Les 10 plus gros échecs du box-office français de 2022 (pour l'instant)

Mathieu Victor-Pujebet | 6 novembre 2022
Mathieu Victor-Pujebet | 6 novembre 2022

Kung-Fu Zohra, Inexorable, En même temps, Vortex, Ogre : retour sur 10 gros flops francophones au box-office mi-2022.

Malgré ses quelques exceptions et joyeuses réussites, l'année cinéma 2022 est tout de même assez chaotique en matière de box-office. Restes de la pandémie de Covid-19, changement des habitudes du consommateur, prix des places... les raisons de cette désertion des salles obscures sont multiples et c'est bon nombre d'artisans et d'exploitants de films qui en saignent du nez aujourd'hui.

 

 

Si le cinéma américain ne fait pas figure d'exception en ce qui concerne les plus gros bides de ce début d'année 2022 (Moonfall, The Northman...), ces derniers mois n'ont pas non plus été particulièrement tendres avec les créations francophones hors comédies grand public. Petit tour d'horizon de ces films français (mais pas que) qui se sont cassé la figure durant cette première partie de 2022, de janvier à juillet.

PS : Cette liste n'est évidemment pas exhaustive et on a même dû retrancher quelques gros flops de 2022 aux pertes colossales (En attendant BojanglesNotre-Dame brûle) qui ont fait des scores plutôt convenables, mais qui ont dû assumer un budget plus conséquent que les films qui vont suivre.

 

Notre-Dame brûle : photoParis is burning

 

ADIEU PARIS

Budget : 1,5 million (budget prévisionnel)

Box-office : 104 000 entrées

  

Adieu Paris : photo, Benoît PoelvoordeDrunk 2

 

Avec son casting quinze étoiles (Benoît Poelvoorde, Pierre Arditi, François Damiens, Gérard Depardieu, Léa Drucker, Isabelle Nanty), Adieu Paris avait de quoi attirer quelques curieux dans les salles obscures. Hélas, il faut croire que ça n'a pas été suffisant pour le cinquième long-métrage réalisé par Edouard Baer, Adieu Paris n'ayant vendu qu'à peine plus de 104 000 tickets de cinéma.

La faute au verbe ampoulé d'Edouard Baer ou à la distribution minimaliste du film (74 salles de cinéma la semaine de sa sortie) ? Un peu des deux sans doute, reste que le score du film est assez décevant avec moins de 800 000 euros de recettes, soit la moitié de son budget prévisionnel. Notons que malgré tout, il s'agit du plus grand nombre d'entrées réalisé par un film mis en scène par Edouard Baer, ses oeuvres restant assez peu distribuées en dehors de la cité parisienne.

Notre critique d'Adieu Paris qui se déguste sans faim.

ARTHUR RAMBO

Budget : 4,3 millions

Box-office : 33 000 entrées

 

Photo Rabah Naït OufellaArthur malédiction

 

Pour son huitième long-métrage, le réalisateur Laurent Cantet s'inspire du fait divers autour de Mehdi Meklat pour un drame qui, comme à son habitude, oscille entre réalité et fiction. Malgré la popularité du cinéaste dans le cercle cinéphile, le potentiel grand public d'Arthur Rambo était donc limité dès l'origine du projet. Malgré tout, avec à peine plus de 33 000 entrées, Arthur Rambo n'a finalement qu'à peine plus de 150 000 euros sur ses 4,3 millions de budget.

Il s'agit du pire score de Laurent Cantet en salle depuis le début de sa carrière sur grand écran en 2000. À noter que le film n'a pas pu profiter du rayonnement d'une Palme d'or comme son Entre les murs, en 2008, qui avait dépassé les 1,6 million d'entrées sur nos terres hexagonales. Le précédent long-métrage du bonhomme, L'Atelier, sans avoir tout cassé au box-office, avait tout de même bénéficié de la présence de Marina Foïs dans le rôle principal pour vendre 100 000 tickets de plus qu'Arthur Rambo.

