The Mask : du comics gore et violent au gentil cartoon pour enfants

Arnold Petit | 3 mai 2023 - MAJ : 04/05/2023 12:14
Arnold Petit | 3 mai 2023 - MAJ : 04/05/2023 12:14

Ou comment le comics sanglant de Dark Horse est devenu le film avec Jim Carrey que tout le monde connaît et un dessin animé pour les plus jeunes.

De sa jaquette à ses répliques en passant par le personnage de Sancho le Cubain et son pas de danse endiablé, The Mask est considéré, et à raison, comme un film culte. Un long-métrage qui a permis à Jim Carrey de dévoiler tout son talent et qui a aussi lancé la carrière de Cameron Diaz, mais qui est surtout une adaptation aux antipodes des comics dont elle s’inspire. Si l’image du personnage de The Mask restera toujours associée au film de Chuck Russell et à Jim Carrey, il en existe différentes versions, toutes plus dingues les unes que les autres et pourtant si différentes.

 

The MaskTchitchikiboum tchitchikiboum tchitchikiboum

 

MAD MASK

Avant d'arriver dans les kiosques et sur les écrans, le personnage de Big Head (et non pas The Mask) a connu un parcours plus que laborieux. Il émerge d'abord de l'esprit de Mike Richardson, en 1982, qui se base sur le concept du docteur Jekyll et Mr Hyde et l'imagine comme une sorte de mélange entre le Joker et le Creeper. Quelque temps plus tard, il lui donne vie pour la première fois avec une simple esquisse, publiée dans APA-5, un fanzine créé par Mark Verheiden.

En 1986, après avoir fondé Dark Horse Comics, en mettant un point d'honneur sur la liberté artistique et la propriété intellectuelle des créateurs, il soumet son idée autour de cet obscur personnage à Mark Badger, qui officiait chez Marvel à l'époque. Le scénariste et dessinateur le réinvente pour une série de comics nommée Masque, sauf que tout ne se passe pas comme prévu et au bout d'à peine un an, la publication est interrompue. Même s'il laisse Mark Badger aller au bout de son récit, Mike Richardson estime que la série s'enlise, manque d'intérêt et présente même ses excuses aux lecteurs pour le manque de cohérence narrative dans le dernier numéro.

 

photoÀ la française

 

Big Head reste au fond d'un tiroir pendant un certain temps et en 1989, Dark Horse le confie à Chris Warner, qui lui donne cette apparence si caractéristique avant de le remettre à deux étoiles montantes du milieu, le scénariste John Arcudi et le dessinateur Doug Mahnke, afin qu'il apparaisse avec d'autres personnages dans une mini-série en quatre numéros, intitulée Mayhem.

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commentaires
Kyle Reese
07/08/2020 à 20:47

Et dire que je n’avais pas aimé le film, j.ai du passé à côté, je crois que j’avais trouvé ça lourd et pourtant j’aimais bien les tex Avery et était passionné à l'époque par tout ce qui touchait aux sfx numérique. Une révolution.
Plus tard j’ai découvert les pitreries de Jim Carrey dans Ace Ventura en Afrique et là ce fut la révélation. Peut être que les sfx et maquillages avaient masqué à mes yeux le génie du comédien. Je ne me lasse pas de revoir ses sketchs, à chaque fois je me dis ce mec est fou, un génie.

Hova23
07/08/2020 à 01:29

Avec le 5ème élément et le dernier des Mohicans, The Mask fait parti des 3 classiques de mon enfance :) Que de beaux souvenirs.. et quelle surprise quand quelques années après j'ai lu la BD dont le film est effectivement très éloigné mais dispose d'autant de qualités. La dualité des 2 supports et finalement un plus je trouve.