Resident Evil : 5 raisons d'adorer les (mauvais) films avec Milla Jovovich

La Rédaction | 25 novembre 2021
La Rédaction | 25 novembre 2021

La saga pilotée par Paul W.S. Anderson est disponible sur Amazon Prime Video, presque en entier. L'occasion de redire que c'est con-cool.

La saga Resident Evil, c'est six films où Milla Jovovich affronte zombies, monstres, dragons et mauvais maquillages, pour le plus grand bonheur des amateurs de série B à tendance Z. C'est plus d'un milliard de dollars encaissé au box-office en une quinzaine d'années, avec Paul W.S. Anderson en grand maître des opérations - il a réalisé quatre des six films, mais écrit et produit toute la franchise.

 

 

Alors que les cinq premiers épisodes sont disponibles sur Amazon Prime, qu'un nouveau Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est arrivé, et que la saga ne s'arrête pas, une question vitale se pose : pourquoi défendre et aimer les films adaptés des jeux vidéo cultes de Capcom ?

Sinon, notre classement des jeux Resident Evil est par ici.

 

photo, Milla JovovichDans le mille à Jovovich

 

C'EST DE LA SÉRIE B DE LUXE COMME ON N'EN FAIT PRESQUE PLUS

Peu importe ce qu'on pense des films, ils représentent quelque chose de rare sur le marché : des films trop chers pour être de la petite série B, mais trop série B dans leur âme pour ne pas mériter cette étiquette, et qui ont été portés par un véritable succès, au cinéma.

Resident Evil, c'est une saga de six films sortis au cinéma, qui ont couté entre 35 millions (le premier) et 65 millions (Retribution reste le plus cher, proche d'Afterlife), et ont finalement rapporté plus d'1,2 milliard au box-office. Pendant quinze ans et six épisodes, Milla Jovovich a affronté zombies, clones, et autres bestioles des enfers, en pleine apocalypse, devant un public fidèle.

Malgré une bascule de plus en plus énorme vers les territoires étrangers, avec un box-office domestique en chute libre, le succès aura été croissant à l'échelle mondiale - particulièrement en Chine. Resident Evil : Chapitre Final a encaissé plus de 312 millions, soit le meilleur score devant les 300 d'Afterlife.

Resident Evil, ce n'est ni du DTV, ni du Netflix, ni une franchise qui aura changé de visage en cours de route puisque Milla Jovovich est là du début à la fin, et Paul W.S. Anderson aussi - il n'a pas réalisé Apocalypse et Extinction, mais est resté scénariste et producteur.

 

Photo Milla JovovichSpeed r'Haters

 

Y a t-il d'autres sagas de cinéma, pleine de monstres et de bastons, qui peuvent se vanter de cette solidité dans la vitrine, le business et la générosité ? Même Underworld, lancée en même temps avec le même appétit de grosse série B, n'a pas tenu : Len Wiseman a vite déserté la saga, le troisième était un prequel sans Kate Beckinsale, et le succès a été plus fragile, et jamais aussi énorme que du côté des zombies.

Et du côté des zombies purs, c'est encore pire : George A. Romero a sorti plusieurs films passés inaperçus (Diary of the Dead : Chroniques des morts-vivants, Survival of the Dead), et le succès de L'Armée des morts a donné des idées peu notables, avec Le Jour des morts ou le récent Day of the Dead : Bloodline. Du DTV de seconde zone, des échecs au box-office, une machinerie qui avance par acoups.

La grande aventure de Milla et Paul a donc été un succès peu ordinaire pour le genre, unique dans le paysage contemporain. Rien que pour ça, c'est une saga intéressante.

 

Photo Ali Larter, Milla JovovichQuand est évoquée l'idée de laisser ta place

 

PARCE QUE LA SAGA SE PERMET TOUT

D'ordinaire, une suite de films inacapables de maintenir entre eux une forme de cohérence, ou réécrivant de grands pans de leur mythologie pour se faciliter la vie, sont perçus comme des symptômes d'incompétence ou de mépris du spectateur (coucou Transformers !). Mais dans le cas de la saga qui nous intéresse, le réalisateur Paul W.S. Anderson a assumé et poussé si loin cet aspect, qu'il l'a totalement transcendé.

Loin d'être un outil honteux, les vomitos narratifs sont devenus un ingrédient à part entière de la Resident recette, qui délivre au spectateur enivré un message simple : ici, tout est permis.

