Tout Spielberg sur Écran Large
À l'occasion de la sortie en salles d'Indiana Jones et le royaume de cristal, nous réactualisons notre dossier sur Steven Spielberg. Écran Large revient sur la carrière dense et éclectique d'un réalisateur devenu, en 25 films, un, si ce n'est LE nabab d'Holywood. Si, de part le monde, son oeuvre a été souvent qualifiée de commerciale ou de naïve, tout le monde s'accorde à lui reconnaître un sens inné de la mise en scène et un talent inégalé de conteur. À la lueur de ses derniers films, ce dossier est une manière de montrer la place importante qu'il occupe dans le cinéma mondial. Si sa filmographie comporte quelques accrocs, force est de constater que le Peter Pan d'Hollywood a réussi à divertir à bon escient des milions de personnes dans le monde, donnant au cinéma populaire ses lettres de noblesse. Au travers de son portrait, de l'ensemble de sa filmographie en DVD testée, comparée et commentée (vous permettant de choisir parmi les meilleures éditions parues de ses films), Écran Large vous offre un retour sur toute la carrière de Steven Spielberg...
Laurent Pécha :
Les Dents de la mer parce que c'est un modèle de mise en scène et parce que le film m'a tout simplement traumatisé avec la peur de ce qu'il y a sous la surface durant des années.
Thomas Douineau :
Les Dents de la mer parce-qu'on ne voit rien et que l'on imagine tout. Un chef d'uvre de mise en scéne, tout simplement.
Francis Moury :
Mon Spielberg préféré est Duel parce qu'il adapte une idée de Richard Matheson et parce qu'il est aussi la matrice thématique comme technique des Dents de la mer, le second et dernier grand film fantastique de Spielberg.
Didier Verdurand :
Les Aventuriers de l'arche perdue. Parce que c'est le premier Spielberg que j'ai vu.
Vincent Julé :
La Trilogie Indiana Jones, symbole du cinéma d'aventure à l'état pur : classe, trépidant, dilettante, ludique, violent, cocasse, décomplexé.
Sandy Gillet :
Duel : sans cesse copié jamais égalé. Sans conteste le meilleur film de son auteur.
Stéphane Argentin :
La Trilogie Indiana Jones parce que quelque soit ses films, Steven Spielberg a toujours été avant tout un formidable conteur d'histoires. Et que lorsqu'il le fait avec un tel panache, on en redemande forcément.
Julien Foussereau :
La Guerre des
Mondes reste à mes yeux le meilleur Spielberg de ces vingt dernières années,
celui où il se débarasse de sa mue d'innocence parfois gênante. La Guerre des
Mondes synthétise toutes les peurs d'un cinéaste de moins en moins dupe sur la
part de monstruosité de l'Homme.
Jean-Noël Nicolau :
Empire du soleil, le film qui fait le lien entre les
penchants les plus durs et les plus naïfs du réalisateur. Un film de guerre et
d’enfance, aérien et cruel, d’une beauté incroyable.
Critique Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Indiana Jones, retour sur les trois premiers volets
Le Dr. Jones et les femmes
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FILM | RECETTES USA | ENTRÉES USA | ENTRÉES FRANCE | ANNÉE | |
1 | E.T. (+ reprises) | 435,1 | 138 662 000 | 8 938 000 | 1982 |
2 | JURASSIC PARK | 357,1 | 86 206 000 | 6 513 000 | 1993 |
3 | LES DENTS DE LA MER | 260,0 | 126 829 000 | 6 261 000 | 1975 |
4 | LES AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE | 242,4 | 71 551 000 | 6 397 000 | 1981 |
5 | LE MONDE PERDU | 229,1 | 49 910 000 | 4 847 000 | 1997 |
6 | IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN | 216,5 | 45 747 000 | 4 131 000 | 1998 |
7 | INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE | 197,2 | 49 665 000 | 6 248 000 | 1989 |
8 | INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT | 179,9 | 53 533 000 | 5 683 000 | 1984 |
9 | ARRÊTE-MOI SI TU PEUX | 164,6 | 27 416 000 | 3 585 000 | 2005 |
10 | MINORITY REPORT | 132,1 | 22 732 000 | 3 611 000 | 2002 |
TOTAL (Impressionnant !!!) | 2 414 | 672 251 000 | 56 214 000 |
Les recettes salles sont en millions de dollars.