Le Visiteur du futur a t-il eu suffisamment de succès pour aider le cinéma de geek ?

Léo Martin | 7 février 2023
Léo Martin | 7 février 2023

Le film de François DescraquesLe Visiteur du futura-t-il été un vrai succès à la hauteur des espoirs ? Pourra-t-il aider ce cinéma français (d'aventure, de science-fiction, d'imagination) qu'on ne voit pas assez ?

En septembre 2022, le film Le Visiteur du futur a suscité un certain émerveillement parmi tous ceux qui s’étaient investis dans le parcours de son réalisateur. François Descraques a fait un long chemin depuis les premiers épisodes de sa web-série en 2009 sur Dailymotion, et ce, jusqu’à atteindre les salles obscures. Que ce soit dans l’industrie française ou même internationale, bien rares sont les exemples concluants d’une telle tentative. Les films de youtubeurs (qui ont plutôt mauvaise presse) n’ont certes pas aidé à ouvrir la voie aux talents du net cherchant la confiance d’investisseurs pour pouvoir faire leurs preuves.

La situation serait-elle sur le point de changer grâce au Visiteur du futur ? On s’est interrogé sur le cas d’école que représente le film. En particulier, sur la signification de son score au box-office. Est-ce une déception ou une vraie aubaine pour le cinéma de genre français (et des talents venus du net) ? 

On a posé quelques questions à François Descraques et Robin Boespflug, président de Pyramide Productions, pour analyser ce succès et ne surtout pas dire (trop) de conneries.

 

 

compter le succès

Le Visiteur du futur a connu un parcours particulièrement intéressant quand on en connaît les origines, les difficultés et les enjeux. Le 1er octobre 2022 était ainsi annoncé avec fierté que la barre des 300 000 spectateurs était franchie pour le long-métrage venu du web. Un score dont il est toutefois difficile d’apprécier totalement la signification, sans point de comparaison ou clé de compréhension.

Avant de crier victoire, on s’est donc tourné vers les principaux concernés pour connaître leur propre point de vue sur ces chiffres du box-office. 

Selon François Descraques, 150 000 entrées représentaient déjà un palier important à dépasser pour un film de genre avant la pandémie (hors films de Besson). L’objectif de son distributeur, KMBO, était de doubler ce score : "Avec 300 000 entrées, on est très content, au-dessus ce n’était que du bonus".

De ce côté-là, donc, on parle déjà une victoire. 

 

 

Pour Pyramide Productions, il est difficile de définir la réussite du film uniquement sur ces chiffres. Le président de Pyramide, Robin Boespflug Vonier, a été particulièrement clair sur le fait que, pour lui, le succès de chaque long-métrage se considère individuellement, en fonction de son budget et de son contexte de sortieDes scores similaires au box-office pour deux films différents n'ont pas la même valeur.

Dans ce cas présent, un chiffre de 100 000 spectateurs aurait déjà été une bonne réussite : 

"En tant que producteur, on aurait évidemment aimé faire encore plus. Mais pour le défi qu’a représenté le film, on pouvait déjà célébrer dès les 100 000 spectateurs. [...] Tous les partenaires du film sont aussi très contents des résultats.

Le film est devenu ce qui semble être l'une des plus belles réussites au box-office pour un film de SF récent (toujours hors Besson). C'est là que se trouve son véritable triomphe. 

 

Le visiteur du futur : photo Arnaud Ducret, Enya BarouxIl faut savoir célébrer toutes les réussites

 

le bon timing

D’après Pyramide, la date de sortie du film a beaucoup joué. Le mois de septembre 2022 a été l’un des plus mauvais au box-office dans l’histoire du cinéma français – malheureusement. Mais cela a ainsi été l’occasion pour certains films de briller plus que d’ordinaire, et notamment du côté francophone. Un créneau parfait pour Le Visiteur du futur, qui évitait ainsi les films américains les plus dangereux (Bullet Train, NopeEverything Everywhere All at Once).

