Enter the Matrix, Path of Neo, Matrix Online : les jeux sont-ils vraiment si nuls ?

Lino Cassinat | 9 janvier 2022
Lino Cassinat | 9 janvier 2022

Enter The MatrixThe Matrix : Path of Neo, The Matrix Online : tout le monde ou presque a joué à ces trois jeux vidéo, et tout le monde a adoré les détester.

Pour les geeks des années 2000, il y avait beaucoup moins de choix qu'aujourd'hui au cinéma. Pour ainsi dire, il n'y avait que deux options (pilules ?) : Le Seigneur des Anneaux, et Matrix. Ces deux licences étaient absolument partout, innervaient tous les imaginaires. Mais alors que la première avait pour ambition de tranquillement adapter un chef-d'oeuvre de la littérature réputé inadaptable - ce qui n'est certes pas rien - et a engendré une flopée de jeux globalement de bonne, voire très bonne qualité, la seconde partait pour révolutionner la matrice (hu hu) narrative du blockbuster hollywoodien dans son ensemble... et tenta de faire de même avec le medium vidéoludique.

Quinze-vingt ans plus tard, alors que Matrix Resurrections est sorti en salles et que l'héritage de la saga sur grand écran n'est même plus à discuter, que reste-t-il de ses adaptations sur console auxquelles tout le monde a joué au moins une fois ? Beaucoup de pots cassés, mais dans les fêlures et les fissures de ces oeuvres se cachent les fantômes de créations aux ambitions folles ayant pâti de manque de temps et de vision artistique claire. Gameplays mal branlés, énergie créative folle, graphismes à la ramasse, storytelling étendu massif et bugs hilarants : entrez dans la matrice.

 

Enter The Matrix : photoEt entrez-y les pieds devant

 

ENTER THE MATRIX

Pendant que Neo, Trinity et Morpheus partent à la recherche de la source de la matrice dans Matrix Reloaded, Ghost et Niobe cherchent à mettre la main sur les dernières données stratégiques récoltées par l'Osiris, vaisseau ayant découvert l'imminence d'une attaque de l'armée des machines avant d'être détruit dans Animatrix.

 

 

Pourquoi Enter The Matrix aurait pu être révolutionnaire : Toute première tentative de transposition vidéoludique de l'univers créé par les soeurs Wachowski, Enter The Matrix est pensé, conçu et exécuté par ses créatrices comme une nouvelle pièce à part entière du récit qu'elles sont alors en train de raconter. C'est une oeuvre à mi-chemin entre un spin-off et un épisode à part entière de la trilogie, dans le sens où les implications de son histoire ont des conséquences directes sur le récit principal, mais pas suffisamment majeures pour être nécessaire à la compréhension de cette dernière.

En un mot comme en cent, avec l'apparition d'Enter The Matrix, l'univers des soeurs Wachowski devient transmédia. Ce qui est rare et qu'Hollywood préfère d'ailleurs éviter, et pour cause : tous les spectateurs ne sont pas des gamers, et tous les gamers ne sont pas des spectateurs de cinéma, et ce simple constat peut faire craindre qu'une partie du public s'y désintéresse. Pour autant, 10 ans avant le MCU, la tentative d'univers étendu est là, et elle est audacieuse, car elle entendait pousser plus loin encore l'anoblissement du jeu vidéo en tant que moyen d'expression artistique.

 

Enter The Matrix : photoÇa se voit qu'on a poussé la luminosité à fond pour que vous y voyiez quelque chose ?

 

Pourquoi c'est un des plus gros navets de l'histoire du jeu vidéo : Si Enter The Matrix a été un grand succès commercial se vendant par millions d'unités, l'enthousiasme autour du titre a très vite chuté. Du côté de l'histoire, la grogne a commencé à monter autour du fait que le jeu cassait certaines règles de l'univers et mettait sa cohérence à mal. Par ailleurs, ceux qui attendaient un véritable apport narratif sont également tombés de leur chaise, puisque l'histoire d'Enter The Matrix court littéralement après celle des films, dont elle singe les scènes clés quasiment réplique par réplique avec de très pauvres ficelles narratives. Côté nouveauté, tout au plus apprend-on pourquoi l'Oracle change de visage. Chouette.

