Match De Niro/Pacino : qui a la meilleure filmo ?

Thomas Douineau | 10 octobre 2008
Thomas Douineau | 10 octobre 2008

À l'occasion de la nouvelle rencontre (ratée) entre Al Pacino et Robert De Niro dans La Loi et l'ordre , Ecran Large a décidé de faire le décompte des points. Qui de ces deux géants du cinéma a la meilleure filmographie ? Pour le savoir, une longue concertation, des notes attribuées et un court avis sur chacun des films des deux comédiens. On additionne le tout et on obtient une moyenne. Alors qui remporta le match ? Bob ou Al ? Réponse tout en bas...

 

 

 


 

 

Greetings (1968)
Le film de la rencontre entre De Niro
et De Palma et la création du personnage
de John Rubin, quelque peu perturbé et
accro au voyeurisme (3,5/5)
 
 
The Wedding party (1969)
De Niro et De Palma continuent à peaufiner
leur relation. Une variation en do mineur
du futur duo phare : De Niro/Scorsese. (3,5/5)
 
 
Bloody mama (1970)
Vilain petit canard de la famille de criminels
gérés par la gangsta-mom Ma Barker,
De Niro fait merveille dans une étonnante
scène aux confins de l''inceste avec
Shelley Winters (4/5)
 
 
Hi Mom ! (1970)
Le retour de John Rubin dans une critique
un peu décousue de l'influence néfaste des
médias et du besoin de célébrité, mais
quelque peu en avance sur son temps. (3,5/5)
 
 
Panique à Needle park (1971)
Pacino débute dans le domaine du film
générationnel, naturaliste et réaliste. Son intensité
y est déjà idéale dans un rôle exigeant. (3,5/5)
 
 
Le Parrain (1972)
Le film qui définit une carrière. Envers et contre tous,
Coppola impose Pacino. L'acteur lui rend au centuple
en interprétant avec Michael Corleone l'un des rôles
les plus marquants de l'histoire du cinéma. (5/5)
 
L'Épouvantail (1973)
Dans un road movie atypique, Pacino tient tête
à Gene Hackman, l'un des autres monstres sacrés
de l'époque. Généreuse et humaine,
son interprétation ne cesse d'être redécouverte. (4/5)
 

 
Mean Streets (1973)
Débuts fracassants aux yeux du grand public,
De Niro invente un personnage de petite
frappe cinglée et attachante. (4/5)
 
 
Serpico (1973)
Autre rencontre phare pour Pacino. Sidney Lumet
lui donne l'occasion d'interpréter un des rôles-clé
du genre film policier. De ceux qui inspirent
les apprentis comédiens. (4/5)
 
 
Le Parrain II (1974)
Le vrai-faux second rôle qui vole la vedette à
Al Pacino et se permet de rentrer confortablement
dans les chaussures géantes de Marlon Brando. (5/5)
 
 
Le Parrain II (1974)
L'ombre de Brando n'est plus là...Pacino « croise »
De Niro mais devient à jamais l'icône fortde la saga de Coppola.
Confirmation de la chose 16 ans plus tard avec le dernier épisode. (5/5)
 
 
1900 (1975)
Dans la fresque ambitieuse, imparfaite et passionnante,
De Niro continue à imposer sa jeunesse et son talent. (3,5/5)

 
Un Après-midi de chien (1975)
« Attica ! Attica ! Remember Attica ? ». Le souvenir de Pacino
hurlant à gorge déployée ce slogan à la meute de policier
face à lui, fait partie des grandes scènes du cinéma américain
des années 70. L'une des plus mémorables performances du comédien. (4/5)
 
 
Taxi driver (1976)
Et Scorsese transforma, déjà, son acteur fétiche
en personnage mythique et ambigu.
Une légende était née. (5/5)
 

Le Dernier Nabab (1976)
Pour son dernier film, un géant du cinéma
filme De Niro comme le dernier des géants.
De Niro brille à nouveau dans ce testament saisissant. (3.5/5)
 
