Scream 6 : 5 choses nulles qu'on ne veut plus voir dans la saga Ghostface

La Rédaction | 12 mars 2023
La Rédaction | 12 mars 2023

Scream VI  a débarqué en salles seulement un an après le cinquième volet, et comme toutes les sagas d'horreur, ses mécanismes de plus en plus connus commencent sérieusement à battre de l'aile. Petit récapitulatif des clichés dont Ghostface devrait se débarrasser pour reprendre du poil de la bête.

ATTENTION SPOILERS

 

 

1. LE piège des Scènes d'intro

Le premier Scream avait presque tué le game avec une scène d'intro magistrale, qui est immédiatement entrée dans l'histoire du genre. Scream 2 avait miraculeusement réussi à passer après, avec une scène aux antipodes, mais tout aussi mémorable. Depuis, c'est la dégringolade, même si chaque film a essayé de sortir une nouvelle carte.

Scream 3 : le modificateur de voix, pour piéger les victimes. Scream 4 : le vertige du meta, avec un film dans le film dans le film. Scream 5 : une copie presque conforme du premier Scream, mais avec une victime qui survit. Scream 6 mélange plusieurs de ces ingrédients, avec une intro dans l'intro, et un tueur dans le tueur. De quoi bafouer une des grandes règles de la saga, en révélant le visage du meurtrier au bout de quelques minutes... avant qu'il ne soit trucidé par le vrai tueur juste après.

 

Scream VI : photo, Samara WeavingA Girl Walks Home Alone at Night

 

Dans tous les cas, depuis Scream 3, il y a un même problème : les scènes sont beaucoup trop faciles, les morts beaucoup trop simples, et la tension beaucoup trop négligée. Cette obligation de faire le petit malin avec une idée directrice semble passer avant le reste, comme si la théorie primait sur la scène elle-même ; comme si l'objectif premier n'était plus de créer la peur et la surprise, mais de provoquer un sourire complice du public, en le laissant à l'extérieur de la scène. On n'est plus avec le personnage, à la merci de Ghostface, mais avec les réalisateurs et scénaristes, en train de réfléchir le concept de Ghostface.

Ainsi, toutes les intros de Scream sont désormais calquées sur les mêmes pauvres jeux avec deux couloirs, trois portes et un jumpscare. Une fois passé l'effet de mise en abime au début de Scream 4, les morts de Marnie et Jenny sont parfaitement classiques. Sans prendre en compte la survie de Tara (qui en plus n'est pas du tout prévisible vu ce qu'elle se prend), la scène d'intro de Scream 5 est une simplette modernisation du premier Scream. Et une fois dans l'appartement des tueurs, Scream VI n'a absolument plus rien à montrer et vendre.

 

Photo Anna Paquin, Kristen BellOn a aussi le droit de trouver cette intro très nulle


Ce n'est sûrement pas un hasard si toutes les intros ont eu pour décor principal une maison, à l'exception de Scream 2 (dans un cinéma) et Scream 6 (qui commence dans une ruelle... mais finit dans un appartement). Il y a un vrai déficit d'imagination et d'audace dans ces ouvertures, et plus personne ne semble chercher à véritablement remettre la peur et la tension au centre.

Certes, la longévité de la franchise incite à toujours plus prendre du recul sur les événements, mais une petite dose de premier degré serait bienvenue. Surtout quand la trilogie avait pris soin de se renouveler en changeant de décor, et surtout quand Wes Craven et Kevin Williamson ont touché un sommet de meta dès Scream 4. Il faut passer à autre chose et sortir des sentiers battus là.

 

Scream 2 : Photo Mekhi Phifer, Jada Pinkett SmithLe miracle d'une intro à la hauteur du premier Scream

 

2. les explications des règles du jeu

L’une des scènes cultes (et brillantes) du premier Scream montrait le personnage de Randy, geek fan de films d’horreur, expliquer à ses petits camarades les tropes classiques d’un slasher, de manière à ce que tous sachent à quoi s’attendre dans l’histoire de leur propre film. Une scène qui a fait date, puisqu’elle incarne parfaitement l’essence méta du film et de la saga. Elle fait office de dialogue presque direct avec le spectateur et lui pointe du doigt les codes que le film va s’amuser à déjouer ou à respecter.