L'échec du film rappelle également que le public en France d'un certain cinéma social, à savoir principalement les personnes âgées, a encore du mal à retrouver le chemin des salles de cinéma

Zaï Zaï Zaï Zaï

Budget : 4,3 millions

Box-office : 93 000 entrées

 

Zaï Zaï Zaï Zaï : photo, Jean-Paul Rouve"Vous pouvez me renvoyer le scénario des Tuches 34 ?" 

 

Après deux films avec Michaël Youn (La Beuze et Les 11 Commandements), François Desagnat a plus ou moins alterné les succès et les échecs au box-office. Son nouveau long-métrage, Zaï Zaï Zaï Zaï, fait malheureusement partie des bides avec même pas 100 000 spectateurs cumulés sur l'ensemble de son exploitation. L'adaptation de la bande dessinée de Fabcaro a été timidement distribuée dans 185 salles de cinéma la semaine de sa sortie, étouffant sans doute son potentiel succès.

Parce qu'on aurait pu en attendre un peu plus d'une comédie française avec Jean-Paul Rouve dans le rôle principal, et ce malgré l'humour absurde et potentiellement plus exigeant que la norme de Fabcaro. Même le tout récent Le Discours, réalisé par Laurent Tirard, également adapté d'une BD de l'auteur, avait fait mieux en ayant réuni plus de 338 000 curieux lors de sa sortie en 2020. Hélas, l'audace des comédies françaises qui se refusent au téléfilm raciste ou à la mollesse d'un produit sans artisanat n'est pas tout le temps récompensée... loin de là.

Notre critique de la comédie qui ne tourna pas très rond Zaï Zaï Zaï Zaï.

Kung-Fu Zohra

Budget : 6,2 millions (budget prévisionnel)

Box-office : 43 000 entrées

 

Kung-Fu Zohra : photo, Sabrina OuazaniL'important c'est de Zoher

 

Il semblerait que Ramzy Bedia ne porte pas vraiment chance aux films sortis en 2022 puisqu'en plus d'apparaître dans Zaï Zaï Zaï Zaï, le bonhomme a également été à l'affiche de Kung-Fu Zohra. Autre comédie intermédiaire exploitée dans 225 salles de cinéma la semaine de sa sortie, le nouveau long-métrage réalisé par Mabrouk el Mechri est, à l'instar du film mis en scène par François Desagnat, le parfait exemple d'une comédie française qui sort des sentiers battus.

Comédie d'action où l'humour est doublé d'un véritable savoir-faire en matière d'arts martiaux, Kung-Fu Zohra est un film audacieux qui s'amuse à mélanger les genres avec un vrai sens de l'artisanat... mais qui pourtant a tout juste dépassé les 40 000 entrées en France. Notons que l'intérêt du grand public a peut-être été absorbé par le mastodonte The Batman, tout fraîchement sorti une semaine avant Kung-Fu Zohra.

Trop riche ? Trop fou ? Ou trop bête au premier abord ? La générosité du long-métrage réalisé par Mabrouk el Mechri n'a peut-être pas suffisamment été mise en avant lors de sa promotion, éloignant ainsi les amoureux du cinéma d'action qui ont fui devant ce qui semblait être une énième comédie française un peu neuneu.

Notre critique de cette sainte mandale qu'est pourtant Kung-Fu Zohra.

LE MONDE D'HIER

Budget : 2,3 millions

Box-office : 78 000 entrées

 

Le Monde d'hier : photo, Denis Podalydès, Léa Drucker, Jeanne RosaLe flop d'aujourd'hui

 

Fiction politique avec une Léa Drucker en présidente de la République française qui lutte contre l'extrême droite, Le Monde d'hier résonnait bien avec le monde d'aujourd'hui en sortant quelques semaines avant nos élections présidentielles. Hélas, avec une exploitation à moins de 200 salles de cinéma et la concurrence du nouveau film réalisé par Cédric Klapisch, En corps, beau succès sorti la même semaine et visant potentiellement le même public cinéphile, Le Monde d'hier ne s'est pas imposé au box-office.

