Arrow, Supergirl, Flash... l'Arrowverse, plaisir coupable ou massacre absolu ?

Arnold Petit | 7 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Arnold Petit | 7 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

L'univers de The CW autour des héros de DC mérite-t-il qu'on l'aime autant qu'on le déteste ?

L'Arrowverse est un objet fascinant. Adoré par certains, détesté par d'autres, l'univers étendu autour des personnages de DC créé par The CW a marqué l'histoire des super-héros à l'écran, à sa façon, en se forgeant une identité singulière et en changeant la conception du crossover à la télévision. Après Arrow, les héros se sont multipliés, puis se sont croisés chaque année, au cours de réunions de plus en plus impressionnantes.

Malgré ses défauts flagrants, régulièrement pointés du doigt, l'Arrowverse connaît portant toujours un immense succès et conserve son lot d'irréductibles fans. Des amateurs des personnages de DC qui mettent en exergue la richesse et la cohérence de cet univers réunissant sept séries différentes (dont cinq encore en cours), réparties sur 29 saisons au total.

Alors que l'Arrowverse a connu un tournant avec le gigantesque crossover Crisis on Infinite Earths, signant la fin d’Arrow, et que les séries de The CW se sont terminées plus tôt en raison de la pandémie de Covid-19, on a décidé de revenir sur cet univers de super-héros remplis de cuir, de combats de parkings, de drame et d'amour.

 

photo, ArrowBienvenue chez Cuir Center

 

AU COMMENCEMENT

Dès les premiers épisodes, Greg Berlanti, Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg proposent quelque chose de radicalement différent des précédentes adaptations de super-héros à la télévision, loin de Loïs & Clark, les nouvelles aventures de Superman ou de Smallville, qui s'était achevée un an plus tôt. Arrow est plus sombre, plus réaliste et s'inspire clairement de ce que Christopher Nolan venait de réaliser au cinéma avec sa trilogie Batman.

La série présente d'abord les origines d'Oliver Queen (Stephen Amell), le traumatisme qu'il a vécu sur son île, puis s'intéresse au dilemme moral de ce héros prêt à tuer ses ennemis pour sauver sa ville et ainsi honorer la promesse faite à son père. Alors que ses alliés, John Diggle (David Ramsey) et Felicity Smoak (Emily Bett Rickards) tentent de le raisonner, Oliver continue sa croisade jusqu'à ce qu'il se rende compte que le code selon lequel il vit est imparfait. Au fur et à mesure, les acteurs s'imprègnent de leurs rôles pour finalement former une équipe crédible et touchante, qui ne cessera de s'agrandir.

 

Photo Stephen Amell« On a le même tailleur ? »

 

Malgré son maigre budget et son schéma narratif simpliste avec un ennemi par épisode, Arrow surprend par ses ambitions et instaure un modèle sur lequel The CW bâtira son univers. Même si les scènes d'action ne sont pas aussi spectaculaires qu'elles voudraient l'être, la série prend le temps de développer son intrigue et s'avère capable de délivrer des moments puissants.

Une galerie de personnages encore plus vaste fait son apparition, avec Sara Lance (Caity Lotz) et Roy Harper (Colton Haynes), venus aider notre héros dans sa quête, mais aussi Deadshot (Michael Rowe) et la Suicide Squad, Deathstroke (Manu Bennett) ou Barry Allen (Grant Gustin), qui croise Oliver et montre alors les prémisses d’un univers étendu. À travers le personnage de Sara, ouvertement bisexuelle, la diversité intervient pour la première fois dans l’Arrowverse et ne quittera plus jamais les séries de The CW.

 

photo, Audrey Marie AndersonRéunion de crise

 

Après avoir introduit une drogue surnaturelle et les méta-humains, Arrow s'est éloigné du réalisme de ses premiers jours et s'est donc retrouvé obligé d'intégrer les super-pouvoirs, la magie et les éléments présents dans les autres séries à son récit. Malheureusement, ce changement de ton a été le début du déclin. Oliver Queen est devenu une espèce de Batman au rabais et la série s'est essoufflée, coincée dans un format immuable, sans véritablement savoir quoi faire de ses personnages à force de les faire mourir et ressusciter. Face aux critiques, Arrow a fait marche arrière et renoué avec ses origines grâce à de nouveaux personnages et une nouvelle équipe autour d’Oliver, plus ou moins brillamment.