À noter que la sortie du Visiteur du futur avait en plus été avancée pour éviter Jack Mimoun et les secrets de Val Verde (sorti le 12 octobre), pour ne pas faire concurrence avec un autre film français d'aventure-comédie. 

Le jour de sa sortie, Le Visiteur du futur s’est classé numéro 1 des nouveautés de la semaine, devant Kompromat (autre proposition française forte en septembre) avec Gilles Lellouche. Pour son lancement, le long-métrage a ameuté plus de 147 000 spectateurs, le plaçant deuxième au classement global du box-office. 

 

Jack Mimoun et les secrets de Val Verde : photo, Malik Bentalha, Joséphine Japy, Jérôme Commandeur, François DamiensJack Mimoun : 657 000 entrées environ

 

En ayant presque obtenu la moitié de ses billets vendus totaux (comptés à la fin de son parcours) dès sa première semaine, le film de François Descraques est ensuite vite retombé vers la fin du top 10. Et ce, malgré ses 500 copies en circulation. Une dégringolade qui n’est pas aussi alarmante qu’il y paraît. En amont de la sortie du film, KMBO a misé sur de nombreuses avant-premières (en comptant sur l'engagement des fans) pour lui faire bénéficier d’un excellent démarrage.

Pas moins de 70 projections à travers la France, donnant l’occasion au film de tisser une forte complicité avec les spectateurs – mais aussi de mettre en confiance les exploitants de salle. En plus de cette stratégie payante, KMBO n'a pas lésiné sur une campagne de communication très efficace qui a nécessité un gros travail de réflexion sur son moindre aspect – notamment l'affiche, comme l'a expliqué François Descraques : 

"Il a fallu trouver notre cible principale, trouver comment vendre le film. [...] On s'est d'ailleurs interrogé sur le fait d'intégrer des enfants à l'affiche ou non, mais on ne l'a pas fait pour éviter qu'il soit pris pour un film de gamins. [...] Du coup, il fallait une affiche "à l'Américaine" qui fasse plus film d'action que film d'humour. [...] On a simplifié au max, on a essayé plusieurs combinaisons et on est arrivé à ce résultat. Il fallait que l'affiche soit la plus esthétique possible tout en faisant en sorte que les gens comprennent de quoi le film parle." 

 

Le visiteur du futur : Affiche françaiseLe Visiteur du futur, à l'américaine donc

 

UN FILM NÉ SOUS UNE BONNE ÉTOILE  

Coup de chance (ou coup du destin), la boîte de distribution KMBO a été l’interlocuteur parfait et a mené le projet dans les meilleures conditions pour sa sortie en 2022.

François Descraques nous l’a expliqué, c’est leur excellente compréhension du projet qui a permis au distributeur de si bien gérer sa promotion :

"Ils ont tout de suite compris l’ADN du film. On n’a pas eu à les convaincre et la collaboration s’est super bien passée. [...] Avec eux, on a eu le meilleur des deux mondes. Ils avaient le respect de l’auteur, mais les moyens employés étaient les mêmes que pour un gros film visant un large public. [...]"

D’après le cinéaste, c’est donc l’attitude de KMBO qui a tout facilité. Cela a également permis au film de bénéficier d’un grand soin sur sa publicité (élément primordial pour toucher une large audience) :

"Pour donner une idée, trois mois ont été consacrés pour monter le film, et il a fallu la même durée pour le montage de la bande-annonce. [...] Pour eux, ce n'était pas grave de prendre du temps, il fallait que ce soit bien fait."

 

Le visiteur du futur : photo Florent DorinTout le monde en place pour les avant-premières ?

 

Et le temps utilisé par KMBO pour préparer sa communication semble avoir porté ses fruits, aux vues des résultats. Un travail également aidé par une production très en phase avec François Descraques. La volonté du cinéaste était de toucher tous les types de spectateurs. Dès la préproduction, il fallait donc ne pas considérer le long-métrage comme la suite d’une web-série – qui n’intéresserait que les initiés – mais comme un véritable film de divertissement autonome, avec une vision d’auteur.