 

Scream : photo, Jasmin Savoy BrownRandy junior

 

Comme chaque film de la saga a pour ambition d’être toujours plus méta et d’actualiser ces fameux codes à son nouveau statut (suite, trilogie, quadrilogie, etc.), ils comportent tous leur scène “à la Randy”, pendant laquelle un personnage expose de nouveau les règles du jeu qu’ils sont en train de vivre. Le problème, c’est que quand on a déjà brisé quinze fois le quatrième mur, il ne reste plus grand-chose à casser si ce n'est les attributs reproducteurs du spectateur, et que plus la saga avance et plus ces séquences se changent en (très) pâles copies des précédentes.

Dans Scream VI, ce monologue tenu par Mindy (la nièce de Randy, car chacun sait que le nerdisme est héréditaire) atteint des sommets de vide et de redite. D’autant plus qu’il est déclamé dans la joie et la bonne humeur, Mindy s’extasiant sur les poncifs qu’elle est en train de réciter, alors qu’il est question des morts brutales des personnes de son entourage et de la menace qui pèse sur les amis auxquels elle parle. La preuve de trop qui confirme que la saga doit enterrer ces séquences gênantes avec le personnage de Randy et débarrasser sa narration de cette lourdeur pachydermique.

 

Scream 4 : Hayden PanettiereKirby's adventure 

 

3. Les 400 coups (de couteau) sans gravité

Oui, les personnages de Scream ont toujours été bénis d'une solidité corporelle proportionnelle à leur stupidité. Quitte à prendre les pires décisions, autant pouvoir essuyer leurs conséquences. La pauvre Gale par exemple, encaisse aussi bien les coups de poignards hargneux que les baffes. Mais les derniers opus ont poussé le bouchon bien trop loin, au risque de verser dans la parodie involontaire, ou dans la facilité narrative pur jus.

C'est bien simple : dans Scream VI, seuls les seconds couteaux sont aiguisés, seuls les seconds rôles sont autorisés à périr. Les autres auront forcément la vie sauve, qu'importe le nombre de plaies béantes dispersées sur leur thorax, ou le type d'organe perforé. Un cliché qu'on pardonnerait presque si cela ne tuait pas dans l'oeuf tout suspense, en plus de saboter pas mal de scènes de meurtres ou même le moindre enjeu émotionnel. Le fameux "Core four" est proprement invincible.

 

Scream VI : photo, Courteney CoxLa routine, quoi

 

Preuve en est de la fausse mort de Chad – dont les abdos en kevlar avaient déjà absorbé 7 coups de couteau dans le film précédent –, sacrifice héroïque fantoche... qui perd de fait tout impact et décrédibilise la moindre attaque de Ghostface. À partir du moment ou quelqu'un se fait transformer en kebab par deux Ghostface synchrones et revient faire une blagounette après le climax, difficile de s'inquiéter pour qui que ce soit, comme dans une partie de Mortal Kombat saupoudrée de twists fumeux.

Voilà qui rend également encore plus absurde le modus operandi des tueurs, puisqu'ils avouent eux-mêmes qu'ils vont être contraints d'aller achever leurs victimes à la peau dure à l'hôpital pour accomplir leur vengeance. Quand la mort n'a plus aucun sens, la violence est forcément moins viscérale.

 

Scream VI : photoCoup dans le vent

 

4. les auto-références lourdingues

Qui dit “méta” dit “références”, bien sûr. Les films de la saga n’ont de cesse, et c’est cohérent, de tisser des liens entre la réalité du spectateur et celle du film. Tout le récit s’y emploie, ne serait-ce qu’à travers l’apparition de la franchise “Stab” dans Scream 2, qui est le Scream des personnages. En faisant état de sa propre existence au sein des films, la saga s’engage forcément à faire référence à ses propres épisodes et à sans cesse prendre en compte son propre héritage dans chaque nouvel opus. Il en ressort un jeu à la fois amusant et profond sur le propos du film et sa portée.

