Lake Placid : le meilleur film de crocodile ?

Depuis Les Dents de la mer, qui a lancé à lui seul la mode des films de grosses bestioles, les requins restent les vedettes des séries B animalières américaines. Mais nos chers crocodiliens ont eux aussi une place à défendre sur la chaine alimentaire cinématographique, et ils le font très bien dans Le Crocodile De La Mort, Black Water ou bien sûr le classique Lake Placid.

Cette année, Ecran Large profite de l'été pour revoir quelques films de terreur animale. Après s'être perdus dans l'Outback fiévreux de Razorback, on revient sur des territoires plus familiers - mais pas moins dangereux - avec Lake Placid et son crocodile géant qui a élu domicile au fin fond du Maine. Un voyage jovial et détendu de l'écaille, promis !

 

"Eh, t'as pas du feu ?"

 

Crocodile fury

Le Caïman noir, foulant actuellement le sol français puisqu'il se balade en Guyane, peut atteindre les sept mètres. Une page Wikipédia assure (sans proposer de sources) qu'un crocodile marin de dix mètres aurait été observé en Inde. Quant au crocodile du Nil, il croque probablement plusieurs centaines de personnes par an. Autant dire que ces charmants prédateurs, dont l'attaque favorite réplique littéralement le procédé du jumpscare (ils attendent patiemment à la surface avant de sauter sur leur victime) n'ont rien à envier aux plus carnassiers des monstres de cinéma. Et pourtant, ils n'ont pas tant la côte que ça.

Récemment, deux excellents métrages (l'américain Crawl et le thaïlandais The Pool) ont bien cadré les possibilités offertes par le reptile. L'un mise tout sur la tension pure et l'autre sur le divertissement bêta, oscillant entre 1er et 3e degré. Bien qu'il contienne moins de Z ronflants que la filmographie du grand blanc, le corpus de la crocosploitation comporte surtout ces deux types de productions, pour peu qu'on passe sous silence les glorieuses anomalies comme Le Crocodile De La Mort de Tobe Hooper.

 

Le meilleur film de croco contemporain ?