Pour Robin Boespflug Vonier, c’était l’évidence même que de voir les choses ainsi :

"Je connaissais déjà le travail de François avant, donc ça a été facile pour nous. [...] On n’a fait aucune différence entre lui et un autre auteur. Pour nous, c’était d’abord un réalisateur avec beaucoup de talents et on avait envie de le suivre. [...] Au-delà de la communauté de fans, c’est la solidité du projet qui comptait. Le film a fonctionné d’abord parce que c’est un bon film, avec de bons acteurs et un bon réal."

Le nerf de la guerre pour Pyramide a donc été de financer le film correctement, et de proposer une œuvre de science-fiction grand public (un créneau largement investi par le cinéma anglo-saxon) qui puisse convaincre les investisseurs et, à terme, les spectateurs. 

 

Le visiteur du futur : photo Arnaud DucretLa passion c’est bien, mais que disent les chiffres ?

 

il faut croire en l’avenir

Avec un budget de 4,6 millions d’euros (plus un budget marketing non révélé, mais a priori peu exorbitant, selon la production), Le Visiteur du futur a donc osé s’aventurer sur le terrain de la science-fiction sans les moyens des superproductions hollywoodiennes. Et avec plus de 332 000 entrées, il a vraisemblablement rempli sa mission. C'est encore plus évident quand on le compare à d'autres projets du même genre.

Rayon science-fiction : Le Dernier Voyage (sorti en 2021) a coûté 3,3 millions d’euros, mais n'a même pas attiré 90 000 personnes en salles.

Rayon stars d'internet au cinéma : Les Vedettes (sorti en 2022) du Palmashow a coûté près de 9 millions d’euros, et a rassemblé environ 350 000 spectateurs. Un score à peine plus haut que Le Visiteur du futur, qui avait pourtant coûté deux fois moins cher.

 

Le Dernier Voyage : photo, Hugo BeckerLe Dernier voyage indeed

 

Encore une fois, il ne s’agit pas du seul critère utile pour décider si l’exploitation de ces films est une réussite ou non. Et sans surprise, ces propositions originales (dont l'un est un film de SF) ne rivalisent effectivement jamais avec le succès de films grand public plus évidents, comme Super-héros malgré lui (1,8 million de spectateurs, 15 millions d'euros de budget) ou Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ? (2,4 millions de spectateurs, 20 millions de budget).

Ainsi, si l’on s’en tient purement à ces chiffres, ils n’encouragent guère l’industrie à se montrer plus audacieuse – surtout ces temps-ci, alors que le FNCF tend à voir l’avenir du côté des franchises à l'américaine plutôt que de celui d’un cinéma de divertissement original et différent.

Voilà pourquoi il est aussi important de parler du succès des films français au-delà de leurs résultats en salleAu final, Le Visiteur du futur a dépassé les 332 000 spectateurs français en fin de carrière, mais la vie du film ne s’arrête pas là. En guise d’exemple (même si la comparaison est assez improbable), on a longtemps pensé que The Northman ne pourrait jamais être rentabilisé... mais la productrice a assuré que la Premium VOD avait permis de sauver la mise. De la même façon, la carrière du Visiteur du futur n’en est donc qu’à son commencement.

 

Le visiteur du futur : photo Enya BarouxUn peu d’espoir au bout du tunnel

 

les collectionneurs du futur

Le film se tient prêt à exister sur le long terme. Déjà, dans l'imaginaire collectif et dans la mémoire de ses fans. Pyramide comme François Descraques ont insisté sur le fait que nombre des spectateurs du film sont allés le voir sans carte d'abonnement, et que plusieurs d'entre eux y sont retournés après le premier visionnage. Preuve d'un attachement et d'un intérêt pour le long-métrage en dehors du simple rituel cinéphile.

Ensuite, de façon plus matérielle, Le Visiteur du futur va à présent se pérenniser (financièrement comme culturellement) par la force du support physique. Un atout certain pour le film qui est issu d'une licence dont la vente DVD a fait ses preuves.

