James Bond, RoboCop, Stargate... quel avenir pour ces franchises après le rachat de MGM par Amazon ?

La Rédaction | 29 mai 2021
La Rédaction | 29 mai 2021

Le rachat du studio MGM par Amazon pose quelques questions sur l'avenir de franchises.

En 2019, la question s'était posée lorsque Disney a acheté le studio Fox pour environ 70 milliards. Une transaction titanesque, qui a permis à Mickey de mettre la main sur les X-Men, Les 4 Fantastiques, Avatar, Alien, Die Hard et bien d'autres sagas.

En 2021, rebelote. Amazon vient de se payer le studio MGM pour à peine 9 milliards de dollars, bouleversant encore une fois l'écosystème hollywoodien, déjà en pleine évolution avec la guerre du streaming qui s'est créée face à Netflix, avec notamment Disney+ et HBO Max.

Le géant Amazon met ainsi la main sur un catalogue de films monstrueux, des grands classiques du septième art (2001 : l'odyssée de l'espace, Le Docteur Jivago, West Side Story) à de récents films à succès (Le Hobbit, James Bond, Tomb Raider), en passant par des séries (The Handmaid’s TaleVikings, Fargo) et quelques pistes à ne pas négliger (La Panthère Rose).

Le vice-président d'Amazon Prime Video et Amazon Studios, Mike Hopkins, n'a pas caché les ambitions : "La valeur financière réelle de cet accord, c'est le trésor de propriétés intellectuelles dans ce grand catalogue, que nous comptons réimaginer et développer avec l'équipe talentueuse de MGM."

Petit tour d'horizon donc de quelques trésors (également appelées "marques") qu'Amazon va désormais gérer.

 

photo 2001Ouvrir le catalogue Amazon

 

JAMES BOND

Héros d'une quantité astronomique de romans d’espionnage de l’écrivain anglais Ian Fleming, le fringant James Bond est devenu une franchise de cinéma qui compte aujourd’hui 25 films, et a traversé les époques depuis James Bond 007 contre Dr. No. Alors que Mourir peut attendre est repoussé depuis un an à cause de la pandémie, et a manqué d’être vendu à des services de streaming histoire de commencer à gagner des sous, l’empire Amazon a décidé de venir compliquer encore un peu plus les choses.  

En rachetant le catalogue de la MGM et ainsi le joyau de la couronne, la saga James Bond, Amazon s’offre 50% des droits de gestion de la marque. Car les producteurs Barbara Broccoli et Michael G. Wilson ne sont pas décidés à lâcher la poule aux œufs d’or aussi facilement. Par un tour de paperasse, les producteurs ont toujours un énorme pouvoir sur l’avenir de l’espion malgré le rachat. Si on en croit leurs dires, les films du brave James Bond continueront à sortir au cinéma.  

Quand on connaît les sommes folles que les films de la franchise engrangent au box-office (plus de 800 millions pour Spectre et le milliard pour Skyfall), il n’est pas étonnant qu’Amazon ait décidé d’aller dans ce sens. Mais encore une fois, rien n'est gravé dans le marbre et maintenant que la multinationale au sourire est le grand maître, une remontée de la Covid ou juste le PDG se levant du mauvais pied pourraient compromettre la sortie cinéma.  

 

photo, Daniel CraigPour la Reine et la patrie (et Amazon)

 

Alors que la MGM avait la lourde tâche de trouver un remplaçant à ce bon Daniel Craig, qui quittera le rôle après Mourir peut attendre, cette mission incombe désormais (en partie au moins) à Amazon. Qui va bien pouvoir prendre le relais ? Et surtout, la franchise va-t-elle évoluer vers un univers étendu ? Doit-on s'attendre à des spin-offs, notamment en série sur Amazon Prime Vidéo ?

De quoi rappeler une donnée : la présence de l'agent incarnée par Lashana Lynch dans Mourir peut attendre, qui reprend le matricule 007 pour remplacer Bond au début du prochain film, au moins. Une annonce qui avait nourri tout un tas de rumeurs sur le futur de la saga.

