10 films d'horreur à (re)voir sur Disney+

On vous a fait une petite sélection de 10 films d'horreur à (re)voir sur Disney+.

Disney+, c'est évidemment un catalogue rassemblant les films d'animation Pixar, les oeuvres prestiges de l'ère Amblin et toutes les oeuvres de l'univers super-héroïque de Marvel. Mais Disney+, c'est bien plus que ça et notamment un line-up de films d'horreur et d'épouvante particulièrement enthousiasmant. Un répertoire de films et séries blindé de classiques cultes du 7e art d'un côté, et d'oeuvres totalement originales de l'autre côté. Une chose est sûre, ils méritent tous d'être (re)vus.

Il faut noter que l’abonnement à Disney+ disponible par ici est accessible de deux manières. Vous pouvez adhérer à l’offre mensuelle, à 8,99 euros par mois, ou bien à l’offre annuelle, à 89,90 euros. Celle-ci est plus avantageuse, puisqu’elle vous permet d’économiser 15% sur l’abonnement juste là. Dans les deux cas, vous avez accès à Disney+ sur tous vos écrans préférés, à volonté, et quatre personnes de votre foyer peuvent en profiter en même temps.

Et justement, on a donc fait une sélection de 10 films d'horreur à (re)consommer sans modération (et sans ordre précis) sur Disney+.

la colline a des yeux

Sortie : 2006 - Durée : 1h43

L'horreur avec une grande hache

De quoi ça parle : D'une belle rencontre entre deux familles sous le soleil américain. Des liens vont se tisser et des pique-niques vont s'organiser.

Pourquoi c'est un remake bien gorasse : Bien que la série B fauchée de Wes Craven ne soit pas sans défaut, loin de là, il fallait ne pas avoir froid aux yeux pour s'attaquer à un tel classique. Pourtant, le Français Alexandre Aja en a fait – de loin – le meilleur remake tiré de la filmographie du papa de Freddy Krueger et même l'un des meilleurs remakes des années 2000, tous genres confondus.

Le secret ? Un budget largement supérieur, un amour sincère du cinoche d'horreur à l'ancienne, des effets spéciaux bien crades et surtout un jusqu'au-boutisme frondeur. Levasseur et Aja exacerbent les références à l'American way of life dans La Colline a des yeux, défigurent encore plus leurs antagonistes et poussent les potards du gore craspec dans des retranchements rarement atteints par le cinéma d'horreur mainstream américain. Il n'est même pas interdit de le préférer à l'original, tout au moins vis-à-vis de ses capacités indéniables de divertissement.

Ça te plaira si tu aimes : La Colline a des yeux version Craven forcément. Mais aussi La Maison des 1000 morts, le remake de Massacre à la tronçonneuse ou tout ce qui implique des red-necks et plusieurs litres de sang.

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the empty man

Sortie : 2020 - Durée : 2h17

Quand ta visite de Lascaux part en cacahuètes

De quoi ça parle : Un ex-policier alcoolique endeuillé se reconvertit en détective. Il enquête sur la disparition de la fille d’une amie et tombe bientôt sur les traces de "l’Empty Man", une légende urbaine…

Pourquoi c'est une pépite à (re)découvrir : A l'origine réalisateur de making-of (en particulier pour les films de David Fincher), David Prior s'est tout de suite imposé en cinéaste à suivre avec l'intrigant The Empty Man. S'il marche clairement dans les pas de son mentor en matière de rythme et de rigueur des cadrages, le bonhomme tire son épingle du jeu par sa gestion d'une ambiance lancinante, explicitée par cet hallucinant prologue d'une vingtaine de minutes.

The Empty Man ne s'excuse pas de sa bizarrerie et de ses ruptures de ton, et parle en creux de la place de nos images cauchemardesques et de notre folklore, ainsi que de leur transmission au travers des sociétés. Sorti discrètement et dans l'indifférence générale, le film est depuis redécouvert par les fans du genre, et pourrait bien devenir avec le temps une pépite précieuse à conseiller à tout bon cinéphile curieux.