Selon François Descraques, la web-série avait déjà pour elle un public de collectionneurs :

"La série était gratuite sur internet et pourtant elle se vendait. On a donc une part du public qui voudra posséder le film, et qui aime les objets. [...] Que le film sorte en format physique n'était déjà pas une évidence, mais là on est carrément partie sur deux éditions différentes, dont une collector."

 

Le visiteur du futur : photo Raphaël DescraquesQuand on fait découvrir les DVD aux plus jeunes

 

Un autre parti pris très conscient de son public, dans la stratégie de vente du film. Si l'édition collector du Visiteur du futur est effectivement à la hauteur d'une collection digne de ce nom, il faudra un peu attendre pour connaître les fruits de son succès. Celui-ci ne sera pas anodin sur le parcours commercial du film, au-delà de son seul box-office, et il conviendra d'en garder les nouveaux chiffres en tête pour un futur bilan. 

La réussite d’un film se compte également avec ses recettes internationales (dont les meilleurs résultats seraient en Russie et en Ukraine, d'après Descraques), autre facteur trop souvent ignoré quand on traite le box-office de nos films locaux. Bref, autant de raisons de croire que Le Visiteur du futur a de l'avenir.

 

Le visiteur du futur : photo CarlitoPlus de 7 millions d’abonnés au rendez-vous ?

 

le futur du visiteur 

C’est aujourd’hui que les opportunités pour réenvisager l’avenir du cinéma français sont les plus nombreuses, au lendemain de la pandémie et face aux plateformes de streaming. Au micro de DebriefFilmKMBO a évoqué une nouvelle ère possible pour le septième art en France dans lequel un autre cinéma de divertissement serait imaginable. Grâce à des auteurs venant de tout horizon (dont internet) et des niches de fans solides, de nouvelles licences de films français pourraient ainsi rivaliser avec les blockbusters anglo-saxons.

De son côté, François Descraques ne s'avance encore pas trop. Selon lui, on a encore trop peu de recul pour vraiment envisager ce qu’un film comme Le Visiteur du futur peut avoir comme résonnance sur les années à venir. Mais son opinion reste, comme celle de son producteur, très optimiste :

"Maintenant on sait qu’on peut le faire et c’est une vraie aubaine pour le ciné. [...] Avec la bonne connaissance du bon phénomène et avec l’aide d’une fanbase, ça peut permettre à des trucs cools et différents de voir le jour. Bien sûr, il peut aussi y avoir des trucs inutiles ou nuls. Reste à voir sur quoi on va miser. [...] En tous les cas, de mon côté, Pyramide a envie de faire d’autres trucs avec moi.

 

Le visiteur du futur : photo Slimane-Baptiste Berhoun, Florent DorinEt maintenant... la suite ?

 

Le Visiteur du futur semble donc être un petit miracle, qui ouvre une porte à l’avenir du film de SF français et grand public (refermée par le giga-flop de Valerian et la Cité des mille planètes et la chute d’EuropaCorp en 2017). Sa réussite est peut-être même plus salvateur, au fond, qu'un succès attendu comme celui de Kaamelott, autre concrétisation récente sur grand écran d’une série française populaire. Le film d'Alexandre Astier avait attiré plus de 2,6 millions de spectateurs, pour un budget de 15,3 millions d’euros.

En ne possédant pas les mêmes armes ni la même renommée, le long-métrage a réussi à se faire sa place. Et ce, grâce au respect donné à son créateur et à des collaborations très consciencieuses. Le long-métrage prouve qu'avec les talents nécessaires, et avec suffisamment de passion, ce genre de petite victoire au cinéma est possible.

Enfin, ultime bonne nouvelle – confirmé par Pyramides Productions : François Descraques n’en a pas fini avec le cinéma. Son but n'est pas de créer une licence avec Le Visiteur du futur, d'après lui, mais son premier film aura été toutefois une réussite suffisante pour que son aventure se poursuive sous un jour favorable.