 
Bobby Deerfield (1977)
Du roman-photo un peu niais de Sidney Pollack,
Al Pacino sauve les meubles en demeurant ombrageux et tout en retenu,
laissant le champ aux actrices (Marthe Keller, Anny Duperey)
pour faire passer les émotions, sauf dans une bouleversante
scène d'hôpital où l'on sent l'armure se fendre. (3/5)
 
 
New York, New York (1977)
Toujours sur le mode de la chronique qui mélange
petite et grande histoire, le duo De Niro / Scorsese
délivre encore un grand film. (4/5) 
 
 
Voyage au bout de l'enfer (1978)
Peut-être le plus grand film sur la guerre du Vietnam,
du moins dans son ampleur et sa description
des conséquences de la tragédie.
L'intensité de De Niro y atteint des sommets. (5/5)
 

Justice pour tous (1979)
Film solide de Norman Jewison où le grand Al
fait son show en avocat impulsif
prêt à tout pour faire éclater la vérité. (3,5/5)
 
 
Raging Bull (1980)
Souvent cité comme le modèle de la performance
d'acteur suprême, celle de De Niro dans Raging Bull
est entrée dans l'histoire. Par ailleurs le portrait de ce
boxeur entre grandeur et déchéance tient du chef-d'œuvre. (5/5)
 
 
Cruising (1980)
Friedkin avait longtemps décrié son acteur principal
avant de se raviser récemment (sortie du DVD).
Il était temps tant Pacino est parfait dans ce rôle de flic infiltré
hanté par son enquête au sein de la communauté gay de New York. (4,5/5)
 
 
Sanglantes confessions (1981)
Dans une intrigue inspirée du « Dahlia Noir »,
De Niro enfile la robe du prêtre pour la première fois
et joue plus avec les silences et les non-dits qu'à l'accoutumée. (4/5)
 
 
La Valse des pantins (1982)
Le tandem idéal sur un mode tragi-comique et
faussement léger, une œuvre sans cesse redécouverte. (4/5) 
 
 
Avec les compliments de l'auteur (1982)
Petit bijou de vaudeville "new-yorkais" sur les affres de la création,
Al Pacino démontre pour sa première vraie comédie
de réelles aptitudes, toujours aussi caméléon, passant du rire
aux larmes avec une aisance qui rappelle
les grands acteurs de l'âge d'or d'Hollywood. (3,5/5)
 
 
 
Scarface (1983)
Peut être le rôle le plus imité au monde. Des dizaines de répliques cultes
(« You wanna fuck with me? Okay. You wanna play rough?
Okay. Say hello to my little friend! »), un look et
des mimiques d'anthologie. « The world is yours Al ». (4,5/5)
 
 
Falling in love (1984)
Le film des retrouvailles avec Meryl Streep,
mais De Niro ne convainc pas vraiment dans
la comédie romantique sur fond d'adultère.
Heureusement que sa partenaire  était là. (2,5/5)
 

Il était une fois en Amérique (1984)
Le chef-d'œuvre écrasant par excellence,
et le sommet du De Niro habitant et transcendant
les chroniques en forme de fresque. (5/5)
 
 
Révolution (1985)
Le mal aimé. Une réputation de film maudit
qui divise. La prestation de Pacino, en revanche, est à l'image
de ce que le comédien a l'habitude d'offrir : intense. (3,5/5)
 
 
Brazil (1985)
Un second rôle inoubliable dans la perle déjantée de Gilliam,
en quelques scènes De Niro impose un personnage. (4/5)
 

 
Mission (1986)
Une Palme d'Or un peu surestimée en son temps
avec une performance déjà proche
du cabotinage pour le grand Bob. (3,5/5)
 

Angel heart
(1987)
L'archétype du rôle pouvant sombrer dans le ridicule
à chaque réplique, mais De Niro toujours en état de grâce,
s'en sort avec tous les honneurs (3,5/5)
 

