, Walker a la chance d'être engagé par le grand Clint pour incarner le bleusaille érigée en gloire nationale après son retout d'Iwo Jima. Un loooong film sur la relativité de l'héroïsme par ce cinéaste néo-classique qu'est Eastwood.(3,5/5)
 
Les héros du film de Frank Marshall sont évidemment ces huit chiens de traineau dont la plupart parvint à survivre à l'abandon forcé de leur musher. Idéal en héros beau mais brisé, Paul Walker mène solidement le film et volerait presque la vedette à ses compagnons cabots. (3/5)

 

 

 

 

On n'attendait pas cela du prometteur Wayne Kramer, qui nous livre un film d'action sous influence, course-poursuite surexcitée entre un homme et un flingue qui lui échappe. Au choix, ça peut exciter ou donner des boutons. (2,5/5)
 
Pas grand chose à retenir de ce petit polar nerveux mais très ordinaire sur un marine en taule à qui on rendra sa liberté s'il chope un gros dealer. Walker y est tout à fait translucide. (1,5/5)

 

Babylon A.D. (2008)

Du roman-somme du douteux Dantec, ne reste qu'un petit film d'action clinquant et un peu idiot,qui ne fait que confirmer la déchéance de Mathieu Kassovitz. À côté, Timur Bekmambetov ressemble à un metteur en scène cohérent. (1,5/5)

 

Bien huilées, les retrouvailles de Dominic Toretto et Brian O'Conner donnent lieu à un blockbuster aussi bourrin que prévu, qui ménage son lot de scènes emballantes mais peine une fois encore à atteindre des sommets. (3/5)

 

 

 

 

 

LES SCORES

Vin Diesel  2,7 / 5
Paul Walker  2,2 / 5
Vainqueur : Vin Diesel
 

(Rappel nombre de nominations aux Oscars : égalité parfaite)  

 
 

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