Avec ses 78 000 entrées, le film réalisé par Diastème a difficilement dépassé les 460 000 euros de recettes, tapant pas loin des 2 millions d'euros d'écart avec son budget de production. Malgré tout, Le Monde d'hier reste le meilleur score du cinéaste en France, juste devant juillet-août et ses 70 000 entrées en 2016.

Il faut dire qu'on est loin de gros films grands publics, la distribution des oeuvres de Diastème n'ayant jamais dépassé les 200 salles de cinéma en France. Léa Drucker s'en sortira un peu mieux quelques semaines après la sortie du Monde d'hier dans le dernier film réalisé par Quentin Dupieux, Incroyable mais vrai, qui a dépassé les 315 000 tickets vendus, soit le plus gros succès en France de la carrière du cinéaste.

Inexorable

Budget : 3,3 millions (budget prévisionnel)

Box-office : 25 000 entrées

 


 

Il y a des choses qui font pleurer dans la vie, et voir Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ? dépasser les 2,4 millions d'entrées alors qu'Inexorable, sorti la même semaine, ne dépasse pas les 30 000 en fait partie. Exploité dans moins de 100 salles de cinéma en France, et ce malgré la présence de Benoît Poelvoorde au casting, le dernier long-métrage réalisé par Fabrice Du Welz est un désastre absolu.

Si la faible distribution hexagonale du film a sans aucun doute copieusement étouffé son potentiel succès, difficile d'en vouloir à The Jokers Films, son distributeur français, vu les bides réguliers que se tape (le pourtant passionnant) Fabrice Du Welz dans nos contrées. Pour dire, Inexorable fait presque partie de la moyenne, devant Alléluia et Adoration (qui tournent autour des 10 000 entrées) et derrière Colt 45 et Message from the King (dans 60 000 entrées chacun).

Notre critique de l'Inexorable brise-nerf Benoît Poelvoorde.

En même temps

Budget : 2,9 millions

Box-office : 125 000 entrées

 

En même temps : photo, Jonathan Cohen, Vincent MacaigneUn box-office qui sent le sapin

 

Autre comédie française qui sort des sentiers battus, autre film qui résonne avec l'actualité politique de l'année... et autre échec cuisantEn même temps, réalisé par Gustave Kervern et Benoît Delépine, a tout juste dépassé les 125 000 entrées, soit à peine plus de 918 000 euros de recettes. La présence de Jonathan Cohen au casting n'est pas parvenue à gonfler ce score décevant, malgré sa popularité qui a encore récemment pris de l'ampleur avec le succès de La Flamme, puis du Flambeau.

Un échec qui peut partiellement s'expliquer par la distribution du film à hauteur de 412 salles de cinéma la semaine de sa sortie. Une moyenne basse pour une comédie française à potentiel grand public, mais une moyenne plutôt haute pour le duo de cinéastes qui dans les années 2010/2020 n'ont signé que des films qui sont sortis dans les 200 ou 300 salles.

Seuls Near death experience et Effacer l'historique, font figure d'exceptions, le premier ayant tapé en dessous des 100 et le second au-dessus des 600 salles. En attendant, En même temps est le seul film de la période réalisé par Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Near death experience, à avoir réuni moins de 400 000 spectateurs lors de son exploitation...  

VORTEX

Budget : plus de 3 millions

Box-office : 30 000 entrées

 

Vortex : Photo Dario Argento, Françoise LebrunIl est bien loin le braquage d'Irréversible

 

La rockstar du cinéma français, Gaspar Noé, a fait son retour sur grand écran avec Vortex, un trip plus intime et minimaliste qu'à l'accoutumée. Mais il semblerait que les spectateurs n'aient pas répondu à l'appel à l'expérimentation du cinéaste puisque même s'il n'est pas coutumier des énormes succès en France, Gaspar Noé signe ici le pire score de toute sa carrière – derrière même son premier long-métrage, Seul contre tous et son moyen métrage Lux Æterna, qui ont tous les deux vendu environ 35 000 tickets de cinéma.