 
Les Incorruptibles (1987)
C'est peut-être là que l'acteur atteignit la limite entre génie
et auto-parodie, encouragé en cela par De Palma, peu enclin à la sobriété.
La performance demeure mémorable mais ouvrit la porte à tous les excès. (4/5)
 

Midnight run (1988)
Une petite comédie policière en forme de road movie
où le duo De Niro/Charles Grodin fonctionne idéalement. (3,5/5)
 
 
Sea of love (1989)
Le duo Pacino-Barkin est pour beaucoup (tout ?)
dans la réussite mineure de ce polar trop méconnu. (3,5/5)
 
 
Jacknife (1989)
De Niro n'en a pas fini avec le Vietnam avec ce drame
plutôt bien troussé sur des vétérans de la sale guerre,
où sa confrontation avec Ed Harris fait dans le réalisme
sans tomber dans l'excès. (3/5)
 

Nous ne sommes pas des anges (1989)
Un gros faux pas où Sean Penn emprunte
aisément les mêmes tics grossiers que son aîné. (2/5)
 
 
Dick Tracy (1990)
Pacino s'amuse devant la camera de son pote, Warren Beatty.
Une prestation haute en couleurs qui détonne dans la carrière
sérieuse du bonhomme mais qui fait surtout regretter la rareté. (3,5/5)
 
 
L'Éveil (1990)
Le mélo larmoyant par excellence, le film n'est
rétrospectivement pas si indigne, surtout au vu de
ce que De Niro et Robin Williams ont commis ensuite. (3/5)
 

Stanley et Iris (1990)
Rencontre ratée entre deux grands comédiens,
De Niro et Jane Fonda filmée par un cinéaste, Martin Ritt,
au bout du rouleau (il mourra quelques mois après la sortie du film) (2/5)
 
 
Le Parrain III (1990)
Pour beaucoup, le vilain petit canard de la trilogie.
Pour les fans purs et durs de Pacino, sa prestation la plus mémorable.
On n'est pas près d'oublier l'ultime regard lancé par le chef du clan Corleone. (5/5)
 
 
 
Les Affranchis (1990)
Avec Scorsese, Robert De Niro ne semble jamais
pouvoir se tromper et délivrer autre chose que des performances inoubliables.
Encore un chef-d'œuvre, un de plus... (5/5)
 

La Liste noire (1991)
Les premiers pas derrière la caméra réussis du producteur
de Raging Bull et Rocky. De Niro est impérial en cinéaste blacklisté. (3,5/5)
 
 
Les Nerfs à vif (1991)
Comme pour compenser les innombrables collaborations intouchables,
Scorsese et son acteur fétiche s'offre une œuvre mineure
dans laquelle Bob brille pourtant en psychopathe séduisant (3/5)
 
 
Frankie et Johnny (1991)
Forcement après Michael Corleone, le rôle de Johnny
paraît maigre pour un Pacino qui forme pourtant
un joli couple avec Michelle Pfeiffer.
Comédie romantique plaisante toutefois. (3/5)
 
 
Backdraft (1991)
De Niro commence à ne jouer que sur son aura
en faisant des apparitions dans des blockbusters et
en faisant briller son nom sur l'affiche. Le pire sera à venir. (2,5/5)
 
La Loi de la nuit (1992)
Même réalisateur que pour La Liste Noire et mêmes défauts. Seule Jessica Lange sauve les meubles en étant réellement émouvante alors que De Niro ne réussit pas à faire oublier Richard Widmark. (2/5)
 
 
Glengarry Glen Ross (1992)
Dans un film choral en forme de gentille déception,
Al s'en sort avec les honneurs. Il est parfaitement crédible
dans cette guerre immobilière malheureusement loin d'être inoubliable. (2,5/5)
 
 
Le Temps d'un week-end (1992)
Le film qui aura permis de rattraper une injustice
mais Pacino recevant l'Oscar du meilleur acteur pour une œuvre
des plus insignifiantes rend la pilule toujours aussi difficile à avaler. (2/5)
 