Malheureusement, comme beaucoup des ficelles de la saga, celle-ci s’use aujourd’hui dangereusement, et ce qui était une idée géniale dans les premiers volets s’est petit à petit changé en paresse d’écriture criante. Comme beaucoup de séries de films qui s’essoufflent, les Scream tentent par tous les moyens d’exploiter la nostalgie et de revenir aux formules qui ont fonctionné dans la trilogie originale, sans jamais réussir à maintenir le niveau.

 

Scream 2 : Photo Courteney Cox, David Arquette, Jamie KennedyLes adieux à Randy

 

C’est le cas dans Scream 4, par exemple, lorsque les deux tueurs se blessent l’un l’autre pour faire croire qu’ils sont les victimes, à la manière de Billy et Stu. Dans le cinquième, le fait de ramener les personnages dans la maison du premier film enferme aussi le dénouement dans une référence globale handicapante. Dans le sixième opus, la séquence du parc tente de reproduire le suspense de l’excellente scène de Scream 2 qui voyait Randy mourir. Les personnages y font directement référence, avec une gratuité confondante au sein du scénario, et mettant davantage en lumière le problème qu’autre chose.

Mention spéciale également à toutes les séquences ayant reproduit le légendaire coup de poing de Sidney dans la figure de Gale, l’un des moments phares du premier film. Encore une fois, c’est le sixième volet qui pèche particulièrement dans cette référence forcée qui tombe comme un cheveu sur la soupe d’un fan-service sans cervelle. Un type d’automatisme à évacuer au plus vite pour libérer la saga des auto-références qui sont davantage devenues des boulets qu’un discours.

 

Scream : photo, Melissa BarreraLa maison de Stu(pide)

 

5. Les twists pétés

Chaque fois, c'est la même chose. L'intrigue s'épaissit, le champ des possibles s'ouvre... et le spectateur s'attend à un twist un minimum original. Mais non. C'est un membre de famille vengeresse, un demi-frère caché, une cousine en quête de notoriété, des fans de Zack Snyder ou des membres de famille vengeresse. La saga, qui doit pourtant sa popularité à ses révélations finales, ne fait jamais dans l'inédit, quitte à recycler le même twist deux fois dans deux villes différentes.

Ce ne sont pourtant pas les occasions de donner le change qui manquent. D'ailleurs, certaines pistes envisagées pendant les premiers actes sont plus inventives que les véritables conclusions. Dans Scream 4, le sous-texte sur l'émergence du found-footage et du torture-porn est vite balayé. Dans Scream VI, la méthodologie des tueurs (un masque de chaque film sur chaque scène de crime) porte à croire que le coupable tentera de pérenniser la franchise dans laquelle il évolue (hypothèse liée au thème du film !). Retour à la case revanche, sans passer par la case originalité.

 

Scream 4 : photo, Emma RobertsLe personnage qui aurait pu changer la formule... dans le scénario jeté à la poubelle

 

Même les twists qui essaient de raconter leur époque, les évolutions du cinéma hollywoodien et les obsessions de son public, comme celui du Scream de 2022, échouent à faire preuve de la moindre subtilité. Les tueurs, encore au nombre de deux et encore présents dans l'entourage des héros, sont caractérisés comme des clichés de geeks intolérants, tous droits sortis d'un reportage M6 des années 2000. Il serait temps de changer la formule, aussi bien en termes de thématique que de structure.

Car la seule chose plus exaspérante que les twists crétins, ce sont les monologues des différents Ghostface (ou de leur tuteur légal), forcés d'expliciter pendant trois plombes pourquoi ils ont trucidé tous ces seconds rôles. Une obligation de plus en plus mécanique, qui enferme la saga dans les codes qu'elle pastichait autrefois.