Distribué sur le territoire national à la même échelle que d'habitude – à savoir, presque pas (entre 30 et 60 salles) – le nouveau long-métrage du réalisateur a attiré environ moitié moins de spectateurs que ses précédents Love et Climax. Et on ne parle même pas du braquage intergalactique qu'avait été Irréversible en 2002, qui avait été distribué dans presque 300 salles de cinéma et avait vendu quasiment 600 000 tickets.

Peut-être que les amoureux du cinéaste ont été refroidis par le tournant plus ouvertement amer et triste de son cinéma. Notons qu'aux États-Unis, là où Climax avait récolté presque 900 000 dollars de recettes, et Irréversible 700 000 (sans prendre en compte l'inflation), Vortex n'a récolté que 145 000 dollars, soit son plus deuxième plus mauvais score sur le territoire. Un bide international, donc.

Notre critique du voyage au bord de la mort de Vortex.

Les Gagnants

Budget : inconnu

Box-office : 49 000 entrées

 

Photo Joey StarrUn Joey Starr qui n'atteint plus les étoiles

 

Lorsque l'humoriste du Jamel Comedy Club, AZ, co-réalise son premier long-métrage avec Laurent Junca, qui plus est avec au casting Joey Starr et Alban Ivanov, on aurait pu s'attendre à un petit succès comique sans prétention... eh bien nonLes Gagnants n'a même pas attiré 50 000 spectateurs dans les salles obscures, malgré ses 258 écrans dédiés au long-métrage.

La faute à un Joey Starr qui n'ameute plus les foules comme avant ? À une concurrence trop rude des  Animaux fantastiques 3 qui a sans doute cannibalisé les programmes des sorties entre amis ou en famille ? Difficile à dire. Reste que même le précédent long-métrage avec Joey Starr, le très joli, mais potentiellement plus auteurisant et exigeant Cette musique ne joue pour personne, a fait plus d'entrées que Les Gagnants. Avec environ 90 000 tickets de cinéma vendu. Heureusement, les comédies inégales sont parfois surpassées par de petits films d'auteur.

OGRE

Budget : 2,8 millions (budget prévisionnel)

Box-office : un peu plus de 20 000 entrées

 

Photo Ana GirardotSe faire croquer au box-office

 

Après un passage pas bien glorieux par le festival de Deauville et par celui de Gerardmer, Ogre, le premier long-métrage réalisé par Arnaud Malherbe, est sorti sur les grands écrans français accompagnés d'une nuée de critiques négatives. Un bouche-à-oreille désastreux qui n'a certainement pas servi le score du film dans les salles obscures, puisqu'Ogre n'a attiré qu'à peine plus de 20 000 curieux en un mois d'exploitation.

Au-delà de ces quatre premières semaines de diffusion ? Les informations manquent pour établir une trajectoire précise du film en salle. Un score d'autant plus décevant qu'Ogre a été accompagné par les institutions françaises pour faire vivre un peu le cinéma de genre sur le territoire hexagonal, comme en témoignent son aide à la création et son avance sur recette de 500 000 euros distribuées par le CNC.

Et c'est sans compter les 132 copies du film qui ont été diffusées dans toute la France la première semaine de sa sortie. Un alliage de salles qui n'est pas des plus conséquents, mais qui reste le haut du panier en matière de cinéma de genre français puisque qu'à peu près équivalent à celui de La Nuée (146 salles), bien au-dessus de Teddy (76 salles) et même supérieur au bien connu Grave, réalisé par Julia Ducournau (79 salles lors de sa sortie).

Notre critique donjons et chardons d'Ogre

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commentaires
Oldy
24/03/2023 à 19:35

j'ai 53 ans et je fais partie de ceux qui vont au cinéma tous les 8 ans en moyenne...faites le calcul.