 
Mad Dog and Glory (1993)
Par l'auteur de Henry, portrait of a serial killer, un étrange film romantique dans lequel De Niro essaie de nuance son personnage. Intéressant mais inégal. (3/5) 
 
 
L'Impasse (1993)
Les retrouvailles entre De Palma et Pacino pour un des sommets
de leur carrière respective. On est toujours autant ému
dans sa chair quand Carlito rate son train. (5/5)
 

Il était une fois le Bronx (1993)
L'acteur passe enfin derrière la caméra,
pour flirter avec la veine de son ami Scorsese.
Pour un coup d'essai, un coup de maître. (4/5)
 

Blessures secrètes (1993)
Robert de Niro est OK en père abusif mais c'est la performance
de Leonardo Di Caprio qui restera en mémoire. Comme une sorte
de passage de témoin entre acteurs italo-américains. (3,5/5)
 

Frankenstein (1994)
Grandiloquent et kitsch, Brannagh vampirise le mythe de Frankenstein.
Dans le rôle du monstre, De Niro s'impose de manière brillante (3/5)
 
 
 
 
Heat (1995)
Al Pacino et Robert De Niro enfin, un peu, réunis dans un polar
choral extrêmement ambitieux. L'une des dernières
perles indiscutables des deux acteurs. (4,5/5)
 
 
Instant de bonheur (1995)
Une prestation anecdotique. Du cabotinage et
un manque de crédibilité en vieux gâteux pour un
film totalement méconnu. À juste titre. (2/5)
 
 
Casino (1995)
Derniers feux du tandem intouchable, Casino est à la fois
un résumé et une conclusion à une collaboration phare
de l'histoire du cinéma. Immense. (5/5)
 
 
City Hall (1996)
Monsieur "A"l Pacino dans toute sa grandeur.
Surjouant son rôle de maire de New York comme si il
était le Roi Lear ou Macbeth version latine, il évite la surchauffe
car sa prestation est contrebalancée par les jeux de John Cusack
et surtout du vieux routard Martin Landau, bons compléments
de l'ogre italo-américain. (2,5/5)
 
 
Le Fan (1996)
Le début de la spirale infernale, avec l'un
des plus mauvais films de Tony Scott. (2/5)  
 
 
Looking for Richard (1996)
Devant et surtout derrière la caméra, Pacino livre
une troublante confession intime sur son art par l’intermédiaire
du plus grand tragédien que la langue anglo-saxonne
ait jamais connu. Puissant ! (4/5)
 
 
Simples secrets (1996)
De Niro se la joue guest star de luxe et laisse
Di Caprio, Streep et Keaton tenter de nous émouvoir.
Réussite plus que mitigée (2/5)
 

Sleepers (1996)
Dans le genre des mélos médiocres, un cas d'école.
De Niro assure le minimum syndical. (2,5/5)
 


Jackie Brown (1997)
D'une certaine manière, une forme de retour en grâce :
Robert De Niro serait un parfait second rôle.
Encore faut-il quelqu'un d'aussi talentueux que
Tarantino pour exploiter cette possibilité. (4,5/5)
 

Copland (1997)
Nouveau second rôle, nouveau très bon film.
Mais notre acteur est ici quasi figurant,
se faisant totalement voler la vedette par Stallone. (4/5)
 
 
Donnie Brasco (1997)
A la limite de l'auto-parodie en parrain de la mafia,
mais d'une vraie justesse dans une histoire nuancée et portée
par Johnny Depp, Al Pacino parvient ici à éviter les travers dans lesquels
Robert De Niro s'est si souvent fourvoyé (3,5/5)
 
 
Des hommes d'influence (1997)
De Niro fait ici dans la comédie satirique et politique
et écorne le monde des médias et des grands communicants
par le biais son personnage de spin-doctor cynique et blasé.
Il manquait juste un bon metteur en scène pour dynamiser tout çà. (3/5)
 