Tout savoir sur Scream VI

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commentaires
Jess
23/03/2023 à 16:30

Je suis pas d'accord avec certain point ,par exemple enlever les modificateyr de voix et la scène du début c'est tellement la base de Scream faut changer

Trashyboy2
14/03/2023 à 08:19

@Morcar a parfaitement bien résumé ce que je peux penser, notamment concernant la survie de Chad.
Non non et non!!! Comme il l'a dit, déjà dans le 5 c'était abusé. Mais alors là, le faire survivre à un tel assaut décrédibilise tout.
Idem pour sa sœur, alors que le tueur aurait pu achever le travail. Même si oui, niveau enjeux dramatiques, la faire survivre et voir son frère mourir aurait pu être hyper intéressant pour la suite.

Enfin, ras le bol de les voir plaisanter après des attaques, et se remettre de la.mort de leurs proches en deux temps trois mouvements, limite à être prêts à repartir dans une nouvelle romance (Mindy/Kirby?).

Cidjay
13/03/2023 à 16:55

de mémoire, la scène d'intro du 5 avait d'original de laisser survivre la victime, ce qui n'avait jamais été fait dans les précédents.

Marvelleux
13/03/2023 à 11:02

Les scènes d'intro des scary movie restent mémorables

Boddicker
13/03/2023 à 10:44

Ah parce que vous voulez quand même toujours en voir d'autres?!

Morcar
13/03/2023 à 10:13

@Ghostface, comme toi j'ai beaucoup apprécié ce 6è volet, qui apporte son lot d'originalité malgré tout, mais il faut admettre qu'on reste quand même énormément dans les classiques de la franchise. Je redoutais que ce film perde tout ce qui faisait l'esprit de Scream, mais pour finir je trouve qu'ils ont trouvé un bon équilibre entre renouvellement et respect de la franchise, là où le précédent était surtout très respectueux de la franchise.
Pour le prochain, il va falloir qu'ils abandonnent quelques codes de la franchise pour proposer un peu plus d'originalité encore, sinon on va tourner en rond. Par contre, qu'ils gardent ce Ghostface plus brutal, comme dans le 6, car ça c'était vraiment très bon !

Morcar
13/03/2023 à 10:10

J'ai beau avoir beaucoup apprécié Scream 6, je vous rejoins à 100% sur tout cet article, surtout sur les points suivants..

1- Pour les scène d'intro, j'approuve à 100%, surtout quand vous dites "On n'est plus avec le personnage, à la merci de Ghostface, mais avec les réalisateurs et scénaristes, en train de réfléchir le concept de Ghostface." En effet depuis le 3, on est dans des schémas très classiques, et on ne frissonne plus du tout pour la ou les victime de Ghostface.
Dans le 6, avec ce tueur à nouveau plus brutal, on aurait pu espérer autre chose. Pour le coup, le potentiel de New-York et de leur slogan "A New-York, personne ne vous entendra crier" n'a pas du tout été exploité à renvoyant l'intro dans un appartement. Ils auraient pu jouer avec leur idée de placer l'action au moment d'Halloween, avec quantité de gens déguisés dans la rue, et par exemple nous faire une scène dans l'esprit du 2, avec la cible poursuivie dans la rue, demandant de l'aide à des passants croyant à un coup monté, et assistant au meurtre (pourquoi pas en filmant même avec leurs portables comme quand Kick-Ass se bat pour la première fois) avant de se rendre compte une fois que Ghostface soit tranquillement parti qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie.