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commentaires
Big law kid
08/02/2023 à 12:39

Personnellement, je n'ai pas beaucoup aimé le film, mais je suis heureux si c'est un succès même si j'ai énormément de mal à croire qu'un film de 4 millions d'euros puisse se rentabiliser avec seulement 300.000 entrées

Fox
08/02/2023 à 11:33

@Cinégood
"- 9 millions de budget pour Les vedettes ? Où est passé l'argent ? Il n'y a rien à l'écran qui justifie un tel budget..."

A mon avis, plusieurs choses :
- le temps de tournage : là où le Visiteur du Futur a été tourné au pas de charge en 33 jours, les Vedettes s'est étalé sur 2 mois (en plein COVID, les surcoûts liés aux mesures sanitaires ont impacté quasiment tous les tournages à cette période).
- la diversité des lieux de tournage : beaucoup de décors intérieurs "hors studios" mine de rien (resto-route, supermarché,...), et extérieurs (les extérieurs en milieu urbain font très vite grimper la note). Le Visiteur du Futur, y'a quand même beaucoup de studio.
- Pas mal de seconds rôles, figurants aussi ;
- Les marges prises par les différents intervenants (le Visiteur du Futur, les prods disent n'avoir pris aucune marge).

Au final, je pense que c'est un cumul.

Lucarno
07/02/2023 à 19:05

Dans les bonus du dvd, on voit que le dernier voyage a coûté moins de 2 millions. Il a fini à près de 100 000 entrées en plein Covid. Plus qu’honorable !. Et un bien meilleur film.

Laveritévraie
07/02/2023 à 17:29

Le film est vraiment pas ouf du tout et fait très amateur, mais bon chacun ses dégoûts

Cidjay
07/02/2023 à 17:10

Perso, j'ai trouvé le film très sympa.
les clins d'oeil à la série sont nombreux (pour faire comprendre le lore, beaucoup plus étendu que celui du film)
L'humour était assez bon (même si c'était moins drôle que la première saison).
Les effets spéciaux de très bonne facture... (Comme quoi, ça peut se faire en France)
Les décors étaient aussi plutôt jolis.
Seul le manque de figurants faisait ressentir le côté très amateurs...
Quand les gardiens du flux temporel sont passés en revus par la chef, et qu'en fait il n'y en a que 3... ça faisait un peu de peine...

Cinégood
07/02/2023 à 16:15

Merci pour ce très bel article.
Quelques petites remarques ;
- Le côté ravi du producteur par rapport au ratio budget/entrées fait quand même un peu langue de bois !
- Une question que je soulève, c'est le rapport vues sur Youtube et popularité de la série face au nombre d'entrées. J'ai l'impression que, pour une fois, c'est à peu près corélé : Plus de 500 000 vues en moyenne/épisode (certains à plus d'un million, gros succès), 332 000 entrées en salles, les followers ont répondu présent. C'est rare (et c'est très bien) quand on compare aux films de youtubeurs qui se plantent lamentablement alors qu'ils ont des millions de followers.
- 9 millions de budget pour Les vedettes ? Où est passé l'argent ? Il n'y a rien à l'écran qui justifie un tel budget...

Hectopussy
07/02/2023 à 14:48

Merci pour cet article riche en informations.
Déçu que le film n'ait pas fait plus de places, mais rassuré que François Descraques le considère comme une sortie réussie.
Il a bien raison de ne pas vouloir tirer la corde du VDF (ce qu'un succès plus grand aurait pu l'y contraindre) et je suis avec un grand intérêt son parcours et celui de Slimane : ils sont la nouvelle génération de cinéastes et artistes de la fiction française.

Drachiam
07/02/2023 à 13:18

Je ne connaissais que de nom la websérie et je suis allé voir le film au ciné : eh bien j'en suis ressorti bien déçu, c'était pas terrible du tout

TheTerminator
07/02/2023 à 13:14

Dans le même genre, il y a "vacances sur terre", qui devrait arriver cette année. Ca à l'air d'être hyper original (enfin !) pour un film de SF français

Léo Martin - Rédaction
07/02/2023 à 13:09

@Merci Avec plaisir !

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