Car difficile aujourd’hui d’avoir une franchise sans être tenté de l’inscrire dans un univers plus large. Le MCU a imposé un modèle, mais Amazon Prime Video n’est pas en reste , avec notamment un univers Tom Clancy (la série Jack Ryan, le film Sans aucun remords, ainsi que sa suite Rainbow 6). Alors pourquoi pas une série avec une espionne avec le célèbre matricule ? Ou sur Moneypenny (un projet de film a failli être lancé), l'enfance du héros, M, Q ou n’importe quelle autre lettre ? Ils ont l’embarras du choix.  

Car après avoir dépensé autant pour le catalogue de la MGM, Amazon va devoir rentabiliser vite, et frapper fort. Et avec James Bond, c’est le jackpot à chaque lancée de dés. Amazon n’étant pas forcément connu pour sa subtilité, et comme toute grosse entreprise, elle ferait tout pour rentabiliser son investissement. Est-ce le début de la fin pour la carrière de James Bond en tant qu’espion indépendant ? Ou le début d'une bataille entre l'entreprise et les producteurs Barbara Broccoli et Michael G. Wilson ?

 

photo, Lashana LynchLe futur visage du MI6 ? 

 

Stargate

À l'origine, il y a le film réalisé par Roland Emmerich, qu'il a co-écrit avec Dean Devlin. Une aventure menée par Kurt Russell et James Spader, autour d'une idée fantastique (une machine ouvre un portail pour voyager dans l'espace) et d'une mythologie qui l'est un peu moins (les pyramides égyptiennes étaient là pour des vaisseaux aliens, bien sûr). Conçu dès le départ comme le début d'une trilogie, le film a finalement connu un destin très différent : adieu le cinéma, bienvenue les séries.

Détenteur des droits, le studio MGM a mis le paquet sur le petit écran, d'abord avec Stargate SG-1 en 1997, avec Richard Dean Anderson et Michael Shanks. Une très bonne pioche, puisqu'elle donnera lieu à 10 saisons et 214 épisodes, ainsi que deux téléfilms. Entre temps, il y aura eu Stargate : Infinity (série animée, d'une saison), Stargate : Atlantis (5 saisons, 100 épisodes), et Stargate : Universe, dont l'annulation après seulement deux saisons semblait refermer la porte des étoiles pour de bon. Et la web-série Stargate : Origins en 2018 n'a pas vraiment indiqué d'autre option.

En parallèle, l'espoir d'un retour au cinéma était là, et grandissait au fil des années. En 2006, Dean Devlin expliquait que les nouveaux boss de la MGM étaient intéressés par des suites en films. En 2013, Roland Emmerich parlait d'une trilogie-reboot, avec un partenariat entre MGM et Warner Bros. Puis, en 2016, c'était enterré : Devlin confirmait que le projet était abandonné, faute d'avoir pu trouver un terrain d'accord avec tous les gens impliqués.

 

Photo StargateLa classe à Dallas

 

Difficile d'imaginer qu'Amazon ne va pas essayer de relancer la franchise d'une manière ou d'une autre. Surtout à l'heure où la science-fiction semble revenir en force, avec la série Fondation attendue sur Apple TV+, un nouveau Battlestar Galactica à l'horizon, et un univers étendu Dune (une superproduction au cinéma, et une série sur HBO, Dune : The Sisterhood). Sachant qu'Amazon a déjà montré son goût pour la SF en sauvant la série The Expanse, annulée par Syfy après la saison 3, et qui s'achèvera finalement avec une sixième saison.

Un retour de Stargate sur Amazon Prime Video semble plus que logique, et l'option série semble idéale. La guerre du streaming exige des offrandes pour attirer les abonnés et affronter les concurrents avec des projets identifiés, si possible en exploitant un univers déjà établi et aimé. Ce qui tombe bien, puisque Brad Wright, co-créateur de Stargate SG-1, planche sur une série depuis un moment. Il confirmait en 2020 : "Ça existe dans l'univers qu'on connaît. Ce n'est pas un reboot, ce n'est pas complètement quelque chose de nouveau. C'est une continuation".