2- Là encore je vous rejoins totalement. Dans le premier film, Randy énonce ces règles alors qu'il n'y a encore eu qu'une seule tuerie, sans songer un instant en listant ces règles qu'ils sont eux-même dans un slasher. Dans le 2, il en parle avec Dewey avec un ton plus sérieux, car il sait maintenant qu'il va réellement y avoir d'autres meurtres.
Dans les 5 et 6, Mindy énonce ces règles avec un peu trop de désinvolture, je trouve. Après autant de vagues de meurtres, elle ne devrait pas parler de ça avec autant de légèreté. Et puis comme vous dites, on a fait le tour de toutes les règles possibles. A la limite, la nouvelle règle devrait même être "Et si le tueur ne respectait aucune règle du film d'horreur !"

3- Encore une fois, je ne peux qu'approuver. Déjà à la fin du 5, j'avais trouvé la survie de Chad exagérée. D'après ce que j'ai lu, il était d'abord prévu que le personnage meurt puis comme ils ont aimé l'acteur les scénaristes et réalisateurs ont décidé de le sauver, un peu comme Dewey à la fin du premier film. Mais Dewey avait pris un couteau dans le dos, Chad a été plusieurs fois poignardé. Certes, l'arrivée de la voiture de Sam, Tara et Richie a coupé Ghostface dans son élan, mais quand même...
Dans le 6, j'ai trouvé la mort de Chad très classe, avec ces deux Ghostface (pour la première fois on les voit à 2, ce qui donnait à la scène une atmosphère encore plus inquiétante). J'ai souri en voyant qu'il s'en sortait, me disant que ça faisait clin d'oeil à Dewey qui avait aussi connu ce sort par deux fois dans le 1 et le 2, mais ils auraient au moins pu le montrer dans un plus piteux état. Même chose pour sa soeur qui débarque après avoir été éventré dans le métro, comme si elle n'avait pris qu'un coup dans l'épaule.
Le souci, c'est qu'avec toutes les ressemblance entre Scream 2 et 6, s'ils avaient fait mourir Mindy on aurait dit que c'était copié sur celle de Randy dans le 2. On se rend donc compte qu'à force quoi qu'ils fassent ça risque de rappeler un précédent film. Du coup les scénaristes ne font mourir ni l'héroïne, ni leur meilleure actrice dont le succès grimpe en flèche, ni la Randy pour ne pas copier, ni le nouveau Dewey. C'est dommage car la mort de Chad aurait eu un sacré impact pour la suite, je trouve. Entre Tara qui se rapprochait de lui et Mindy qui aurait perdu son jumeau, il y avait de quoi faire.

Cinéphile en colère
12/03/2023 à 22:56

+ 1000 et amen avec tout ce qui à été évoqué. Cependant je doute sérieusement que le cahier des charges de cette licences ai encore de la place pour l'originalité. Comme pour toutes les pires licences actuellement en développement, tout est calculé pour ne jamais emmener le spectateur trop loin de sa zone de confort.

Jayce
12/03/2023 à 22:04

Pour une fois d'accord avec vous
le monologue de Mindy ridicule ..
la révélation des tueurs marre de l'oncle du cousin de la soeur qui a fait du mal au précédent ghostface pour pouvoir vraiment innover ça aurait dû être Sidney derrière le masque ou alors qu'elle soit la première victime du prochain film et même là j'ai peur qu'ils foirent a nouveau vu qu'ils ont émis l'hypothèse que stew n'était pas mort et nous spoile le prochain tueur même si il revenait serait génial mais accompagné de qui ?
Bref pas beaucoup d'inspiration niveau scénario

Dr.Zaius
12/03/2023 à 18:03

Règle 1, on ne fait plus de suite quand le chiffre ne peut pas se compter sur une main.
Règle 2, on embauche un bon scénariste.
Règle 3, on embauche un bon réalisateur.
Règle 4, on embauche des acteurs compétents.
Règle 5, on laisse Courtney Cox chez elle.
Règle 6, on décide de ne plus aller voir ses bouses pour avoir des nouveautés.
Règle 7, on revoit le premier pour bien mesurer le fossé qui sépare ce film de cet étron.
Règle 8, toutes ses règles valent aussi pour les Marvels, les Fast and Furious, le DCU...les Jurassic
machins choses etc...(liste a compléter..................................................).

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