 

teaser comic conScript-boy en fin de tournage

 

D'un film à l'autre et sans aucune pitié pour la continuité narrative, Alice sera devenue une guerrière, une proto-espionne, une super-héroïne dotée de super-pouvoirs, avant de se les faire effacer, et de les retrouver. La chronologie de la saga est à l'avenant, ici tout le monde est cloné, mouru, démouru, démoulé, on passe d'une apocalypse urbaine à un trip Mad Max (Extinction et ses hordes de corbeaux punks...), pour mieux s'éveiller d'une simulation parce que tout était pour de faux. Tout ? Ou juste les dix minutes précédentes ? 

Du côté des antagonistes, c'est la même purée jubilatoire. Monstres, scientifiques fous, super-soldats, clones de copains d'avant... peu importe qui veut taper quoi ou qui, l'important demeure de taper.

Totalement libérée des chaînes de l'harmonie, la franchise se permettra même une sorte de doigt d'honneur cathartique avec son dernier volet en date. Alors que le précédent chapitre se concluait sur la promesse d'une dernière bataille homérique, d'un affrontement total... Anderson le zappe comme un cochon pour bousculer toutes les règles de son univers, redigérer encore sa direction artistique et redragouiller les fans de Mad Max, Fury Road ayant alors fraîchement imprimé les rétines de tous les cinéphages. Une saga capable de piétiner sa propre apothéose pour le plaisir de n'en faire qu'à sa tête, c'est peut-être un des trucs les plus gentiments punk que nous ayons vu à Hollywood depuis un bail.

 

photo, Milla Jovovich"Bonjour, c'est la brigade de la cohérence, veuillez nous suivre ma p'tite dame"

 

LE MAUVAIS GOÛT COMME ULTIME MOTEUR

On en a vu des films produits à la va-vite, usant de la boîte à outil post-Matrix et des grandes références de la pop-culture avec opportunisme pour s'acheter une identité. On en dénombre des dizaines chaque année. Mais, avec l'aplomb du cancre en montée d'hyperglycémie, Paul W.S. Anderson semble nous tancer d'un invincible "Bah alors les gars, c'est ça qu'est bon !". Et bien malgré nous, il nous faut admettre que son mauvais goût atteint des sommets de décomplexion qui le rendent contagieux.

 

photo, Milla JovovichOui, l'équipe de design des costumes est composée de petits garçons de 11 ans

 

Qui aurait osé marier hard rock frelaté, ralentis à la Wachowski (initialement pillés par les jeux Capcom), des cabrioles physiquement improbables, des costumes tous droits sortis d'un mauvais rêve de cosplayeurs, des monstres systématiquement pompés sur la concurrence (coucou The Evil Within et Blade II !), des décors qui n'essaient même pas de se faire passer pour autre chose qu'un hangard hongrois, des mouvements de caméra qui débordent autant d'amour pour Milla Jovovich que d'une profonde incompréhension de l'espace, le désir de faire de chaque scène un défi vomitif saturé d'effets de styles ringards ? Personne. Absolument. Personne. Jamais.

 

photoPas une gueule de porte-bonheur. Pas une gueule du tout en fait.

 

Non seulement cette overdose fonctionne elle aussi comme un point de non-retour ouvrant des horizons nouveaux, mais elle ne va pas sans une forme de vraie quête stylistique. Car si les images numériques sont infectes, les designs claqués au sol, les couleurs monstrueuses de désaturation, il y a bien un univers, une sorte d'anti-cohérence qui se dégage de tout ce foutoir. Et quand dans Resident Evil : Apocalypse apparaît un Nemesis atteint d'encéphalite et de nanisme, on ne regrette pas un traitement stupidement économe, on salue la continuité du latex à bas coût, le plan de sauvegarde du n'importe quoi. Et n'oublions pas les affrontements Thaiti Douche d'Afterlife, grande kermesse du bad trip publicitaire, qui ferait passer un clip de Nikelback pour du Bergman.

