Mort subite : le meilleur des sous-Die Hard avec Jean-Claude Van Damme ?

Dans le domaine des sous-Die Hard, on retrouve Mort subite, le Die Hard dans un stade de hockey. Et si c'était l'un des meilleurs Jean-Claude Van Damme ?

Au début des années 90, Jean-Claude Van Damme est au sommet de sa gloire. Depuis ses premières séries B, les "Mussels from Brussels" ne cessent d’attirer les spectateurs sur des projets comme Universal Soldier, Timecop, ou encore Street Fighter.

Malheureusement, c’est aussi là que le spécialiste du grand écart commence à sombrer dans la drogue et une certaine mégalomanie, notamment lors de ses collaborations avec les maîtres de Hong-kong (John Woo, Tsui Hark, Ringo Lam). Petit à petit blacklisté des plus grands studios, Van Damme fait surtout face à une baisse de popularité au milieu des nineties. Le premier signe de cette perte de vitesse ? Mort Subite.

 

De l'importance des tractions

 

C'est Hockey !

Avec son budget de 35 millions de dollars, Mort subite est donc la première déception de Van Damme au box-office. S’il n’est pas un four total avec ses 64 millions de recettes, le résultat s’avère bien en deçà des espérances d’Universal, d’autant que le long-métrage se présente comme un énième ersatz de Piège de cristal. La formule du film d’action en huis clos a su faire ses preuves depuis un moment déjà, et la major espère réitérer l’exploit avec la star de Chasse à l’homme.

Pas de bol pour Mort subite, son contexte de sortie est tout sauf favorable. Tandis que le film espère tabler sur sa connivence avec l’exploitation la même année de Die Hard 3 (Une journée en enfer), il ne peut pas se douter que le film de John McTiernan choisit justement de redistribuer les cartes, et de dynamiter le concept de l’original en se transformant en jeu de piste à ciel ouvert.

Mais au-delà de cette douche froide, que reste-t-il du film ? Parce qu’entre Piège en haute mer, Air Force One ou encore Speed, le Die Hard-like en a vu de toutes les couleurs. Pourtant, à la revoyure, Mort subite s’impose comme l’un des meilleurs du genre, sans doute grâce à l’humilité de son approche, en accord avec un concept qui ne cherche jamais à exploser les compteurs pour le simple plaisir d’un über-spectaculaire déplacé.

 

Copie avouée à moitié pardonnée ?