Aurélien Wiik - Portrait

Lucile Bellan | 5 février 2009
Lucile Bellan | 5 février 2009

Né le 24 septembre 1980 en Normandie, d'une mère starlette des années 60 Françoise Deldick, et d'un père restaurateur, Aurélien Wiik décide très tôt que son avenir sera au cinéma. Il apparaît pour la première fois sur les écrans dans Cache cash de Claude Pinoteau à l'âge de 12 ans, puis en 1997 dans Soleil de Roger Hanin. Entre temps, il participe à plusieurs productions télévisées. A 16 ans, il quitte les études pour se consacrer pleinement à son art et lancer sa carrière.

 

Il faudra cependant attendre 2000 avant que le jeune homme ne fasse parler de lui. La même année, il apparaît dans le programme humoristique décalé de Chantal Lauby, ex-Nuls, Kitchendales mais aussi au théâtre, et au cinéma dans In extremis, première collaboration avec le réalisateur Etienne Faure. Il brouille déjà les pistes entre bellâtre et vrai acteur, et même celles de ses préférences sexuelles entre fantasme hétérosexuel dans les Kitchendales et scènes chaudes gays dans In extremis. Sans tabous, le jeune homme n'a de limites que sa passion pour le cinéma et son amour pour les œuvres qu'il a choisis.

 

 

 

En 2002, il s'affiche dans un rôle plus important de La bande du drugstore. Son nom commence à faire le tour des milieux autorisés et Sophie Marceau parie sur lui dans sa première réalisation Parlez-moi d'amour. Fort de sa popularité, il s'affiche dans des œuvres indépendantes : Ce qu'ils imaginent (2004), Sans elle... (2005) ; autant que dans un cinéma plus « grand public » : Arsène Lupin (2004), Secret Défense (2008).

 

 

 

Dans une volonté toujours plus forte de ne suivre que ses envies et ses coups de cœur, il alterne avec talent rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision mais aussi dans des genres totalement différents. En 2008, on le découvre dans le registre horrifique avec Frontière(s), « fleuron » de notre cinéma de genre à la française. Un type de cinéma qu'il semble apprécier puisqu'il est actuellement sur le tournage de Djinns, premier film de Sandra et Hughes Martin où il sera en compagnie de Saïd Tagmaoui, Thierry Frémont et Grégoire Leprince-Ringuet. Tous parachutés à l'époque de la guerre d'Algérie et victimes de forces obscures.

 

 

 

Aujourd'hui, après l'avoir admiré aux cotés du géant du cinéma français Jean-Paul Belmondo dans le film (micro-)événement Un homme et son chien il y a quelques semaines, Aurélien signe sa deuxième collaboration en compagnie d'Etienne Faure dans Des illusions. L'acteur encore enfantin dans ses traits séduit par son coté borderline, toujours sur le fil, dans sa carrière comme dans son jeu, l'homme joue sans filets allant au gré de ses envies et de ses passions. Une telle attitude n'est certainement pas dommageable et il est certain que d'ici quelques années, une carrière aussi éclectique, son charme certain et son talent indéniable sauront lui apporter la reconnaissance qu'il mérite.

 

 


 

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