Plus courte que les autres, la dernière saison est sans doute la meilleure. Alors qu'elle prépare le terrain pour Crisis on Infinite Earths et la disparition annoncée de son héros, la série reproduit des épisodes marquants des saisons précédentes, ramène des personnages disparus de longue date et rend hommage à ce qu'a accompli Oliver Queen pendant toutes ces années, mais aussi à ce qu’il laisse en héritage.

 

photo, Arrow« Team Arrow, rassemblement ! »

 

ET UN, ET DEUX, ET TROIS HÉROS

The Flash est aux antipodes de ce qu'est Arrow. Oliver Queen est un personnage obscur et solitaire tandis que Barry Allen est un jeune homme jovial et sympathique, qui aime les gens et utilise ses capacités pour combattre le crime à Central City. Le réalisme et la noirceur ont laissé place aux super-pouvoirs et à la camaraderie, avec plus d'humour et de légèreté, des références à la pop culture et des voyages alambiqués à travers le temps.

Après une première saison prometteuse en dépit de certaines faiblesses, The Flash a logiquement suivi l'exemple d'Arrow et a donc commencé à développer la personnalité de Barry et à étendre sa mythologie, avec de plus en plus de méta-humains à affronter chaque saison et des personnages secondaires de plus en plus approfondis. Cisco Ramon (Carlos Valdes) et Caitlin Snow (Danielle Panabaker), en tant que John Diggle et Felicity Smoack de Barry, sont devenus ses partenaires face à Reverse-Flash, Zoom, Savitar et les autres super-vilains.

 

Photo Violett Beane, Grant Gustin, Keiynan LonsdaleLa Team Flash, plus rapide que la lumière

 

Même si les ennemis sont différents et que de nouveaux personnages interviennent, la série de Greg Berlanti, Andrew Kreisberg et Geoff Johns tourne en rond et se contente de reprendre la même structure, saison après saison. Ce n'est qu'après la fin de la troisième que The Flash se renouvelle en s'éloignant des méchants doués de super-vitesse et décide d'assumer son côté décalé directement issu de la période de l'Âge d'Argent des comics, en jouant par exemple avec les différentes versions d'Harrison Wells (Tom Cavanagh) à travers le multivers.

Mais plus que tout, les scénaristes ont su faire progresser la relation entre Barry Allen et Iris West (Candice Patton) et lui donner une importance capitale au sein de la série. Encore plus avec la sixième saison, qui a suivi les deux personnages séparément et promet un dénouement bouleversant dès le début de la prochaine.

 

photo, Grant Gustin, Candice Patton, The FlashUne histoire d'amour éternelle

 

Destinée à un jeune public féminin, Supergirl s'intéresse à Kara Zor-El (Melissa Benoist), la cousine de Superman, qui travaille chez CatCo Worldwide Media sous l'identité de Kara Danvers. Avec sa sœur adoptive, Alex (Chyler Leigh), J'onn J'onzz (David Harewood), Jimmy Olsen (Mehcad Brooks) et ses autres amis, l'héroïne protège National City, mais aspire également à devenir une brillante journaliste.

Présentée comme féministe, la série de Greg Berlanti, Ali Adler et Andrew Kreisberg n'est pourtant pas en adéquation avec son propos ou les thèmes qu'elle aborde dans ses premières saisons et forme une sorte de paradoxe. Plutôt que de montrer comment Kara se détache de Superman et devient l'héroïne et la femme qu'elle veut être, la série préfère passer son temps à expliquer le concept de féminisme à son public, justifier la féminité de son personnage et à développer des romances stéréotypées où Kara termine en pleurs, seule chez elle, parce qu’elle regrette ses choix ou ses sentiments.

 

photo, Supergirl« Non, mais ce n’est pas toi, c’est moi »

 

D'autant que, contrairement à The Flash qui est capable de certains coups d'éclat, les effets spéciaux et les scènes d'action de Supergirl sont plus hilarants qu'autre chose et ne reflètent pas vraiment la puissance de la super-héroïne. Mais, à l'instar d'Arrow et The Flash, la série peut compter sur son casting. Melissa Benoist incarne Kara à la perfection, aussi bien avec que sans le costume de Supergirl. David Harewood brille en tant que J'onn J'onzz tandis que Chyler Leigh offre des instants poignants dans le rôle d'Alex, cette sœur qui veut se montrer à la hauteur de Kara et tente de vivre pleinement son homosexualité.