Revenons à Apocalypse (qui contient quelques-unes des plus grandes pépites de la saga), où se situe peut-être lors de la séquence de l'Eglise, la grande bascule métaphysique de la série. Milla traverse un vitrail en moto pour dégommer des lickers, et tandis que la musique s'emballe, l'héroïne balance le bolide vers la bête après un petit salto, puis tire au ralenti pour que tout explose. L'autre licker sera puni par Jésus et ses mitraillettes. Mais quand surgit cette scène surréaliste, il est trop tard pour qu'elle provoque en nous la moindre réticence. Déjà le spectateur est converti à la grammaire d'Anderson, et a abdiqué. Mauvais goût ? Goût mauvais ? Une chose est sûre, ces notions ne seront plus jamais les mêmes après la franchise.

 

Photo Milla JovovichLa légende prétend que si on tend l'oreille, on entend le réalisateur chuchoter "Piou-Piou-Sprchhhhht"


MILLA JOVOVICH Y CROIT À FOND

Alice est à l'origine une employée d'Umbrella, warrior à ses heures perdues, qui décide de combattre la diabolique entreprise. Au fil des suites, elle est génétiquement augmentée grâce au virus, dotée de pouvoirs magiques puis contrôlée par satellite, avant de devenir pote avec tous ses clones, perdre ses pouvoirs et les regagner dans le bureau ovale. Et elle découvrira finalement qu'elle est la clone de la co-fondatrice d'Umbrella. Autant dire que ce personnage, c'est un degré de n'importe quoi qui donne le tournis.

Pourtant, Milla Jovovich a toujours joué Alice comme si c'était du Shakespare. Alice est une femme, une combattante, une mère, une sœur, une leader, une justicière, une super-héroïne. Alice est un vrai personnage, que l'actrice a défendu à l'écran et en promo au premier degré.

 

Photo Milla Jovovich, Resident EvilNeon tueur de Demon

 

Il y a de quoi en rire, notamment lorsqu'elle s'est placée comme avocate de Resident Evil face à l'annonce d'un reboot, pour conseiller à ses successeurs d'être respectueux, intelligent et sérieux. Mais Milla Jovovich a une personnalité affirmée, qui lui a permis de défendre coûte que coûte l'affreux Hellboy, et parler sans problème de son ego qui a failli lui faire quitter le premier Resident Evil, quand le rôle de Michelle Rodriguez a pris trop d'importance.

C'est sûrement grâce à cet aplomb qu'elle a toujours interprété Alice de manière si solennelle, ce qui a permis aux films de maintenir l'illusion malgré le festival Z en fond. Et ce n'est pas rien, puisque ce personnage aura été un phare dans la nuit de la débilité des histoires. Au milieu des versions Lidl de Claire, Léon, Jill, Ada, Chris, Carlos ou Barry, Alice est la seule raison d'y croire un peu, même si le personnage est comme un chewing gum maquillé et en sueur, sans aucune autre personnalité que celle d'être une héroïne. Ce qui représente parfaitement le programme régressif et assumé de la saga.

 

photo, Milla JovovichIt's a bird ! It's a plane ! No it's Milla Jovovich qui va t'en coller une

 

C'EST UNE ADAPTATION FIDÈLE DES JEUX, OUI OUI

L'une des critiques les plus courantes faites aux films : ils ne respectent pas les jeux, ne comprennent rien à l'histoire originale, ni aux personnages incontournables de Jill, Leon, Claire, Chris et autres. Depuis quand Resident Evil serait une histoire de clones multiples, d'héroïne dotée de super-pouvoir, de pandémie qui transforme le monde en Mad Max, de Wesker qui se la joue Agent Smith, de laboratoire virtuel en Russie, et de Maison-Blanche attaquée par des dragons ?

Mais en réalité, la saga a elle aussi vite dérivé sur console. Jusqu'à Resident Evil 3 : Nemesis, c'était solide, basé sur une survie de plus en plus spectaculaire, dans une zone resserrée. Dès Code Veronica, ça déraille, avec une mythologie de plus en plus grotesque (notamment Wesker), et le virage vers l'action pure a été enclenché par Resident Evil 4.

Et comment en vouloir à Paul W.S, Anderson d'avoir pondu pareilles aventures quand Chris affronte Wesker au sommet d'un volcan dans Resident Evil 5, après avoir sauvé Jill dépossédée de son esprit à cause d'un gros scarabée en métail entre ses seins ? Quand Leon tue une sorte de T-Rex géant en Chine dans Resident Evil 6 pendant que ses camarades tapent du gnome géant en Europe de l'est ? