The Cell ou le Silence des agneaux sous LSD, avec Jennifer Lopez

Geoffrey Crété | 23 novembre 2021
Geoffrey Crété | 23 novembre 2021

Jennifer Lopez plonge dans l'esprit d'un tueur en série dans The Cell, un trip halluciné, sous forte inspiration Le Silence des agneaux et Seven.

Les années 90 avaient le goût du sang. D'abord côté slasher, avec un retour en force suite au succès de Scream, qui a ouvert la voix à tout un tas de choses plus ou moins honteuses comme Urban Legend et Souviens-toi... l'été dernier. Et ensuite au rayon tueur en série, grâce au succès phénoménal du Silence des agneaux en 1991. Et le choc Seven, cinq ans après, a repassé une couche de killer sur les murs hollywoodiens.

La valse des copies presque conformes a ainsi commencé : Le Collectionneur (Morgan Freeman qui poursuit un tueur en série, avec l'aide d'Ashley Judd), Copycat (Holly Hunter qui poursuit un tueur en série, avec l'aide de Sigourney Weaver), Bone Collector (Angelina Jolie qui poursuit un tueur en série, avec l'aide de Denzel Washington), Le Masque de l'araignée (encore Morgan Freeman, mais avec l'aide de Monica Potter)... De quoi hanter les rayons des vidéoclubs et occuper les deuxièmes parties de soirée sur TF1, mais également permettre quelques tentatives étonnantes.

Parmi elles : The Cell, réalisé par Tarsem Singh, avec Jennifer Lopez et Vince Vaughn qui plongent dans l'esprit d'un tueur incarné par Vincent D'Onofrio.

 

photo, Vincent D'OnofrioDoux comme un agneau

 

la science des agneaux

Le Silence des agneaux n'a pas inventé le jeu du chat-flic et de la souris-serial killer, mais l'iconique Hannibal Lecter l'a certainement réinventé. D'un côté, il y a un tueur désaxé, un esprit malsain dans un corps malsain. De l'autre, il y a un personnage enquêteur, irrémédiablement attaché à l'humanité, et tellement sensible qu'il peut toucher du bout des doigts la folie de l'ennemi. Entre les deux, c'est une course contre la montre et la mort pour sauver une victime, de préférence une demoiselle blonde en détresse.

Dans le film réalisé par Jonathan Demme, Ted Levine était la bête Buffalo Bill et Jodie Foster, la tête. Anthony Hopkins, lui, était le demi-dieu du royaume des maux, qui servait de phare dans la nuit des morts. Il aidait Clarice Starling à remonter le Styx, du moins juste assez loin pour lui permettre de trouver la victime sans y perdre son âme.

 

photoPowered By PlayStation

 

C'est là la première bonne idée de The Cell. Il n'y pas de tueur-conseiller, d'expert en criminologie ou de vieux loup désabusé pour aiguiller. L'aide viendra du tueur lui-même, grâce à une machine magique entre la VR et Inception qui permet de visiter l'esprit d'une personne dans le coma. Dans ce beau numéro de suspension d'incrédulité, Jennifez Lopez devient une psychologue pour enfant réquisitionnée par le FBI afin de plonger dans la tête d'un tueur en état de mort clinique.

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ?

Accèder à tous les
contenus en illimité

Sauvez Soutenez une rédaction indépendante
(et sympa)

Profiter d'un confort
de navigation amélioré

Tout savoir sur The Cell

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Jason Bourne
23/06/2022 à 14:58

Pas un bijou, mais un de ces films dont on se rappelle instantanément ! Une plongée rare ds l'inconscient, avec des décors et une musique... Le scénario est convenu mais c'était un plaisir très prolongé de l'avoir vu à l'époque au ciné.

Neji
02/12/2021 à 23:28

Visuellement incroyable la photo les décors, costumes .
La vision du réalisateur pour son projet est superbe .
Bon film vraiment

MoiLeVrai
23/11/2021 à 16:57

film très très ambitieux, pas apprécié à sa juste valeur

real
23/11/2021 à 15:32

Film étonnant...et si glauque par moments !!

Très bon film
23/11/2021 à 15:07

Ce film est top, une durée adaptée (oui je n'en peu plus des films de 2h et plus, pour rien dire), un bon scénario, un casting efficace et une esthétique excellente.

Un de mes films préférés !

Kyle Reese
23/11/2021 à 14:38

Une fois dans l'esprit et les fantasmes du tueur qu'elle superbe délire artistique.
Une image qui m'a marqué, la découpe exhibition instantané du cheval. De vie à œuvre d'art en une simple fraction de seconde. Ça m'avait un peu retourné je dois bien l'avouer.

Mx
23/11/2021 à 13:43

a mes yeux, probablement le meilleur "seven-like" des années 2 000, qui est d'ailleurs sorti récemment un coffret blu ray dvd chez metropolitan.

J'aurais tellement aimé voir ce film au ciné!!!

JR
23/11/2021 à 12:47

DA dingue, comme the Fall d'ailleurs.

Bond
23/11/2021 à 12:41

Excellent film , et visuellement impressionnant