Avant que le deal MGM-Amazon ne soit officiellement conclu, c'est Joseph Mallozzi (producteur et scénariste des séries Stargate) qui en parlait sans prendre de pincettes : "Il n'y a aucun doute que si la vente est finalisée, nous verrons une nouvelle série Stargate tôt ou tard. La vraie question est de savoir à quoi elle ressemblera. Ce n'est pas un secret, le co-créateur de Stargate, Brad Wright, développe une nouvelle série depuis longtemps. Dans le meilleur des cas, un boss familier avec la franchise et sa fantastique communauté reconnaîtra l'immense potentiel et validera vite la série. Dans le pire des cas, quelqu'un d'autre est engagé, 20 ans d'univers canon sont balayés, et les fans se font avoir."

Sur le site de la MGM, Stargate est listé en pole position parmi les grandes franchises du catalogue. Indice chez vous ?

 

Photo Richard Dean Anderson, Christopher Judge, Amanda Tapping, Michael ShanksLa trilogie du samedi oui

 

LE HOBBIT

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Tel pourrait être la devise de tout producteur se lançant dans l'épopée d'une adaptation des écrits fabuleux de J.R.R Tolkien, tant l'exploitation de ses droits constitue un dédale légal redoutable. Sur le papier, le studio MGM était bien connecté à la trilogie du Hobbit réalisée par Peter Jackson, et alors que la plateforme Amazon vient de l'engloutir, on pourrait imaginer que ce nouveau géant sauterait sur l'occasion pour tirer encore quelques billets verts des aventures d'un certain Bilbon. En effet, le géant du divertissement produit actuellement une série estampillée Seigneur des Anneaux, dont on sait qu'elle ambitionne de traiter des évènements précédant la première trilogie mise en scène par Jackson. Sauf que cela ne devrait pas permettre à Amazon de mettre la main sur le Hobbit.

Si le "Tolkien Estate" gère une grande partie des droits afférant aux créations de l'écrivain britannique, Tolkien lui-même vendit les droits d'adaptation cinéma du Seigneur des Anneaux et du Hobbit à la société United Artist en 1969. La United Artist la céda à Saul Zaentz, qui fonda la bien nommée Middle-Earth Enterprise, laissant au studio les droits de distribution des adaptations cinéma à venir. Et quand MGM ingéra la United Artist, ces droits de distribution lui revinrent. 

 

photo, Martin Freeman"On a les droits !"

 

Mais attention, cela ne signifie aucunement qu'Amazon, désormais détentrice de la MGM, sera demain en capacité de produire de nouvelles adaptations du Hobbit. Du moins pas sans acheter des droits supplémentaires, spécifiquement pour adapter les textes. Une entreprise qui serait extrêmement coûteuse, alors que la prochaine série Le Seigneur des anneaux doit préalablement prouver sa valeur auprès du public, et que la trilogie de Peter Jackson (et donc la marque "Hobbit") demeure relativement mal-aimée du public.

De même, bien que la collaboration entre les ayants droit de Tolkien et Warner ait parfois été qualifiée en coulisse de compliquée, on peut raisonnablement penser que le studio qui a amassé Oscars et centaines de millions de dollars grâce à ces adaptations ne souhaite pas voir un de ces concurrents se substituer à lui. Il y a donc fort à parier que ce petit monde va se regarder en chiens de faïence, plutôt que de lancer dès à présent de nouvelles adaptations du Hobbit. 