Comme les autres, la série a appliqué quasiment la même recette chaque saison, jusqu'à la rendre indigeste, mais a quand même corrigé certaines de ses erreurs. Elle ressemble aujourd'hui à la série féministe qu'elle aurait dû être depuis le début. L'héroïne a troqué sa jupette pour une combinaison complète et depuis Crisis on Infinite Earths, le scénario a pris un tournant inattendu autour du personnage de Lex Luthor (Jon Cryer). Maintenant que Superman (Tyler Hoechlin) va voler de sa propre cape, il va être intéressant de voir comment cette absence va être gérée et quelle direction Supergirl va emprunter.

 

photo, Arrow, The Flash, Batwoman, DC's Legends of TomorrowSupergirl gagne (enfin) le droit de porter un pantalon

 

FIGHT THE POWER

Black Lightning peut être considéré comme à part entière. La création de Salim et Mara Brock Akil ne ressemble pas aux autres séries de super-héros de la chaîne et ne faisait pas partie de l'Arrowverse avant Crisis on Infinite Earths. Même si le héros finit par combattre le crime en lançant des éclairs dans sa tenue de cuir, c'est d'abord sa vie en tant que Jefferson Pierce (Cress Williams) qui est montrée à l'écran, alors que le héros a raccroché son costume.

La série prend un cadre plus large et s'intéresse aussi à sa femme et ses filles, à leurs amis, à son travail de proviseur et nous plonge au cœur de la communauté de Freeland. Ancrée dans le réalisme, avec des thèmes autour de la parentalité ou de l'éducation, la série explore le mariage de Jefferson et Lynn (Christine Adams) tandis qu'Anissa (Nafessa Williams) et Jennifer (China Anne McClain) découvrent leur pouvoir et tentent de sortir de l'ombre de leur père.

 

DCUn homme plus qu'un super-héros

 

Cette attention permet également à Black Lightning d'adresser directement des commentaires politiques et sociaux sur le racisme, le système judiciaire ou la pauvreté et dépeint l'existence d'un Afro-Américain au sein de l'Amérique moderne, un sujet des plus actuels. Une volonté de la part de Salim et Mara Brock Akil qu'on retrouve dès le premier épisode, lorsque Jefferson se fait brutalement arrêter sans raison par un policier blanc, sous les yeux de sa famille, et comprend à ce moment qu'il doit renfiler son costume.

Maintenant que la série a rejoint l'Arrowverse et que la ville appartient désormais à Terre-Prime, l'intrigue autour de l'American Security Agency et de leurs expériences sur les enfants méta-humains a été bouclée. La série devrait donc revenir à ses débuts, avec Jefferson qui va sans doute donner un coup de main pour le fonctionnement de l'école pour méta-humains et affronter Tobias Whale, son ennemi de longue date. Reste à voir comment Black Lightning va réussir à s'intégrer parmi les autres séries du Arrowverse et le rôle que va occuper Jefferson au sein de cet univers étendu.

 

DCL’éclair sur le costume revient à la mode

 

MISFITS

John Constantine a lui aussi eu le droit à sa propre série, l'espace d'une saison. L'adaptation de Daniel Cerone et David S. Goyer est assez fidèle et profite d'effets spéciaux corrects tandis que Matt Ryan est impeccable dans le rôle du maître des arts occultes. Mais les choses tournent mal dès le départ. Après le premier épisode, le personnage de Liv Aberdine (Lucy Griffiths) est finalement remplacé par celui de Zed (Angélica Celaya), tandis que l'anti-héros tourmenté est transformé en bon samaritain, prêt à exorciser n'importe quel démon à travers le pays pour sauver son âme.

Même si elle reprend des arcs narratifs directement issus des comics, la série ne sait pas gérer son rythme et parvient encore moins à installer une ambiance horrifique à la hauteur des espérances. Après 13 épisodes, Constantine est annulée par NBC en raison d'audiences insuffisantes. Warner, qui produisait la série, récupère le personnage interprété avec brio par Matt Ryan pour des apparitions dans Arrow avant de finalement l'intégrer dans l'équipe de Legends of Tomorrow de façon permanente.

 

photo, Matt RyanMaître de la magie noire et de l'occulte, mais un brave type malgré tout

 

Alors qu’elle servait d’abord à accueillir les personnages secondaires dont Arrow et The Flash voulaient se débarrasser, Legends of Tomorrow a d’abord tenté de se fondre dans la masse. Mais, consciente qu’elle n’arriverait pas à rivaliser, la série a su évoluer pour devenir sans doute la plus exaltante du Arrowverse. Après trois premières saisons poussives à voyager à travers le temps, Greg Berlanti, Andrew Kreisberg et Marc Guggenheim ont effectué un changement de ton, privilégiant l’humour à outrance, l’auto-dérision et la satire, avec des épisodes parodiques et des références historiques bafouées à la chaîne.