Moi meme
13/11/2022 à 22:38

Au vu des commentaires ce serait pas mal de faire un article juste de compilation des plus mauvais arguments pour expliquer que les français ne vont plus au cinéma, avec le tweet de Phillippot en bonus.

Rorov94m
09/11/2022 à 09:26

Le VRAI sujet c'est aussi les salles à proprement dit!
Fauteuils et moquettes dégueulasses, ménage absent(surtout en multiplex), comportement du publique mettant en évidence l'absence de sécurité, portables allumés.
Certaines salles sont de vraies coupe-gorge.
Quand à la qualité des projection elle est quasi absente: luminosité au rabais, son en 5.1 en place de l'atmos ou autre, 3d à chier et mise au point douteuse(pourtant avec le numérique...)
UGC, Pathé, Gaumont,MK2 n'en ont rien à foutre des spectateurs.
Alors que les grandes plateformes TV ont un cahier de charges OBLIGATOIRE dès le tournage de leurs films/séries/documentaires...sachant que la part des écrans TV dans les foyers sont au minimum en HD voir 4k en 5.1 le tout avec des pré - réglages enfantins.
Non, décidément les salles se tirent des balles dans le pieds afin de s'immobiliser pour mieux s'auto- dévorer...comme le final d'ANTROPOPHAGOUS!

Kings
08/11/2022 à 16:16

Beaucoup de gros nanars et chers (Kung du Zohra, mais qui a idée de faire des films pareils !?, ou Ogre, et les autres sont pas mal) qui n’auraient jamais dû être financés, mais aussi parmi cette liste des chef d’œuvre (Vortex, par exemple, absolument fascinant), de bons films comme Zai Zai Zai Zai ou le truculent En même temps, qui ont peut-être pâti d’un trop de sorties suite à la crise sanitaire.

Fernando
08/11/2022 à 09:24

Avant j'allais tout les week-ends au ciné le pass sanitaire est apparut, on a privé notre liberté de circulé maintenant je mettrais plus les pieds dans une salle de cinéma et certains acteurs et actrices mon déçu avoir insulter les non vaccinés

BessonL
08/11/2022 à 07:57

Les français CSP+ ne vont plus au cinéma, ils vont à doubai. Les vieux meurent. Les jeunes vont voir black panther. 99% des films français sont toujours les mêmes.

Le chti d algerie
08/11/2022 à 05:48

Le cinéma Français on dirait des téléfilms de TF1.Aucune ambition visuel .Autant regarder Netflix c est plus inventif et qualitatif

Arkthus
08/11/2022 à 02:01

Le cinéma français est très mal vendu. Les bandes-annonces se ressemblent toutes (selon le genre du film, bien sûr), ce qui les rend totalement oubliables et donc le nom du film ne marque pas, on y pense plus, et on n'y va pas.

LeTapageur
07/11/2022 à 18:19

Ce manque d'intérêt (et/ou peut-être de désamour) des Français (notion plus large que "public français") dans leur ensemble pour les films français dans leur ensemble ne date pas d'aujourd'hui. Il faudrait savoir, via des études et enquêtes trés poussées et impartiales, savoir ce que ces Français font à la place ou ce qu'ils vont voir ou voient chez eux à la place.
Mon ressenti c'est que le cinéma français dispose désormais d'un très large patrimoine de qualité et populaire et que le cinéma français actuel ne semble plus tenir une place aussi importante dans la société (quand bien même les aides et systemes de soutiens publics n'ont peut-être jamai été aussi conséquents qu'aujourd'hui).
Qu'une large étude soit faite ! Même si ça peut gèner du monde.

Eusebio
07/11/2022 à 16:26

"En même temps", je n'ai absolument pas entendu parler des deux tiers des films dont on parle ici. Dommage qu'il n'y ait pas eu autant d'articles sur ce site pour les défendre que pour descendre Thor 4, Morbius ou She-Hulk...

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