Mais ce qui a vraiment enragé les joueurs, c'est avant tout le fait qu'Enter The Matrix est un mauvais jeu fini à l'urine non-simulée de fils de Zion, de surcroît survendu par un marketing rouleau compresseur promettant monts et merveilles. Ce qui est finalement peu surprenant quand on sait qu'Enter The Matrix est édité par Atari... soit le nouveau nom d'Infogrames, le grand Satan macroniste (oui oui) bien connu du jeu vidéo. Mais pouvait-il en être autrement ?

 

Enter The Matrix : photoL'austérité allemande en action, allégorie

 

Le développement d'Enter The Matrix a en effet été précipité pour que sa sortie soit synchronisée avec le deuxième film. C'est donc un jeu à moitié pensé, à moitié codé et à moitié finalisé qui atterrit donc dans les consoles et le rêve mouillé d'univers étendu tentaculaire tourne vite au cauchemar de gamer - dès le premier niveau en fait. La liste des déceptions est très longue, du choix de personnage principal - Ghost ou Niobe - ne changeant quasiment rien à l'expérience de jeu à la caméra exécrable en passant par les niveaux plus vides qu'une rue de Paris en plein confinement. Cependant, s'il fallait n'en retenir que deux fondamentaux, ce seraient le gameplay et les graphismes.

Pour ce qui est du gameplay, si rien de particulièrement atroce ne se dégage, hormis une courbe de difficulté complètement aléatoire (le bossfight contre l'hélicoptère est plus cruel qu'un Ludwig en NG+ de Bloodborne), son principal défaut est d'être un énième TPS sans saveur, une pâle copie de ce que fait la concurrence. La principale "nouveauté" apportée par ce jeu est une jauge de concentration qui permet de modifier la réalité de la matrice. En gros, ralentir le temps et faire des pirouettes improbables.

Mais dans les faits, cela rend les gunfights honteusement (mal) pompés sur ceux de Max Payne, tandis que les phases de plateforme et les combats au corps à corps se résument à deux boutons et quelques pataudes cabrioles du Cirque du Soleil, rapidement renvoyées au placard avec fessée humiliante par Prince of Persia, qui sort quelques semaines plus tard.

 

Enter The Matrix : photoRendez-nous Prince of Persia

 

Niveau graphismes en revanche, on est en plein dans l'inexcusable. Que l'esthétique globale des films tire sur les tons sombres et les univers urbains sales est une chose, mais même un clébard de Pripyat ne voudrait pas du brouet de pixels gris-vert servi par Enter The Matrix. Au mieux, on pourrait dire qu'Enter The Matrix ressemble à la prévisualisation d'une démo.

D'ailleurs, comme conscient de sa propre laideur, le jeu est en permanence sous-éclairé. Comme si, par pudeur, il se cachait pour mourir. Tout au plus retiendra-t-on la possibilité cachée de faire du Street Fighter dans le multijoueur caché du jeu avec des bagnoles anthropomorphiques - comme quoi il y avait du temps à perdre. Une blague hilarante pour laquelle vous devrez cependant savoir écrire du DOS dans l'interface de mot de passe. Ô joie.

 

Enter The Matrix : photoAh oui, et il y a aussi une phase avec des vampires. Oui oui.

 

PATH OF NEO

Dans les films Matrix, il y a un personnage principal qui s'appelle Neo. Il vit des aventures bien chouettes, du coup ce serait sympa de pouvoir vivre son histoire à lui plutôt que celle des deux figurants du fond. Et puis en fait non, c'est ennuyeux, faisons n'importe quoi avec l'histoire des films, de toute façon les gens les ont déjà vus.

