Les classiques de Noël

Vincent Julé | 21 décembre 2009
Vincent Julé | 21 décembre 2009

Après le pire et le meilleur des films de Noël, voici une liste non exhaustive des grands classiques sur lesquels il est toujours bon de jeter un œil, voire les deux, pendant les fêtes.

 

 

Un jour, une bergère / Babes in Toyland (Gus Meins et Charley Rogers, 1934)

Toyland est un univers merveilleux où la création de jouets occupe la plus grande partie du temps des habitants de la joyeuse ville. Mais ce bonheur est terni par la présence du méchant Barnaby, un usurier sans coeur, qui convoite la belle et candide Bo-Beep, mais celle-ci est amoureuse du fringant Tom-Tom...

Un classique de Laurel et Hardy ressortie en 1952 sous le titre March of the Wooden Soldiers.

 

 

 

Rendez-vous / The Shop aroud the corner (Ernest Lubitsch, 1940)

Chez Matuschek et Cie, une grande boutique de maroquinerie, le jeune Alfred Kralik, l'adjoint du patron, et Klara Novak, une nouvelle employée, vont échanger une correspondance amoureuse, sans savoir qui ils sont, à l'aide de petites annonces.

 

Presque plus connu sous son titre original que sous son titre français, sans parler de son remake Vous avez un message, le film de Lubitsch dégage un romantisme à toutes épreuves, avec l'un des plus beaux couples, et sûrement le plus évident,  à l'écran, formé par James Stewart et Margaret Sullivan.  

 

 

L'amour chante et danse / Holiday Inn (Mark Sandrich, 1942)

Deux artistes de music-hall, épris de la même femme, qui est aussi leur partenaire, décident de se séparer.

 

Le duo Bing Crosby / Fred Astaire, les tubes de Irving Berlin et surtout cette chanson « White Christmas » qui remporta un Oscar et donna lieu au film Noël Blanc. Et puis aussi une chaîne d'hôtels mais bon...

 

 

 

Noël blanc / White Christmas (Michael Curtiz, 1954)

Noël 1944 : lors d'une soirée donnée pour le départ du général Waverly, Phil Davis rencontre le célèbre chanteur Bob Wallace. Par la suite, Phil est amené à la vie de ce dernier. En signe de reconnaissance, celui-ci lui propose alors de former un duo à la fin de la guerre : Phil écrira les chansons et Bob les chantera. Chose promise, chose due : les deux compères créent un spectacle télévisé à succès. Dans ce cadre, ils sont un jour amenés à auditionner Betty et Judy, deux soeurs dont le talent n'a d'égal que la beauté...

 

Le chanteur et acteur Bing Crosby, alias  Mr. Christmas, vendît 50 millions d'exemplaires de « White Christmas », pas étonnant que Hollywood ait décidé d'en faire un film, ou plus exactement ce qu'on appelle un jukebox musical.

 

 

 

Honni qui mal y pense / The Bishop's Wife (Henry Koster, 1947)

Préoccupé par la construction d'une cathédrale, l'évêque Henry Brougham néglige sa famille. En réponse à l'une de ses prières, l'ange Dudley vient à son secours. Mais il tombe amoureux de la femme de l'évêque, Julia.

 

Cary Grant en ange gardien, difficile de ne pas y croire. Pourtant, cela faillit ne pas y arriver, puisqu'il une première version du film réalisée ar William A. Seiter, où Cary Grant jouait l'évèque et David Niven l'ange gardien. Après avoir vu les rushes, Henry Koster décida d'interchanger leurs rôles. Il existe un remake, La femme du pasteur en 1996, avec Denzel Wahsington et Whitney Houston.

 

 

 

Christmas in Connecticut (Peter Godfrey, 1942)

Elizabeth Lane est l'une des critiques culinaires les plus connues du pays. Dans les colonnes de son journal, elle se décrit comme une bonne fermière travailleuse qui élève ses enfants et se démène derrière les fourneaux. Il s'agit bien sûr d'un mensonge, puisqu'elle une new-yorkaise célibataire incapable de faire cuire un œuf. C'est son ami Felix qui l'aide. Et lorsque son patron décide qu'il va passer Noël chez elle, dans sa ferme, c'est la panique.

Arnold Schwarzenegger est tellement fan de ce classique de Noël qu'il en réalisa sa version en 1992 pour la télévision.

                            

 

La cuisine des anges / We're no angels (Michael Curtiz, 1955)

Trois prisonniers s'échappent de leurs cellules pour se rendre dans une ville coloniale française avoisinante.

Humphrey Bogart retrouve le réalisateur de Casablanca pour une de ses rares comédies, où il s'en donne à cœur joie avec Peter Ustinov et Aldo Ray. Neil Jordan en fit le remake en 1990 avec Robert De Niro et Sean Penn sous le titre français Nous ne sommes pas des anges.

 

 

 

Le Miracle sur la 34ème rue / Miracle on 34th street  (George Seaton, 1947)

Doris Walker, employé de la chaîne de magasins Macy, cherche désespérément quelqu'un pour jouer le rôle du Père Noël afin d'animer sa boutique pendant les fêtes. Il embauche finalement Kris Kringle, un huluberlu qui prétend être le vrai Père Noël. Devant le scepticisme de son employeur, mais aussi de la petite fille de celui-ci, Susan, Kris décide d'aller au tribunal pour apporter publiquement la preuve de son identité...

Les jeunes générations connaissent sûrement ce classique via son remake de 1994, le quatrième. Rien de vaut mieux que se replonger dans l'original qui vous fera croire à n'importe quoi, même au Père Noël !

                         

 

 

La vie est belle / It's a Wonderful Life (Frank Capra, 1946)

Georges Bailey est au bord de la ruine. Désespéré, il veut mettre fin à ses jours et souhaiterait ne jamais être né. Clarence, son ange gardien, tombe alors du ciel et lui montre à quel point sa ville et la vie de ceux qui l'entourent auraient été différentes s'il n'avait jamais existé.

Ruine, dépression, suicide... beau programme pour Noël. C'est d'ailleurs sûrement pourquoi le film fit un flop à l'époque aux Etats-Unis. Depuis, il a prouvé à tant qu'il était l'incarnation même de l'esprit de Noël.  

 

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