Vertical Limit : y a-t-il quelque chose à sauver dans ce sous-Cliffhanger ?
Après Le Masque de Zorro, Martin Campbell a signé avec Vertical Limit un film d’alpinisme culte. Mais est-ce vraiment justifié ?
Après l’échec cinglant de Green Lantern en 2009, le réalisateur Martin Campbell est reparti vers de la série B beaucoup plus économe et humble avec The Foreigner et The Protégé. Pourtant, le réalisateur de GoldenEye et de Casino Royale s’était fait une place de choix dans le giron des blockbusters au tournant du siècle.
À vrai dire, à chaque nouvelle interview donnée par le cinéaste néo-zélandais, on peut percevoir un certain regret de sa part : alors que la plupart des majors investissent dans un nombre limité de très gros films à 200 millions de dollars, peu de studios envisagent désormais des budgets moyens, compris entre 50 et 100 millions de dollars.
La force de frappe de ces films est parfois moins forte, mais elle peut donner de belles surprises, souvent plus libres artistiquement. Campbell l'a prouvé avec Le Masque de Zorro (95 millions de dollars) et son film suivant : le pachydermique, mais rigolo Vertical Limit (75 millions de dollars), sorti en 2000.
K2 force majeur
Si on revient sur cette donnée, c’est que le célèbre critique Roger Ebert a mieux résumé que personne la nature de ce film d’alpinisme sur le sommet du K2 : “J’observais l’autre jour qu’Hollywood n’a jamais cessé de faire des films de série B. On leur a juste donné 100 millions de dollars de budget et on les a marketé comme des films de série A. Vertical Limit en est un bon exemple : il est pensé à partir de formules évidentes et de conflits de romans pulp, mais avec un casting et une fabrication solides.”
Finalement, mis à part ses deux James Bond, la carrière de Martin Campbell pourrait être synthétisée par cette assertion. Le cinéaste a toujours gardé ce savoir-faire de l’artisan doué, mais humble, toujours au service de l’immédiateté de récits aux inspirations pulp assumées (Zorro en étant le meilleur exemple).
"Il fait au moins... moins 8000"
Dans le cas de Vertical Limit, il y a l’envie logique d’offrir un survival tendu, quitte à ce que cette priorité empiète sur la logique d’un scénario profondément stupide, qui se contente de trouver des chemins de traverse pour justifier les péripéties les plus improbables.
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11/04/2022 à 09:57
C'est vrai que le casting était d'enfer dans ce film. Surtout le malheureusement oublié Scott Glenn en vieil ours mal léché des montagnes et le génial Stuart Wilson (collègue récurent de Campbell notamment dans l'excellent Absolom 2022!!!!).
Par contre l'oiseau en CGI au début m'a toujours fait mal à l'oeil même à l'époque à sa sortie cinéma.
10/04/2022 à 14:49
Qui se souvient de Snowboarder? Moi et j'ai honte de dire que j'ai kiffé ado...
10/04/2022 à 12:24
Ba mince, en lisant vos commentaires je viens de me rendre compte que Bill Paxton n'est plus :(
Très triste en retard pour le coup...
10/04/2022 à 11:35
Vu en salles à l'époque, et j'avais bien aimé.
A part la montagne, ce n'est pas le même genre que Cliffhanger.
09/04/2022 à 15:28
Film tjrs da s ma dvdtheque. J'aime bien.
09/04/2022 à 15:14
Bill Paxton -(
Il me manque ce con. -(
09/04/2022 à 13:47
ne boxe pas dans la même catégorie que le film de harlin, mais un bon cast, une mise en scène solide, et une ouverture d'enfer.
09/04/2022 à 11:53
"Camélia Jordana au Musée Grévin" très drôle ! ;)
Pas souvenir du film. Bill Paxton me manque ...
09/04/2022 à 10:50
La musique était génial en plus ^^
09/04/2022 à 10:31
J'en garde un excellent souvenir.