Si les héros continuent d’affronter des menaces démoniaques tout au long de la saison, il est au final plus intéressant de les voir rencontrer Albert Einstein, Barack Obama ou Raspoutine en enchaînant les drames et les anachronismes dans des genres qui vont de la comédie à l’horreur en passant par le teen movie ou le péplum. Des personnages sont partis, d'autres se sont greffés au fur et à mesure et tous constituent désormais une équipe aussi disparate qu’attachante, chacun avec leur propre personnalité.

 

photo, DC's Legends of TomorrowThe Boy : la malédiction des Legends

 

Legends of Tomorrow représente parfaitement l’ambition majeure de l’Arrowverse : celle d’être l’adaptation la plus fidèle possible. À la manière de DC et des numéros de comics qui paraissent périodiquement sur les nombreux titres apparus au cours du temps, la chaîne a créé ses séries les unes après les autres, les a fait interagir entre elles et les a réunis dans des crossovers exceptionnels. Le but ? Retranscrire un univers aussi riche et vaste que celui des comics. Les scénaristes se sont emparés des arcs narratifs et ont su les modifier afin de leur apporter un contexte adapté à la télévision, tout en restant le plus honnête et loyal possible.

Limitée par son budget ou par l’utilisation de certains personnages emblématiques, The CW n’a jamais cessé de prendre des risques, parfois à tort, et a essayé de combler ses défauts, tant bien que mal, en proposant des séries différentes, mais toutes inscrites dans une seule et même continuité. Cette sincérité explique sans doute pourquoi certains fans sont prêts à passer outre les costumes bas de gamme, les scénarios répétitifs ou les effets spéciaux infâmes.

 

photo, DC's Legends of Tomorrow« On n’est pas bien là ?»

 

BATWOMAN BEGINS

Le personnage de Batwoman (Ruby Rose) a rejoint l’Arrowverse au cours du crossover Elseworlds avant d’avoir sa propre série, développée par Caroline Dries. Confrontée à sa sœur Alice (Rachel Skarsten), une amatrice de Lewis Carroll qui aime couper les gens en morceaux, Kate Kane décide de prendre la place d’un Batman porté disparu pour défendre Gotham et ses proches. Avec sa photographie soignée, ses décors plus travaillés et ses scènes d’action plus violentes, Batwoman s’est démarquée d’entrée de jeu, mais a enchaîné les faux-pas.

Plutôt que de reprendre là où elle nous avait laissés dans le crossover et de dévoiler l'histoire de Kate au fur et à mesure, la série a fait l'erreur de revenir sur les origines du personnage, en essayant à tout prix de combler le vide laissé par la fin d’Arrow. Alors que le récit semblait être centré sur Kate et son passé, il emprunte la même formule que les autres, avec tout un tas de personnages secondaires à présenter en quatrième vitesse et des ennemis à faire tomber à chaque épisode, tout en traquant Alice.

 

photo, Ruby Rose, BatwomanDans l'ombre de Batman

 

Néanmoins, Batwoman s’est améliorée, notamment après Crisis on Infinite Earths. Après avoir développé une intrigue autour de l’homosexualité de Kate Kane, qu’elle a publiquement déclarée en tant que Batwoman, la série a choisi d’explorer sa relation avec sa sœur, leur passé avant la mort de leur mère et l’enfance traumatisante qu’a vécu Alice, interprétée à merveille par Rachel Skarsten. Kate a mûri, s’est détachée de Batman et a trouvé sa voie, sauf que Ruby Rose en a décidé autrement.

À la surprise générale, l’actrice a quitté le rôle au terme de la première saison et la série cherche désormais une remplaçante à mettre dans son costume, qui ne sera pas Kate Kane. Un choix plus qu’étonnant et qui devrait avoir des répercussions pour la suite de la série. La kryptonite va également prendre une place essentielle au vu de la fin de la saison et du prochain crossover du Arrowverse annoncé par The CW, qui sera déroulera entre Batwoman et Supergirl. Le dernier épisode a également dévoilé que Tommy Elliott (Gabriel Mann), qui a pris l’apparence de Silence pendant quelques épisodes, devrait emprunter l’identité de Bruce Wayne (Warren Christie) dans la deuxième saison.