 

 

Pourquoi Path of Neo aurait pu être fun : Déjà parce que, le projet d'univers étendu des Wachowski s'étant salement cassé la figure, le cahier des charges était cette fois plus sage, mais aussi plus simple : suivre les films Matrix. Certes, cela renvoie l'objet à simple fan-servicing un peu opportuniste pour les joueurs, mais n'empêche pas de s'amuser si le travail est fait correctement.

Ensuite, Path of Neo aurait pu être un titre sympathique parce qu'il est sorti après Enter The Matrix, mais aussi après les trois films. Plus de date limite de sortie liée à des contraintes marketing, et une équipe qui - on pouvait l'espérer - a appris de ses erreurs et en plus a déjà un semblant de moteur graphique, ne demandant qu'à être amélioré.

Bon, on a beau chercher, il n'y a pas vraiment de raison supplémentaire, c'est le jeu le moins ambitieux et/ou novateur de la liste. Mais qui en 2005 n'aurait pas dit oui à un TPS certes modeste, mais réussi dans l'univers de Matrix ?

 

The Matrix : Path of Neo : photoMettez un stop à votre enthousiasme

 

Pourquoi c'est encore une grosse pilule : Quelqu'un a dit un jour que lorsqu'un drame survient dans l'Histoire, c'est une tragédie, mais que lorsqu'il se répète une seconde fois à l'identique, c'est une farce. Enter the Matrix était la tragédie, voici la farce, mais avec de meilleurs graphismes - pour pouvoir mieux apprécier la débâcle sans doute. Soyons honnêtes, le gameplay a aussi pris un peu de galon, notamment en ce qui concerne les combats au corps à corps, plus variés et mieux animés - le minimum syndical quand on est un projet estampillé Matrix -, même si l'expérience de jeu consiste principalement à marteler le même bouton sans trop savoir quel combo va sortir.

Pour le reste Path of Neo reproduit exactement les mêmes défauts que son prédécesseur et donne également la sensation au joueur qu'il vient d'acheter un produit non fini, et donc de se faire enfler de quelques euros au passage. Comme Enter the Matrix, Path of Neo reste dans les mémoires avant tout pour ses nombreux bugs, ses textures laides et son level design inexistant. Contrairement à Enter The Matrix par contre, la difficulté a été révisée, passant d’aléatoire et ingérable pour Dieu du bugsploit à promenade pour Télétubbies trisomique.

 

The Matrix : Path of Neo : photoC'est moins moche, mais c'est toujours vide

 

Mais plutôt que de vous parler en détail des problèmes de clipping, ralentissements, disparitions soudaines d'objets ou de personnages, ou du son qui se fait la malle, on attirera plutôt votre attention à ce qui fait que Path of Neo se distingue dans la nullité, à savoir la fin du jeu.

Difficile de démêler si elle est le fait des Wachowskis - selon les différentes sources complètement rincées créativement - ou de développeurs en pleine overdose de strudels à la cocaïne, mais toujours est-il qu'au bout du chemin de Néo, on trouve MegaSmith, soit une espèce d'agent Smith géant constitué de morceaux d'immeuble et de mobilier urbain. Ah, et il fait de l'électricité aussi.

 

The Matrix : Path of Neo : photoOkémek

 

Pire encore, ce Megazord final absurde est introduit dans une cut-scene par les Wachowskis elles-mêmes, où elles expliquent en somme que tout ceci n'est qu'un jeu à licence de toute façon. Une fois le Godzilla battu, le générique roule devant les yeux ahuris du joueur, avant un ultime craquage, auditif cette fois : We Are The Champions de Queen. Selon les dires d'un des développeurs sur Polygon, le seul achat des droits de la chanson a été le poste de dépense le plus élevé de la production du jeu. Misère...

 

The Matrix : Path of Neo : photoLes Wachowski, sur le point de vous expliquer qu'elles n’en ont rien à foutre de respecter la trame des films (vraie image du jeu)

 

THE MATRIX ONLINE

2005 : World of Warcraft est sorti tout juste un an avant, le monde redécouvre extatique le phénomène du MMORPG et tout le monde veut son propre "meuporg" pour faire comme Blizzard. Ni une ni deux, Matrix passe à la casserole avec un jeu se déroulant après les évènements des trois films... et dont les éléments scénaristiques ont été pilotés par les soeurs Wachowski elles-mêmes.

