Avant le Palmarès…
Voilà la situation : il est 17h39, jour de l’annonce du palmarès du festival de Cannes. Habillé en smoking, je n’ai pas encore de place pour assister à la cérémonie qui a lieu dans une heure (je ne vais pas revenir sur les United Colors of Cannes) mais je ne désespère pas de grimper lentement une nouvelle fois les marches (en sachant qu’hier, Morgan Freeman était devant moi et avant hier, Jim Jarmush était derrière moi, à qui le tour ?)
En ce qui concerne le palmarès, la donne a un peu changé depuis la vision du premier film de Tommy Lee Jones, hier soir, deuxième coup de poing avec le film de Wenders, mais véritable premier choc. Voilà enfin un nouveau cinéaste qui filme avec la même rage qu’un Peckinpah, qu’un Ford et, pour être franc, son long-métrage est de la trempe des meilleurs films de Leone. Peut-être que ce sera le seul film de l’acteur Tommy Lee Jones, tant son film transpire la rage. La dernière fois qu’on avait senti cela, c’était en voyant le premier film de Sean Penn, The Indian runner. Bon, il faut que je file et on croise les doigts pour Tommy Lee Jones !
Le Palmarès du 58e Festival International du film de Cannes
Palme d’Or :
L’Enfant de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Grand Prix
Broken flowers de Jim Jarmusch
Prix d’interprétation féminine :
Hanna Laslo, pour Free zone de Amos Gitaï
Prix d’interprétation masculine :
Tommy Lee Jones, pour Trois enterrements de Tommy Lee Jones
Prix de la mise en scène :
Caché de Michael Haneke
Prix du scénario :
Guillermo Arriaga, pour Trois enterrements de Tommy Lee Jones
Prix du jury :
Shangai dreams de Wang Xiaoshuai
Caméra d’or (ex-aequo) :
La Terre abandonnée de Vimukthi Jayasundara
Toi, moi et tous les autres de Miranda July
Palme d’Or du court-métrage :
Podorozhni de Igor Strembitskyy
Mention spéciale : Clara de Van Sowerwine
Mr Brown