 
L'Associé du diable (1997)
Dans le cas de ce film le cabotinage domine,
là où De Niro dans Angel heart parvenait à se jouer des pièges.
Gros gâchis, mais pas entièrement de la faute de l'acteur. (2,5/5)
 
 
Ronin (1998)
Ici, c'est par une poursuite en voitures
que De Niro se fait voler la vedette. (2/5)
 

De grandes espérances (1998)
De Niro cachetonne à nouveau dans un second rôle,
certes marquant mais plutôt bref dans un film oubliable. (1,5/5)
 
 
Révélations (1999)
Pacino partage la vedette, mais se révèle à la hauteur
du chef-d'œuvre qui se déploie autour de lui.
Peut-être sa plus grande performance des années 90. (4,5/5)
 
 
Personne n'est parfait(e) (1999)
Terrible prise de conscience pour les fans,
leur idole vient de chuter de son piédestal de manière irréparable.
Pour De Niro il y a un avant et un après Schumacher. (0,5/5)
 
 
Mafia blues (1999)
Aspiré par le tout venant Hollywoodien, l'acteur va enchaîner
le meilleur et le pire en s'enfonçant dans la veine parodique.
Ici il s'agit plutôt du haut du panier grâce au savoir-faire d'Harold Ramis. (3/5)
 


L'Enfer du dimanche (1999)
Oliver Stone en mode très lourd fait son gros film sur le football américain,
il ne parvient pas à cadrer complètement les débordements de notre Al. (2,5/5)
 
 
Les Chemins de la dignité (1999)
Robert de Niro en instructeur-scaphandrier gueulard et bagarreur
mais au grand cœur, vous y croyez vous ? Nous non plus ! (1/5)
 

Mon beau-père et moi (2000)
De Niro interprète son propre personnage fantasmé
pour mieux terroriser Ben Stiller. Vaguement drôle. (2,5/5)
 

Les Aventures de Rocky et Bullwinkle (2000)
On tombe alors dans le n'importe quoi caractérisé
qui n'amuse même pas les petits enfants.
Bob a l'air de s'éclater par contre. (1/5)
 

The Score (2001)
La conjugaison des talents de Brando/Norton/De Niro
nous aurait fait fantasmer à une époque, mais ici on s'en fout un peu.
Les acteurs aussi qui font juste leur boulot sans trop se pousser. (2/5)
 

15 minutes (2001)
Ca y est, l'âge a rattrapé le héros de Taxi driver .
Le polar du troisième âge guette et il s'agit du premier
cas avéré de gâtisme. (2/5)
 

Mafia blues 2 : la rechute (2002)
On ne peut dire mieux, c'est la rechute !
Et la nouvelle routine des projets plus ou moins alimentaires. (2/5)

 
Insomnia (2002)
Complètement habité par son rôle de flic insomniaque,
Pacino permet à Christopher Nolan de signer un excellent polar,
remake d'un obscur film norvégien. (3,5/5)
 
 
Père et flic (2002)
Caton-Jones veut re-éditer le coup de Blessures secrètes
en opposant cette fois-ci De Niro au jeune James Franco.
Mais la mayonnaise ne prend pas dans ce qui reste
un mélodrame larmoyant et surtout énervant. (2/5)
 
 
S1mOne (2002)
Impeccable notre bon Al dans cette science-fiction ambitieuse
mais inaboutie. Il prouve une nouvelle fois son intérêt
pour les sujets originaux. (3/5)
 
 
Showtime (2002)
Eddie Murphy et Robert De Niro, deux ex-gloires
en pleine déchéance. Ils s'entraînent mutuellement
dans leur chute avec ce plantage de très sinistre mémoire (1/5)
 
 
Influences (2002)
Un nouveau rôle de personnage amibigüe qui cherche désespérement
la rédemption, si Al patine au début du film et surjoue de nouveau,
il finit par gagner sur la fin en faisant passer l'émotion.
Par contre le réalisateur est passé complètement à côté du sujet. (2/5)
 