Ça te plaira si tu aimes : Silent Hill, David Fincher, Midsommar...

Notre critique de The Empty Man

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la mouche

Sortie : 1986 - Durée : 1h36

Une fontaine de chocolat blanc

De quoi ça parle : Le biologiste Seth Brundle pense avoir percé le secret de la téléportation. Il partage sa découverte avec une journaliste et ils tombent amoureux. Sauf que l'ambition du monsieur va l'amener à tester la fameuse machine, et sa trouvaille va vite se transformer en cauchemar.

Pourquoi c'est bien gluant : Probablement le plus célèbre des films réalisés par David Cronenberg, La Mouche est peut-être également l'une des oeuvres les plus accessibles du maître de la body horror. On y retrouve ses obsessions pour les transformations corporelles, allant souvent de pair avec un délitement psychologique, mais surtout une mutation putrescente et crapoteuse.

Se réappropriant avec brio la traditionnelle figure du savant qui veut jouer à Dieu, le long-métrage décide carrément de pousser cet archétype dans des extrêmes jamais atteints. La transformation de Seth (Jeff Goldblum) est de plus en plus malsaine au fur et à mesure de l'avancée du récit, et devient carrément tragique lorsque le point de vue du film se décale vers le personnage joué par Geena Davis, amoureuse impuissante. Une descente aux enfers aussi ragoûtante que terrifiante.

Ça te plaira si tu aimes : La carrière de David Cronenberg évidemment, Society, Tetsuo

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barbare

Sortie : 2022 - Durée : 1h44

On avait pourtant dit qu'il fallait pas trop tirer sur la corde

De quoi ça parle : Georgina a loué en ligne un logement à Detroit, où elle doit passer un entretien d'embauche. Mais à son arrivée, l'habitation est déjà occupée. Cette mauvaise surprise sera bientôt le cadet de ses soucis.

Pourquoi c'est le pire cauchemar : Zach Cregger s’essaie pour la première fois au cinéma d’horreur avec Barbare et nous livre un coup de maître parmi les plus originaux, radicaux et riches découverts ces dernières années. Avec son décor aussi piégeux que sa narration, Cregger ressuscite les monstres domestiques qui hantent l'inconscient américain comme les récents traumas liés à la crise de 2008. Ce programme est encore soutenu par une écriture au scalpel, qui travaille simultanément les questions de culpabilité et de responsabilité de chaque protagoniste, face à un système qui leur a appris à toujours mettre leurs honteux secrets sous le tapis.

Et pour ne rien gâter, la mise en scène épate par sa rigueur et sa malice, tant la caméra parvient à travailler l’espace pour mieux en faire un mécanisme retors, grâce à une utilisation extrêmement rigoureuse, aussi bien des lignes de fuite que de la temporalité. Éprouvant, terrifiant et inventif, Barbare n’a pas volé son titre.

Ça te plaira si tu aimes : Creep ou encore The Descent.

Notre critique de Barbare

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signes

Sortie : 2002 - Durée : 1h45

Promenons-nous dans les champs, pendant que l'alien n'y est pas

De quoi ça parle : Une famille isolée, vivant au fin fond de l'Amérique rurale, découvre un matin des cercles gigantesque au milieu de ses champs. Est-ce un canular ou le signe d'une imminente invasion extraterrestre ?

Pourquoi c'est un grand huit de suspense : M. Night Shyamalan a largement perdu de sa splendeur ces dernières années, mais au début des années 2000, le cinéaste était au sommet de sa carrière grâce au succès de Sixième sens et Incassable. Il s'embarquait alors dans un petit film étrange, Signes, d'où est née l'angoisse de toute une génération autour des extraterrestres. En faisant de cette invasion à petite échelle, une longue introspection familiale sur le deuil (la mère de la famille vient de mourir) et la peur de croire, Shyamalan impressionne, terrifie et émeut.