 

 

Pourquoi c'était une super bonne idée : Les TPS n'ayant pas porté chance à l'univers étendu voulu par les soeurs Wachowski, elles se reportent cette fois sur le MMORPG, et si The Matrix Online a su intriguer les foules sur un point, c'est sur sa narration - à tel point que le jeu a su générer une communauté de fans hardcore continuant de le maintenir sous perfusion malgré l'arrêt des serveurs il y a déjà plusieurs années. Avec ses multiples factions, ses évènements en temps réel et ses personnages repris des films et prolongés, The Matrix Online s'annonçait comme un excellent moyen de continuer à raconter cet univers tout en impliquant les fans et en se détachant d'un canon narratif devenu trop lourd.

Mais surtout, ce qui faisait que The Matrix Online faisait baver d'envie sur le papier, c'est justement que l'univers des Wachowski s'y prêtait incroyablement bien, avec un point de départ tout trouvé et une incroyable opportunité d'innover le gameplay générique des MMORPG grâce aux marques de fabrique de la saga : les armes à feu, le bullet-time et la possibilité d'influencer la simulation de la matrice et donc, tordre la réalité.

 

The Matrix Online : photoEt aussi, les look de fashion gabber

 

Pourquoi ça n'a pas marché (et c'est bien dommage) : Sorti en 2005 sans faire de bruit et sous une pluie de critiques mitigées, The Matrix Online a été débranché en 2009 faute de joueurs, écrasé par une concurrence de meilleure qualité. Pourtant, contrairement à Enter The Matrix et Path of Neo, on ne pourra pas dire qu'il n'y a pas eu de coeur à l'ouvrage cette fois-ci. Avec un système de classe personnalisable, un système de combat innovant et une narration ambitieuse, The Matrix Online était parti pour secouer les acquis des joueurs. Malheureusement, c'est encore un jeu bâclé qui arrive sur les étals. Aucune des bonnes idées n’est menée à terme, si bien que l'expérience de jeu s'avère rapidement brouillonne, fade et répétitive.

Le bullet time est incontrôlable et ne sert pour ainsi dire à rien à part fait de jolies animations. Le système de combat propose des mécaniques novatrices, mais se révèle rapidement creux et peu gratifiant. Le système de craft ne permet pas de créer de nouveaux objets, mais seulement de copier ce que l'on a déjà dans son inventaire et se révèle donc parfaitement inutile. L'IA est calamiteuse, les bugs nombreux, les quêtes répétitives, la carte trop petite et les instances trop courtes. Bref, comme ses aînés, The Matrix Online a été sorti trop vite et fait pâle figure face à la concurrence.

 

The Matrix Online : photoL'interface était pour le moins chargée

 

Ce qui permet à un MMORPG de se démarquer de la concurrence, en plus de son univers, c'est le degré de liberté et d'exhaustivité qu'il accorde au joueur, mais The Matrix Online fournit exactement l'inverse. Plutôt que de s'émerveiller devant la diversité et la taille du jeu, le joueur se retrouve rapidement à contempler ses frustrations et se demander pourquoi on ne peut pas faire ceci ou cela.

Pourquoi ne peut-on pas visiter Zion ? Pourquoi ne peut-on pas incarner un humain né naturellement ? Pourquoi le jeu nous propose bizarrement de prendre la pilule bleue alors que faire ce choix éteint automatiquement le jeu ? N'y avait-il pas une opportunité de gameplay ou de narration à explorer avec les Cypherites ? Pourquoi ne peut-on pas conduire de véhicule ? Etc., etc..