 
La Recrue (2003)
Ce qui aurait pû être un affrontement subtile et classieux
entre la jeune et la vieille génération des acteurs underdog
ne réussit jamais à décoller, la faute à un réalisateur peu inspiré
qui préfère, au final, se défausser sur les femmes. Mysogine va ! (2/5)
 
 

Amours troubles (2003)

Dans ce qui reste le film qui a enterré la liaison Ben Affleck/Jennifer Lopez,

Pacino se borne à faire avec talent ce qu'il sait faire le mieux

quand on se borne à lui donner un rôle de second couteau :

balancer des répliques à l'emporte-pièce

et bouffer ses partenaires par la même occasion. (1,5/5)

 
Angels in America ( 2003)
Pour ce qui reste une des meilleurs mini-series sur le SIDA,
la composition de Al Pacino dans la peau de l'effroyable (et réel)
salopard qu'était Roy Cohn est tout bonnement époustouflante,
réussissant à inspirer à la fois dégoût,intérêt et finalement
un peu de compassion. Un de ces meilleurs rôles des années 2000. (4/5)
 
 
Le Pont du roi Saint-Louis (2004)
De Niro revêt encore la tenue de prélat avec prestance
pour un film qui tente de renouer sans succès avec la veine
du genre épique à vocation historique. (2/5)
 

 
Mon beau-père, mes parents et moi (2004)
La suite, mais en pire. De Niro subit les blagues scatos
et la bonne humeur d'un Dustin Hoffman en roue libre.
Concours de cabotinage dans des styles différents pour un résultat fort gras. (2/5)
 
 
Le Marchand de Venise ( 2004)
Trop classique, trop propre, trop carrée, cette adaptation
du Marchand de Venise rappelle les ambitions théâtrales de l'acteur.
Il y est parfait, c'est l'essentiel. (2,5/5)
 
 
Godsend (2004)
Catastrophe après catastrophe, De Niro creuse encore.
La carrière de l'acteur devient un sujet de blagues.
Ce thriller fantastique pathétique est un point de non-retour. (1/5)
 

Gang de requins (2004)
Même lorsqu'il ne fait que prêter sa voix, De Niro
choisit les mauvais projets. Un des films d'animation majeurs
les moins réussis de ces 10 dernières années. (2/5)
 
 
Two for the money (2005)
Film médiocre où Pacino et McConaughey
se font voler la vedette par Rene Russo. (2/5)
 
 
Trouble jeu (2005)
Ce film est tellement mauvais qu'il devrait être
éradiqué de la filmographie du grand Bob. (0,5/5)
 

Raisons d'état (2006)
Réaction (un peu) tardive ? On n'est jamais aussi bien
servi que par soi-même. De Niro s'offre un joli second rôle
dans son deuxième long-métrage en tant que réalisateur.
Tant mieux c'est son meilleur film de la décennie. (4/5)
 
 
 88 minutes (2007)
La catastrophe. Entouré de filles craquantes,
Pacino est à l'image de son personnage : perdu.
Logiquement, le comédien aurait du éviter de recroiser
le chemin de Jon Avnet... Raté... Voir deux films plus bas ! (1/5)
 
 
Stardust (2007)
Quitte à se parodier, autant le faire bien, et dans un (très) bon film.
Le dur à cuire regagne sa dignité en oubliant toute retenue.
Dans la fantaisie, Bob en sort grandi. (4/5)
 

Ocean's 13 (2007)
Pacino se joint à la bande des Clooney, Pitt et autres Damon
et semble très content de faire le méchant de service.
Du sur-mesure même si la machine tourne quelque peu à vide. (3/5)
 
 
La Loi et l'ordre (2008)
Mais plus dure sera la chute. Cette fois c'est la grosse débâcle, car Bob et Al pètent les plombs en chœur. Le film qu'on redoutait et qu'on n'aurait jamais voulu voir. Trop tard. (1/5)
 
 
 

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