Les étoiles (filantes) du cinéma - Part 2

Lucile Bellan | 26 septembre 2008
Lucile Bellan | 26 septembre 2008

Personne ne voit la complexité de faire du cinéma comme une jeune première. A l'affût du rôle qui fera décoller sa carrière, ou parfois tombée comme par magie sur le projet qui fera la différence, les jeunes comédiennes peuvent être à la fois un élément décisif ou une donnée secondaire à la réussite d'un film. Et après avoir crevé l'écran, il reste encore à faire son trou et à confirmer son talent par d'autres rôles non moins exceptionnels. De celles qui ont irradié la première seconde sur pellicule à celles qui rament après un premier rôle trop marquant, à l'occasion de Faubourg 36 avec la jeune Nora Arnezeder, Ecran Large vous propose un tour d'horizon de ces comédiennes pour qui le premier film a fait toute la différence

 

Retrouvez les légendaires et les "premier film, premier hit" dans la partie 1.

 

 

Celles qui n'ont pas confirmé

 

Après un premier rôle fort, difficile de faire les bons choix ou de prouver aux réalisateurs et aux producteurs qu'on est capable de jouer dans un registre différent. Parfois par choix personnel ou parfois par mauvais calcul, les comédiennes qui suivent n'ont pas su profiter de la renommée que leur premier rôle leur offrait.

 

Alors qu'elle est nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour Love Story en 1970, Ali MacGraw ne confirme pas l'essai et s'envenime dans l'alcool et les histoires d'amour ratées. Après des années dans l'ombre de ses maris et de participations à des productions télévisées, Ali MacGraw décide de faire ses débuts à Broadway en 2006 à l'âge de 68 ans.

 

 

 

Après un début fulgurant de sa carrière de mannequin dans le magazine Playboy en 1979, Dorothy Stratten est prête pour le grand écran. Elle est promise à une belle carrière à l'époque de Galaxina en 1980 mais la jalousie excessive de son ex-mari la pousse à la violer puis la tuer avant que la belle n'ait pu avoir de carrière digne de ce nom. Sa dramatique aventure est relayée en 1983 dans le film Star 80 où Dorothy Stratten est interprétée par Mariel Hemingway.

 

Après avoir été nominée comme meilleur actrice dans un second rôle aux Oscars pour sa performance dans Raging Bull en 1980, Cathy Moriarty disparaît des écrans pendant 10 ans avant de réapparaître dans la comédie Un flic à la maternelle. Elle ne joue ensuite au cinéma que sporadiquement, des petits rôles dans des films mineurs.

 

Après avoir fait dansé le monde entier et ému les ménagères avec le film Flashdance en 1983, Jennifer Beals peine à se construire une carrière. De productions télévisées en petits films, c'est en 2004 qu'elle sort enfin la tête de l'eau avec un des rôles principaux de la série The L word. Un succès critique et public a permis à la série d'être présente pendant 6 saisons avant un arrêt définitif en 2009.

 

 

 

Sans avoir eu une carrière tout à fait honteuse, Sean Young, que le public découvre avec Blade Runner en 1982, a laissé passer tellement d'opportunités qu'elle méritait sa place dans cette sélection. Malgré ses participations notables à des films comme Dune, Sens unique, Wall Street et Ace Ventura, elle passe à coté des castings des Aventuriers de l'arche perdue, de Vicky Vale dans Batman puis de Catwoman dans Batman le défi.

 

 

Celles qui durent

 

Pour celles qui, en plus d'avoir su construire une carrière sur un succès populaire et critique, ont réussi à accéder au rang d'icône du cinéma actuel. Pour elles, le temps semble s'arrêter, ce sont ces comédiennes qui durent, qui plus que des « one-night-stars » marquent et marqueront encore le cinéma moderne.

 

A partir de 1978 et de Voyage au bout de l'enfer, Meryl Streep affiche une carrière exemplaire. Encore d'actualité à ce jour, c'est aussi la comédienne la plus nommée aux Oscars avec 14 nominations dont 2 victoires.

 

 

 

La même année Jamie Lee Curtis devient l'icône d'un pan entier du cinéma avec Halloween, le slasher culte de John Carpenter. Après avoir beaucoup apporté au cinéma d'horreur pendant presque 20 ans, la scream queen se tourne maintenant vers un cinéma plus familial avec Freaky Friday et Un Noël de folie !

 

Actrice très éclectique, c'est avec le premier volet de la série Alien que Sigourney Weaver est révélée au grand public. Avec les années, on la découvre autant à l'aise dans des rôles de femmes fortes (Alien, Working Girl) que dans des comédies (S.O.S. fantômes) que dans des rôles plus engagés (Gorilles dans la brume, Snow cake).

 

Il a suffi d'un casting passé au hasard à l'âge de 13 ans pour que Sophie Marceau explose sur grand écran avec La Boum en 1980. Depuis, il ne peut plus se passer d'elle, en France, à Hollywood et même maintenant derrière la caméra.

 

Avec comme premier essai, un film érotique de David Hamilton (Premiers désirs, 1984), Emmanuelle Béart a du prouver que son jeu était au moins égal à sa plastique. Et ce fut chose faîte avec Manon des Sources qui la propulse au rang d'icône du cinéma français. Encore aujourd'hui.

 

 

 

Les bombasses phénomènes

 

Plus grâce à leur plastique irréprochable qu'à leur talent d'actrice (pas inexistant quand même), ces comédiennes ont accroché l'œil des cinéphiles comme des producteurs et s'assurent donc une pérennité dans le milieu. Mais il faut dire aussi que leurs formes apportent beaucoup, à leur manière, à l'histoire du cinéma.

 

Grâce au film de Mario Bava, Le masque du démon en 1960, le public découvre celle qui deviendra une des plus grandes scream queen du cinéma d'horreur gothique italien : Barbara Steele.

 

Dans James Bond contre Docteur No en 1962, une sirène en bikini sort de la mer et entre dans l'inconscient de tous les hommes de l'époque : c'est Ursula Andress. Fantasme vivant, sa scène est même reprise par Halle Berry dans Meurs un autre jour, la comédienne est encore actuellement en exercice.

 

 

 

Avec les années, Salma Hayek a prouvé qu'en plus de son physique rebondi exposé dans Desperado en1995, elle possédait un cerveau et un sacré sens des affaires. Engagée dans des combats humanitaires et productrice de télévision comme de cinéma, Salma Hayek est aussi une des quatre actrices hispaniques à avoir été nominée à l'Oscar de la meilleure comédienne,  pour Frida en 2002.

 

Après un petit rôle dans un film Disney et dans l'ombre de Lindsay Lohan avec Journal intime d'une future star, Megan Fox dépasse le maître et fait presque de l'ombre aux robots de Transformers où le public la découvre : jeune, sexy et brunette. Depuis, à force d'interviews et de séances photos épicées, la jeune femme se révèle hyper sexuée, désirable et capable de tout en ce concerne sa carrière naissante.

 

 

 

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