Le réalisme magique et le cinéma d'Alfonso Cuarón
A l'occasion de la sortie du DVD de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban,
l'occasion était trop belle pour nous de vous faire partager le mémoire
de maîtrise de l'un de nos journalistes sur Alfonso Cuarón.
Si le réalisateur semble rencontrer, depuis son précédent film Y Tu Mama Tambien,
un accueil positif tant au niveau du public que de la critique, c'est
oublier un peu vite les déconvenues qui ont émaillé son début de
carrière. Sa poétique et rêveuse Petite princesse n'aura que trop peu rencontré le public alors que le lyrique De grandes espérances (adaptation
moderne de l'oeuvre de Charles Dickens), doté d'un casting pourtant
plus que prestigieux, se sera vu assassiné par une critique trop mal
éduquée vis-à-vis du mélodrame et du travail subjectif de son
auteur/réalisateur.
Avec l'exercice aujourd'hui proposé, c'est tout un pan de la culture
sud-américaine qui se dévoile et toute une notion, qui semble étendre
ses longues branches à travers la forêt cinématographique, qui est
décortiqué. Sans se limiter au cinéma d'Alfonso Cuarón, ses
récurrences, ses thématiques, ses choix artistiques musicaux (Patrick
Doyle) ou photographiques (Emmanuel Lubezki), ce travail de longue
haleine traite de nombreux arts (littérature, peinture, poésie
) et met
à jour les origines et les caractéristiques de ce fameux réalisme
magique
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