À titre d'exemple, on observe un blocage, non pas similaire, mais comparable, dans le cas des droits de Hulk chez Disney. Si Disney possède bien les droits d'adaptation du personnage, contractuellement, seul le studio Universal possède les droits de distribution de ses aventures solo sous forme de long-métrage. Une équation qui a "condamné" le héros à ne pas avoir d'aventure solitaire au sein du MCU, et d'exister au sein des Avengers, ou en tant que sidekick dans Thor : Ragnarok. Le géant vert et le hobbit poilu, même combat ?

 

photoLa bataille des cinq avocats

 

rocky

Héros mythique du cinéma américain, Rocky Balboa (l’étalon italien) a lancé la carrière de son créateur et interprète, Sylvester Stallone. Après le succès critique et public de Rockyle comédien italo-américain a fait fluctuer sa franchise fétiche. En effet, on compte à présent six films centrés sur le boxeur iconique de Philadelphie, sans compter les deux longs-métrages Creed, dans lesquels Rocky a rangé ses gants pour entraîner le fils d’Apollo Creed (Carl Weathers). Alors que l’univers général de la franchise sportive était sous la tutelle de la MGM, le rachat de la major par le géant Amazon pourrait bien bouleverser le ring de Rocky.

Jeff Bezos, le patron d’Amazon, a annoncé la couleur en révélant vouloir capitaliser sur le catalogue de la Metro Goldwyn-Meyer, en faisant des suites et reboots en tout genre. Et ça tombe bien, puisque la création de Stallone comptait bien se relancer. Si Creed III est bien dans les petits papiers d’Hollywood, sa sortie pourrait être modifiée en conséquence, voire retirer du circuit cinéma pour se retrouver directement sur Amazon Prime Video. Dans l’immédiat, rien n’a été décidé et le film réalisé par Michael B. Jordan est pour l’instant prévu pour novembre 2022.

 

photo, Sylvester StalloneRocky surveille Amazon

 

Du côté de Stallone, la star est bien décidée à ne pas lâcher l’affaire. En effet, depuis plusieurs mois, l'acteur de Rambo penchait sur la “Director’s Cut” du quatrième opus de la saga, rebaptisé pour l’occasion Rocky Vs Drago – The Ultimate Director’s cut. Accompagné d’un documentaire sur les coulisses : Keep Punching : The Present Meets the Past, ce nouveau montage n’a pas encore une date de sortie, et sa modalité de diffusion n’a pas encore été dévoilée.

Ce travail conséquent pourrait parfaitement faire les affaires de la plateforme Amazon, puisque le service SVoD dispose de la saga complète dans son catalogue. Une opération qui contenterait tout le monde, d’autant plus que Stallone ne compte pas s’arrêter là. Le monstre de travail a effectivement avoué récemment s’être penché sur le scénario d’un prequel sur Rocky. Surtout, l’acteur compte en faire une série retraçant donc l’enfance du personnage, mais également un portrait des années 60.

Ce beau postulat de départ sera également accompagné du retour des principaux de la saga : la future femme de Rocky, Adrian et son frère Paulie, son grand adversaire et futur ami Apollo Creed, mais également son entraîneur Mickey. Visiblement, cette incursion dans le passé de ce grand personnage de cinéma devrait fortement intéresser Amazon et la série serait une parfaite rampe de lancement pour la plateforme, afin d’affirmer son rachat comme il se doit. Finalement, ne verrait-on pas dans cette fusion Amazon-MGM, l'occasion pour notre boxeur préféré de se renouveler?

 

Photo Sylvester StalloneUn petit entraînement avant de passer sur Amazon

 

ROBOCOP

RoboCop est une des franchises de la MGM dont le potentiel semble le plus évident, mais dont la vitalité a été cruellement érodée au fil des décennies. Tout a commencé avec le film réalisé par Paul Verhoeven en 1987. Satire d’action ultra-violente, volontiers gore, politiquement engagée et foncièrement impitoyable avec ce qu’elle dénonce, cette histoire de policier transformé en machine à tuer pour servir les intérêts d’une multinationale ivre de pouvoir et de pognon a marqué l’année 1987. 