Trop petit et trop faible, The Matrix Online est à peine une alpha de ce que devrait être un vrai MMORPG digne de ce nom et le plus choquant dans tout cela reste les graphismes et les bugs, erreurs mortelles de tout jeu en ligne à ne pas commettre au lancement. Seul l'investissement dans la narration du jeu - relancée toutes les six semaines par de nouveaux patchs et de nouveaux évènements globaux - parvient à nourrir la motivation des joueurs face à l'expérience de jeu médiocre, mais c'est bien trop peu et bien trop tard, et on ne saurait que trop conseiller The Secret World à ceux qui regrettent encore l'énorme potentiel gâché que fut The Matrix Online.

 

The Matrix Online : photoIn memoriam

 

Trois jeux liés dans les ténèbres du jeu vidéo et qui ont probablement largement contribué à mettre la licence au placard pendant ces quinze dernières années, ne parvenant pas à trouver de nouveaux moyens d'expressions grand public après les films. Faut-il cependant s'attendre à ce que The Matrix Awakens change la donne ?

Peut-être, étant donné l'accueil franchement positif et l'enthousiasme généré par cette démo et la piètre performance de Matrix Resurrections, on peut espérer que le salut de la licence vienne du monde du jeu vidéo, dont la communauté semble prête à accueillir une nouvelle tentative. Nous on proposerait bien le bébé à Rocksteady pour une expérience à la Batman : Arkham City... et vous ?

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commentaires
Y Boy
10/01/2022 à 08:04

Et voilà le type qui dénigre les gens gratuitement parce qu'internet le permet.

m
09/01/2022 à 20:09

et voilà le type avec sa vidéo youtube....

Bill G.
09/01/2022 à 18:30

Oui !!

Niko
09/01/2022 à 18:20

Mais à l'époque c'était kiffant enter the matrix et the path of neo

Y Boy
09/01/2022 à 17:42

Je renvoie vers une des dernières vidéos de MJ-"Fermez-la", qui dissèque ces jeux de façon passionnante.
Oui le gameplay est nul, mais le contenu, approuvé par les soeurs Wachowski, est presque indispensable si on veut tout savoir de Matrix.

Geoffrey Crété - Rédaction
09/01/2022 à 17:37

@ALUCARD

On avait prévu de reparler de l'univers Matrix et donc des jeux depuis des mois, comme à peu près la planète entière, donc zéro inventivité edito à ce niveau. On a publié un paquet d'articles sur la trilogie et le quatrième opus, dès décembre (la trilogie, univers étendu, marketing...). Et on donne ici notre avis sur tout ça. Donc je veux bien savoir ce qu'on aurait pu "copier".

ALUCARD
09/01/2022 à 13:55

Vous auriez pas copier sur le JDG ?

Wolf
09/01/2022 à 13:20

Pour le coup je trouve que Path Of Neo était vraiment bon ! Et le mecha Smith ça rajoute une mission bonus donc je trouve ça mieux que rien ahah

Kyle Reese
09/01/2022 à 12:33

Autant j'aime les films, même le 4 autant les jeux ne m'ont absolument pas donné envie.
Graphiquement c'était moche et puis qu'est-ce que cela allait apporter en plus des films. Ca me gonflait de devoir jouer pour soit-disant comprendre mieux la matrice pour pouvoir voir le 3. Même aujourd'hui, je ne vois pas l’intérêt de replonger dans cet univers que l'on connait par cœur, d'ou orientation du 4 par Lana qui divise tant.. Autant se plonger dans quelque chose de vraiment nouveau avec de nouveau codes, histoires, persos. C'est peut être ça aussi la complexité de faire une adaptation de jeux réussis.
Soit on arrive à recréer complètement la qualité des films avec une immersion total soit on fait quelque chose de radicalement différent. Je pense à Alien vs Predator, immersion + innovation ou plus récemment Alien Isolation. 2 réussites d'adaptation au gameplay différent.
Ou alors soit on fait les choses sérieusement soit on ne fait rien mais surfer sur le succès d'un film juste pour vendre du jeux avec du mauvais code au kilomètre... c'est juste naze.