D'autant plus avec une mise en scène d'orfèvre, le moindre mouvement de caméra et effet de montage servant la tension et l'effroi (bien aidées par la musique terrifiante de James Newton Howard). Entre un tibia aperçu entre les épis de maïs, une main noire dans la cave ou surtout cette vidéo des enfers passée en plein JT, Signes a donc largement de quoi hanter vos nuits. Nous ne sommes pas seuls !

Ça te plaira si tu aimes : Nope, La Guerre des Mondes, Dark Skies, les autres films de Shyamalan

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alien, le huitième passager

Sortie : 1979 - Durée : 1h53

"Bouge pas, il y a une araignée sur ta casquette"

De quoi ça parle : Lorsque l'équipage du Nostromo est sorti de son hyper-sommeil par l'étrange appel de détresse d'une planète a priori inhabitée, ils ignorent qu'ils vont ramener de leur visite une espèce inconnue sacrément hostile. 

Pourquoi c'est culte : Parce qu'ils sont rares les films ayant réussi à engendrer leur propre mythologie, à devenir un pilier de la pop-culture et une référence de la science-fiction et de l'horreur pour des générations. Alien, le huitième passager fait partie de ceux-là, au point où il a créé un genre en lui-même : la Space Horror. 

Autant dire que le film de Ridley Scott est à mille lieues des séries B spatiales de l'époque, et s'est révélé comme un véritable huis-clos horrifique, virant quasiment dans une forme de cinéma expérimental, ouvrant les portes à une forme nouvelle de cinéma. Et si le long-métrage a souvent été relégué à un slasher spatial, il est surtout un condensé de peur terriblement obsédant. Un film d'où l'angoisse transparaît dans les moindres recoins, les moindres gestes des personnages et le regard d'une héroïne pour l'éternel : l'Ellen Ripley de Sigourney Weaver.

Ça te plaira si tu aimes : Life, Origine inconnue, Underwater ou tout simplement les autres films de la saga Alien

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28 jours plus tard

Sortie : 2002 - Durée : 1h52

Cillian Murphy assiste à la chute de Londres, bien avant Gerard Butler

De quoi ça parle : Ancien coursier, Jim sort d’un profond coma. À son réveil, il découvre une Londres fantomatique. La ville a été frappée, en effet, il y a 28 jours par un virus qui a transformé ses habitants en créatures de cauchemar. Jim va devoir lutter pour sa survie et trouver un moyen de s’échapper de cet enfer.

Pourquoi c’est une alternative à Romero : Première incursion dans le pur cinéma de genre pour Danny Boyle avant Sunshine, 28 jours plus tard livre une vision crédible d’une Londres plongée dans l’apocalypse, suite à une expérience qui a mal tourné. Le comédien Cillian Murphy (vu par la suite chez Christopher Nolan dans Inception ou Batman Begins et dans la série Peaky Blinders) décroche lui son premier grand rôle à cette occasion.

La situation vécue par Jim (il se réveille en plein chaos, inconscient des tenants et aboutissants de la catastrophe en cours) pimente davantage la traversée d’un environnement peuplé de monstres hostiles. En outre, en sus de la prestation efficace de Cillian Murphy, Danny Boyle convainc particulièrement quand il décide du sort des quelques infortunés, qui comme Jim, sont encore coincés dans la ville maudite.

Ça te plaira si tu aimes : La Nuit des morts vivants et Zombies de George A. Romero, Je suis une légende, Le Survivant (le film de 1971 signé Boris Sagal) ou encore L’Armée des morts

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wedding nightmare

Sortie : 2019 - Durée : 1h36

Belle pour aller danser

De quoi ça parle : La nuit de noces d’une jeune mariée tourne au cauchemar quand sa riche et excentrique belle-famille lui demande d’honorer une tradition : un cache-cache mortel.

Pourquoi c'est affreusement fun : Parce que voir des riches s’en remettre à Satan et pourchasser les plus modestes, c'est aussi drôle et absurde que ça en dit long sur la société. Trip régressif au concept sadique et hasardeux, Wedding Nightmare dévoile ses cartes une à une avec une énergie qui ne peut que séduire. Assumant son concept barré jusqu’à un final explosif, le film met les pieds dans le plat de viscères avec une telle vigueur qu’elle traverse l’écran pour nous éclabousser.  