Succès populaire immédiat, culte instantané, le long-métrage connaîtra deux suites directes, en 1990 puis 1993. La première est une série B bien anodine en comparaison du film original, mais tient correctement la route, le troisième film, reniant totalement la charge sociale de Verhoeven et l’excellence technique de ses prédécesseurs, écornera fortement la licence. Pour autant, cette dernière est alors des plus vivaces. 

Le personnage de RoboCop se décline alors en lignes de jouets, dessins animés et quantité de produits dérivés à succès. À nouveau, l’esprit originel semble bien loin, mais le superflic cybernétique n’en demeure pas moins une icône révérée. C’est donc en toute logique que sera mis en chantier un remake en 2014, réalisé par José Padilha. Une relecture qui n’a pas que des détracteurs, mais qui n’aura pas réussi à secouer suffisamment le box-office pour relancer la machine. 

 

photoLe remake était en noir

 

Depuis, la franchise s’est montrée pour le moins hésitante. Un nouvel opus annoncé comme une suite directe au premier long-métrage (s’inspirant donc de la recette du Halloween de 2018) a bien été initié, avec Neill Blomkamp aux manettes, mais ce dernier a quitté le projet, officiellement entre les mains du réalisateur Abe Forsythe, dont on n’a plus grandes nouvelles. 

Selon toute logique, Amazon devrait chercher à insuffler sa propre dynamique à l’ensemble, plutôt que de prolonger des projets déjà à la peine. Peut-être pour conjuguer RoboCop en série ? Le héros d’acier a déjà été le héros de pas moins de quatre séries, aux succès très inégaux, et le scénariste Edward Neumeier avait déjà fait savoir au site MovieHole dès janvier 2018 qu’il planchait sur un projet de série spin-off se déroulant avant la création de RoboCop, lors de l’avènement corrupteur de la société Consumer Products. 

Autant de tentatives et d’errements qui confirment à la fois les doutes qui ébranlent la saga, mais aussi l’électricité qu’elle génère encore, et donc, pour la ressusciter, l’impérieuse nécessité de lui donner une direction claire. 

 

photoUne franchise fatiguée ?

 

Hannibal lecter

La question compliquée des droits de l'univers Hannibal Lecter plane sur tous les projets adaptés de Thomas Harris depuis des années. Quand Bryan Fuller imaginait la saison 4 de Hannibal (série NBC) avec Clarice Starling face à Will Graham, les producteurs n'avaient pas les droits du roman Le Silence des agneaux, et la MGM refusait de trouver un accord. Et quand la série Clarice (série CBS) a été lancée en 2021, elle ne pouvait pas citer Hannibal Lecter, car les producteurs ont uniquement les droits du Silence des agneaux.

Partagés entre MGM (Le Silence des agneaux) et Dino De Laurentiis Company (le reste, de Dragon Rouge à Hannibal), les droits ont fait l'objet de diverses batailles, notamment lorsque Gaumont est rentré dans la danse (la série Hannibal est co-produite par Gaumont International Television).

 

photo, Mads MikkelsenSe préparer à négocier

 

Que peut-il se passer avec le rachat par Amazon, qui récupère ainsi automatiquement les droits du Silence des agneaux ? Il y a déjà la question de la série Clarice, créée par Jenny Lumet et Alex Kurtzman. Après une première saison de 9 épisodes, elle ira sur Paramount+ pour sa saison 2, suite à un accord avec CBS - histoire de compliquer encore plus l'affaire. Reste à voir ce qu'en pensera Amazon, désormais producteurs via MGM Television.

Au-delà de cette série, difficile d'imaginer qu'Amazon ne va pas tenter d'exploiter la marque, et donc essayer de collaborer avec le clan De Laurentiis pour relancer la machine. Ce serait la meilleure option, vu ce qu'est devenu cet univers au cinéma avec Dragon rouge en 2002 et Hannibal Lecter : Les origines du mal en 2007. Et sans Hannibal Lecter, Amazon a un espace créatif limité pour adapter Thomas Harris sans tourner en rond.

