Sylvester Stallone : Ses meilleures scènes

Laurent Pécha | 17 août 2010
Laurent Pécha | 17 août 2010

A l'heure où Expendables : unité spéciale débarque sur nos écrans, Ecran Large a voulu revenir sur la carrière du Sly en proposant un top ten de ses meilleures scènes. Principalement axé sur les deux franchises cultes qui ont fait la renommée internationale de l'acteur, ce classement a volontairement omis de citer tous les épisodes des sagas pour éviter de ne proposer que du Rocky ou du Rambo et ainsi pouvoir faire la lumière sur des films plus méconnus de la carrière de Stallone (Nighthawks en étant l'exemple parfait). Vous n'avez plus qu'à cliquer sur les photos pour découvrir les extraits sélectionnés.

 

 1-  Rocky

Pour plusieurs générations, gravir au pas de course les escaliers du musée des Arts de Philadelphie demeure le symbole du triomphe de la volonté à l'américaine. Tout ce qu'incarne Stallone est là, dans cet enthousiasme solitaire, dans ce déploiement physique soutenu par une détermination en acier. Portée par la superbe musique de Bill Conti, la scène est sans doute la plus emblématique de la carrière de Sly.

 

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2 - Rambo

John Rambo n'est pas une machine. Ou du moins, il ne l'a pas toujours été. Il incarne au contraire la souffrance de ces fameux vétérans du Viêt-Nam, souvent rendus quasiment fous par les épreuves qu'ils ont traversées. C'est lors de son monologue final que Stallone délivre sa performance d'acteur la plus saisissante et aussi toute la perspective nécessaire pour apprécier le personnage ambigu qu'est Rambo.

 

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Rambo 2 : La mission

Le film de tous les excès. Le film qui complique la tâche d'opter pour l'extrait le plus emblématique de l'œuvre. Cela aurait pu être Rambo camouflé dans la boue. Cela aurait pu être Rambo hurlant sa « joie » après avoir explosé de son hélico l'intégralité du camp de prisonniers. Sans parler d'un choix de réplique culte (« Ce que vous appelez l'enfer, il appelle ça chez lui »). Finalement, c'est le massacre du chef vietnamien à coup de flèche explosive qui remporte la palme de la séquence la plus jouissive de la filmo de Stallone.

 

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- Copland

Avec Copland, Stallone accepte (enfin) de vieillir. Il se met à écouter Bruce Springsteen et fait face à son statut de potentiel has-been. Dans la peau du flic d'une ville de flics, diminué physiquement et psychologiquement, l'acteur tient la dragée haute à un casting quatre étoiles. Artistiquement, c'est un sommet, humainement, Sly y gagne une sympathie nouvelle. Mais la réflexion n'exclue pas l'action, comme le prouve le gunfight final. Rendu totalement sourd, le shérif de ce western contemporain délivre la justice dans une brume sonore qui ne masque qu'en partie la brutalité des impacts.

 

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- Rocky Balboa

Avec Rocky Balboa, Stallone retrouve à la fois l'émotion du premier film, mais aussi l'intégrité artistique dont il rêvait depuis des décennies. Bilan d'une vie, l'œuvre joue tout autant sur la nostalgie que sur la rage. Avant de quitter la scène, Rocky/Stallone s'offre un baroud d'honneur dont l'issue lui importe peu. C'est dans le geste même que tout s'accomplit. Le résultat de ce dernier combat peut lui être défavorable, il l'accepte avec la même sérénité et la même classe.

 

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- Cliffhanger

Un bon héros doit trouver sa motivation dans un traumatisme originel. Le choc de Cliffhanger est particulièrement réussi. A tel point qu'il fait de l'ombre à l'ensemble du film. C'est à bout de bras que Stallone tient la vie d'une jeune femme. Situation extrême, magnifiée par le décor montagneux. Très satisfait de son clou dramatique, Renny Harlin fait durer la scène longtemps, très longtemps. Jusqu'à son inévitable dénouement.

 

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- Rocky 4

La fin d'un cycle. Alors au sommet du box-office, Stallone allait doucement mais sûrement glisser dans le versant sombre de sa carrière. Rocky 4 est « l'apothéose » de la Sly mania avec un combat anthologique contre Drago où tous les excès sont permis et excusés.

 

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- La course à la mort de l'an 2000

C'était avant le succès phénoménal de Rocky mais après les débuts olé olé de L'Etalon italien. Un rôle secondaire pour Sly mais son seul rôle de vrai méchant (ok, la même année, il jouait l'homme de main de Capone). On n'est pas près d'oublier la présentation rageuse de Machine Gun Joe à un public en délire.

 

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- Les Faucons de la nuit

Film oublié dans la filmo du Sly, Nighthawks lui donne en 1981 l'occasion de se la jouer Serpico au niveau du look et de nous offrir une chasse à l'homme haletante avec rien de moins que le futur réplicant le plus dangereux du monde (Rutger Hauer). La preuve avec la course-poursuite dans le métro.

 

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- Cobra

Le film a de sérieux détracteurs mais aussi de grands fans (Patrick). Il offre surtout à Stallone la possibilité de rendre hommage à une de ses idoles, Clint Eastwood. Cobra, c'est la version comic book de l'inspecteur Harry et si ce dernier balance du cultissime « Do I feel lucky? Well, do ya, punk? », Sly n'est pas en reste avec son  « You're the disease, and I'm the cure. »

 

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