Films

Harcèlement : quand #MeToo et les jeux vidéo étaient de la science-fiction pour Hollywood

Par Simon Riaux
23 octobre 2021
MAJ : 21 mai 2024
4 commentaires
photo, Demi Moore, Michael Douglas

Hollywood n'a pas attendu #MeToo et Fortnite pour s'intéresser au harcèlement et au jeu vidéo. Mais sa vision de ces sujets a bien changé... comme le prouvent Michael Douglas, Demi Moore et Barry Levinson avec Harcèlement. Les rapports de pouvoir, de domination, les jeux ou confrontations autour de la sexualité ont toujours intéressé Hollywood, en cela que ces questions trouvent un écho profond chez les spectateurs, jusqu'à devenir un sous-genre en tant que tel. Ainsi, le polar érotique, porté par une poignée de colossaux succès, est devenu une catégorie richement entretenue par les studios, avant de tomber en désuétude, jusqu'à devenir de nos jours un terrain de jeu pour productions fauchées destinées à boucher les trous des plateformes. En 1995, Barry Levinson est un metteur en scène plus que remarqué, qui va s'essayer à l'exercice, en le mâtinant d'un goût certain (et maladroit) pour les technologies de pointe. Au point de livrer un long-métrage diablement divertissant, aussi sûr de ses effets que daté dans son approche du sujet, quitte parfois à virer au délire total. Attention les yeux.   Simple et efficace   BAISIC INSTINCT Sorte de rejeton (faussement) dégénéré du film noir classique, perçu, des décennies après la fin de son avènement comme emblématique de l'âge d'or des studios, et prolongement des transgressions du cinéma du Nouvel Hollywood, le thriller érotique est le terrain de jeu idéal des névroses et zones d'interdits de la culture américaine. S'y entrechoquent, parfois avec une malice contagieuse, des portraits de femmes plus fortes, indépendantes et maîtresses de leur destin que dans bien d'autres créations de studios, et toute une brochette de clichés parfois délirants sur les rapports femmes-hommes, qui contribuent à faire de ce type de productions des récits souvent détonants. Si la mémoire collective, bien aidée par le succès colossal du film, mais aussi son retentissement critique, a fait de Basic Instinct un des seuls films de ce type à avoir traversé le temps, on trouve quantité d'autres propositions qui ont progressivement pavé le chemin jusqu'à Harcèlement. Une des premières itérations à évoquer directement celle de Levinson serait bien évidemment Liaison Fatale, qui devait cristalliser la persona de Michael Douglas en CSP+ libidineux, mais tout de même respectable. La femme fatale interprétée par Glenn Glose y apparaissait encore, malgré une sexualité et un caractère affirmé, comme une demi-dingue que le rejet d'un homme transformait en simili-sorcière.   Some Zob in Job   Mais les années suivantes allaient retravailler en profondeur le portrait-robot de la femme fatale, sans lui retirer une dimension intrigante, voire démoniaque, passablement discutable et absurde, mais en y ajoutant une dimension de pouvoir, voire de pouvoir capitalistique, plus inattendue et intéressante. Dès le classique de Paul Verhoeven, le personnage de Sharon Stone, pour maléfique qu'il soit, rompt avec les clichés. Sa position d'écrivaine à suc...

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Ray Peterson

Franchement Barry Levinson, ‘étais obligé de faire ça ?
Diner, Les filous, allez le Secret de la Pyramide, Good Morning Vietnam, voir Rain Man c’était quand même pas mal! Mais harcèlement ? Que je n’ai pas ce film qui surfe bien survie succès de Basic Instinct.
Me souviens juste de cette polémique absurde concernant l’affiche du film retirée car supposée choquante.

Tnecinv

@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Vercors embusqué

Le lapin ébouillanté m’avait traumatisé, Liaison fatale était bien meilleur que Harcélement je trouve

Vercors embusqué

je mes souviens du film avec Glenn Glose, je l’avais vu vers 13,14,ans fin année 80,
Glenn Gloze avait mitonne un bon petit plat dans on faitout pour Michael Douglas,huummmm…et d’une sequence dans un ascenseur un pu hot!
quand au film avec Demi Moore, je connais des tas de type qui aurait apprecie être chauffé par une Vamp comme Moore, je trouvais à l’epoque qu’elle avait la machoire carrée, carnassiere en grosse focale, c’est ce qui m’avait frappé…mais la partie technologique collait pas avec le reste du film je trouve, j’ai vu ces films il ya bien 30ans et jamais rematé depuis

Rorov94M

C’était la belle époque…JADE,KILL ME AGAIN,COLOR OF NIGHT,BOUND,SLIVER,CONTRE TOUTE ATTENTE,LA FIEVRE AU CORPS…
Comme disait Wayne:
«Chapiteau!!!»