Quid d'une saison 4 de la série avec Mads Mikkelsen et Hugh Dancy ? Plus encore qu'ailleurs, c'est un sac de noeuds. Récemment, Mikkelsen relançait l'espoir en parlant de discussions avec Netflix. Amazon va-t-il embrayer le pas par fierté, pour s'attirer l'amour des fans ? Est-ce vraiment une priorité avec James Bond dans le sac ? Affaires à suivre.

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commentaires
Ethan
31/05/2021 à 18:20

@Merlin
Non je suis pas vraiment fan des univers partagés. Après ça dépend ce que c'est. Le dark universe avait l'air pas mal. Batman contre superman pas mon truc. Pareil pour les avengers.

Merlin
30/05/2021 à 19:23

@ Ethan

Tu dis que t'es pas fan des univers partagé mais le dark universe t'intéresser ?! Je comprends plus rien...

Ethan
30/05/2021 à 17:52

@Merlin

Après ça dépend mais là je peux pas te dire

Ethan
30/05/2021 à 17:39

@Merlin

Pas vu Alien ni predator donc pas d'avis. Terminator j'ai vu l'un des derniers Genesys pas mal j'ai trouvé mais schwarzy fait trop vieux.
Les univers mélangés je suis pas fan.
Le projet de Dark Universe m'intéressait.

alulu
30/05/2021 à 16:56

@Fuck reboot

Pour moi ce n'est pas une histoire de qualité. Des remakes pourries, il y en a et il y en aura. Je crois plutôt que tout ceux qui détestent les remakes sont plus des sentimentales que de vrais réfractaires. Ils sont plus attachés aux œuvres au final. Peut être est-ce, inconsciemment, la crainte de voir un remake qui surpasserait l’œuvre qu'ils apprécient. Perso, je m'en fiche, j'ouvre toutes les portes. Si c'est pourri, comme un peu tout le monde, je me me gênerai pas pour le dire et si c'est mieux que l'original, ça sera une œuvre de plus que j'apprécierai.

Tuons les slashers
30/05/2021 à 16:20

Et puis il faut arrêter de produire des films de slashers, ces films sont totalement immoral et pervers ! Quel peut-être l'intérêt de voir une bande de personne innocente se fair decapiter ou arracher les boyaus ?! Je ne comprends pas comment qu'un genre aussi vicieux puisse toujours exister 40 ans apres ses premiers méfaits ! C'est juste scandaleux !

Steph
30/05/2021 à 14:57

Moi ce qui me Desole encore plus c'est de savoir que les studios sont pret a tput pour laisser sous assistance respiratoire des sagas qu'il faudrait debrancher, alors que des films qui meritait qu'on aille plus loin comme Det.Pikachu, La Strategie ender, Dracula untold, John carter ce sont brutalement arreter sans raison apparente (hormis Carter).

Matrix R
30/05/2021 à 14:50

Si Amazon a racheté MGM pour rebooter les franchises, si c'est ça leur ambition,qu'il la revendre.parce que là c'est plus désespérant

Merlin
30/05/2021 à 14:43

@ Ethan

Que penses tu de la situation actuelle des franchises alien, predator, terminator ? Selon moi elles sont complètement cuite et la seule chose qui pourrait les sauver serait de les faire fusionner en les reunissant toutes les 3 au sein d'un même film, après ce n'est que mon idée, c'est pour cela que je voudrais un avis

Ethan
30/05/2021 à 14:38

@Marty
C'est clair! Le problème c'est qu'on a à faire des gens qui sont issue du streaming et qui voient tout le potentiel de fric à adapter en série. Au final il y a que quelques abonés qui regarderont. Il y a qu'à voir la dernière série stargate personne l'a regardé. Il y a toujours des pigeons qui sont prêts à investir dans un abonnement.
Si on regarde depuis 15 ans le nombre de séries des années 80 et 90 qui ont été rebootés, on peut pas dire que c'était réussi.

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