On ne sait pas encore si le criminel va pousser le vice jusqu’au bout et enfiler le costume du Chevalier Noir, mais après avoir déjà fait apparaître son masque dans la dernière saison d’Arrow, l’Arrowverse semble clairement vouloir son Batman rien qu’à lui.

 

photo, Batwoman, Rachel SkarstenAlice, aussi inquiétante que bouleversante

 

DREAM TEAM

L’univers de The CW autour des héros de DC a encore de la suite dans les idées. Le spin-off d’Arrow autour de ses enfants, Green Arrow & the Black Canaries, est toujours en développement, sans aucune date de sortie pour l’instant. De son côté, Superman & Lois va arriver prochainement, dans ce qui devrait être une sorte de remake de Lois & Clark, avec une histoire où Clark Kent et Lois Lane (Bitsie Tulloch) tentent de faire coexister leur vie en tant que héros, mais aussi en tant que journalistes et parents de deux fils.

John Diggle, qui a quitté Star City pour Metropolis, a trouvé un mystérieux anneau vert à la fin d’Arrow et devrait donc réapparaître dans le costume de Green Lantern aux côtés de Superman. Après Crisis on Infinite Earths et l’apparition du Hall de Justice, les intentions du Arrowverse sont devenues assez claires : former sa propre Ligue des Justiciers. En dehors de Batman, tous les autres membres sont déjà apparus à l’écran ou possèdent un rôle récurrent dans une des séries de The CW, donc la formation de l’équipe de super-héros n’est plus qu’une question de temps.

 

photo, ArrowLes premiers pas de la Ligue des Justiciers version Arrowverse

 

Sauf que Batwoman a commencé à révéler les limites d’un univers trop vaste et l’Arrowverse devrait arrêter de s’étendre et se concentrer sur ses séries actuelles, qui deviennent usantes au bout d’un certain temps, malgré toute la bonne volonté qu’elles peuvent montrer. Pour concrétiser son projet, The CW a besoin de moyens dont elle ne peut que rêver, en dépit de la diffusion différée des séries sur Netflix.

Une méthode efficace, que les fans et les critiques réclament depuis des années, serait de raccourcir les saisons, remplies d’épisodes aussitôt oubliés après leur visionnage, afin de développer une seule intrigue, avec moins de personnages et plus de moyens. Le statu quo dans lequel The CW se trouve en raison de la crise sanitaire mondiale serait l’occasion pour la chaîne d’opérer des changements et d’améliorer cet univers si particulier, qu’on aime détester autant qu’on déteste l’aimer.

 

photo, The Flash, Supergirl, DC's Legends of Tomorrow, Batwoman

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commentaires
TimeTraveler
12/06/2020 à 23:04

J'ai 43 ans et j'adore les séries DC comics, spécialement The flash Arrow et Supergirl

Sabinette
12/06/2020 à 18:22

Sans arrow sa ne va pas être pareil faut le faire revenir .

Alaindubourgdubrin
10/06/2020 à 13:26

@Opale
Votre texte a du sens et je ne le nie pas. Je dis juste qu'en ces temps obscurs il me semble important de ne pas négliger le fait que les produits de divertissement peuvent faire diversion et manipuler l'imaginaire collectif.
De même, je pense vraiment que nous aurions besoin de productions qui stimulent l'esprit.
Et cet aspect n'est pas incompatible avec le fait de se divertir.
N'oublions pas que derrière le divertissement il y a beaucoup de propagande ordurière.
Je songe notamment aux productions de Michael Bay (Transformers 3 et la diabolisation des iraniens); 13h qui lui aussi diabolise l'arabo-musulman.
Autre exemple, Bohemian Rhapsody est un film de propagande anti-musulman également (scène du repas avec la famille du leader de queen).
La grande majorité des westerns qui nous ont toujours fait croire que les indiens étaient des sauvages et des traitres.
Les films de propagande anti-communiste comme Rambo 2, Rambo 3 et Rocky 4 sont des moyens de diversion derrière le moyen de divertissement.
C'est valable pour les films comme pour les séries et le reste.
Prenons garde.