Un récit au ton gentiment grand-guignolesque qui nous fait digérer quelques pirouettes scénaristiques audacieuses. La suspension d’incrédulité ne faillit jamais, car porté par une Samara Weaving qui a pleine foi en ce dans quoi elle s’est embarquée. À la fin, on ne sait pas vraiment si on a envie ou non de se marier, mais le film marque autant qu'une aventure. 

Ça te plaira si tu aimes : Massacre à la tronçonneuse 2, [REC]³ : Génesis, The Hunt

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marvel studios prÉsente : werewolf by night

Sortie : 2022 - Durée : 54 min

De quoi ça parle : Au cours d’une étrange cérémonie, les membres d'une organisation secrète participent à une chasse aux monstres dans l’espoir de récupérer une relique magique, à la vie à la mort.

Pourquoi c'est le Marvel pour se faire peur : Attention, Werewolf by Night n'est évidemment pas aussi effrayant que les autres films présents dans cette liste. Après tout, il s'agit d'une oeuvre estampillée Marvel et difficile d'en attendre une proposition horrifique vraiment violente. Toutefois, il s'agit d'une des créations les plus enthousiasmantes du MCU, jouant des codes de l'horreur pour les insuffler dans l'univers super-héroïque avec élégance et tendresse.

Réalisé par le polyvalent Michael Giacchino (compositeur de The Batman, Les Indestructibles ou Spider-Man : No Way Home), le long-métrage rend ainsi évidemment hommage aux films de monstres de la Hammer (entre Frankenstein, Dracula, la momie...). Et plus encore, Werewolf by Night a tout du petit film monstrueux et gothique pour faire découvrir le genre à vos grands enfants (ou jeunes ados) et les amener à regarder autre chose que leur film de super-héros favori.

Ça te plaira si tu aimes : L'univers des comics et notamment de Marvel, les films de la Hammer, Le Loup-Garou de Londres...

Notre critique de Werewolf by Night

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un cri dans l'océan

Sortie : 1998  - Durée : 1h46

C'est con, mais qu'est-ce que c'est cool

De quoi ça parle : Un bateau de croisière est attaqué par une grosse bestiole venue des profondeurs de l'océan. Un commando de contrebandiers armé jusqu'aux dents et escorté par un mercenaire se retrouve à bord du paquebot dans le but de le piller et se retrouve pris au piège par la bête à tentacules. 

Pourquoi c'est un gros plaisir coupable : Un cri dans l'océan (pour regarder le film Disney+ c’est par ici) pourrait se vendre comme la version maritime, cheap et bourrine d'Alien le huitième passager. Le film réalisé par Stephen Sommers est un quasi-huis clos en mer qui brille plus par son ambiance (et tout le travail de suggestion par le hors champ) que par sa technique, les effets CGI du monstre n'étant pas des plus convaincants pour l'époque. 

Il n'empêche que le film reste un bonbon pour n'importe quel amateur de grosses bébêtes visqueuses qui gobent ses proies et recrachent des moitiés de cadavres. La bande de mercenaires débiles, l'obligatoire personnage féminin en robe rouge (joué par Famke Janssen) et le héros de Treat Williams qui empile tous les clichés complètent la panoplie de la série B un peu stupide, mais très ludique. Surtout que le film est ponctué de purs moments d'horreur et de démonstrations gores réussis (le couloir maculé de sang du sol au plafond ou le monsieur dont la peau se dissout à cause des sucs gastriques de la créature). 

Ça te plaira si tu aimes : Underwater, Abyss, Le vaisseau de l'angoisse

Pour profiter de cette belle sélection et se faire peur (même si on n'aurait jamais cru dire ça un jour), il suffit donc de s'abonner à Disney+ en cliquant ici, évidemment.

Ceci est un article publié dans le cadre d'un partenariat. Mais c'est quoi un partenariat Ecran Large ?