Alaindubourgdubrin
09/06/2020 à 23:47

@ Le boss du 38. Je pense que m'insulter comme tu le fais manque d'originalité. Si tu avais été plus intelligent tu aurais certainement trouvé bien mieux qu' Alainjesaispasquoiducon.
Par ailleurs, vu ton niveau de français, je pense que les gens ne s'y tromperont pas pour déterminer qui de toi ou de moi est con.
Ton niveau m'inspire tellement de pitié que je vais corriger tes fautes.
et bah je suis pas du tout(1) d'accord (2) avec toi, les séries (3) et toutes sont bien toute les saisons (4) aussi mais si tu aimes (5) pas tu es peut-être homophobe raciste ou con tout juste ou c'est juste que t'as (6) pas de goût et je comprendrais difficile d'en avoir quand (7) on est con.
Et encore je n'ai compté ni les fautes de ponctuation ni les fautes de sens.
Peut-être est-ce à force de regarder tes séries que tu écris comme un attardé.
Tu devrais mettre tes séries de côté et lire un peu plus.

Le boss du 38
09/06/2020 à 13:25

@Alainjesaispasquoiducon et bah je suis pas du toit daccord avec toi les series et toutes sont bien toute les saison aussi mais si tu aime pas tu es peut-être homophobe raciste ou con tout juste ou c'est juste que ta pas de goût et je comprendrais difficile d'en avoir quen on est con.

Opale
09/06/2020 à 07:23

Depuis l'Antiquité le "spectacle" existe. Il a pour but de divertir. Le tout est d'avoir le choix. On peut choisir la légèreté et quelque chose de plus profond ou réflexif, cela n'est pas incompatible. Le cinéma ou les séries sont aussi, entre autre, du divertissement pur, sans message, sans sous-texte. Un bon bouquin, un polar ou de la sf peuvent s'avérer excellents sans être pour autant des véhicules à message ou contestataires. J'ai une vision du divertissement ,sous toutes ses formes, qui est un vaste fourre-tout où l'on trouve ce que l'on vient chercher. je trouve dommage d'écarter tout un pan de la production uniquement parce qu'il n'est pas intellectualisant ou détenteur de message.

Alaindubourgdubrin
08/06/2020 à 22:53

@ Opale
Merci pour votre commentaire.
Non, je ne suis pas d'accord. C'est cette passivité, cette acceptation de produits médiocres qui contribue à faire régresser l'art autant que la réflexion.
Ces produits jouent un rôle très important dans l'immobilisme de beaucoup de personnes.
ça les empêche de voir que notre monde sombre. ça les empêche donc de contribuer à empêcher que cela n'arrive.
On peut se divertir en réfléchissant.
Matrix, V pour Vendetta, Get out, Fight club, The twilight zone.
Je n'ai par ailleur traité personne d'attardé comme vous l'insinuez.
J'ai dit que les producteurs pourraient nous prendre pour des attardés en nous proposant des produits aussi vides et inutiles.
Ne confondons pas moyen de divertissement et moyen de diversion.

Deny
08/06/2020 à 18:41

@Ben dit"Mais franchement, si j'avais 12/15 ans aujourd'hui je serais probablement un fan absolu de cet univers." Cela résume bien le concept. Trop vieux pour ces c.....

Ornelgaming
08/06/2020 à 18:18

Je suis fan depuis les début de arrow, j'ai 28ans et depuis tt petite j'attendais l'univer Comics avec impatience sur nos écrans, que l'on voit les héros de nos BD en cher et en os bien adapté à nôtres univers de jeunes enfants.. Moi je dit bravo continuez car s'en vous s'en l'avenir du petit et grand écrans ont seraient alors toujours sur une des images fixe et bien illustré sur des catalogue légendaire aujourd'hui. Avançons avec l'esprit d'équipe que les héros face leurs peuvent et montre au monde qu'ils on le droit d'être interprété et faire rêver encore et toujours petits et grand un grand merci à tous et continuez C 'est une grand joie à chaque fois. ????

Opale
08/06/2020 à 16:42

Si, justement il y a a rajouter. Avant de faire des jugements aussi définitifs qu'hâtifs il faut se dire que personne, absolument personne n'est obligé de regarder ces séries. Ensuite elles s'adressent à un public CW bien ciblé: les ado et jeunes adultes, donc romances à l'eau de rose, scénars pas prises de tête, pas de "réflexion", de l'action, du blabla un peu dans le vide. Oui, ce sont des produits, pas forcément méga qualitatifs mais qui font le job. Le média série est composés de centaines de produits: il y en a pour tous les gouts, du vulgaire, du marrant, du lent, du précieux, du léger, du réflexif... Chacun prends ce qu'il souhaite. On peut parfaitement regarder ces séries légères et ne pas être "attardés" pour reprendre ce terme... Quels raccourcis faciles...

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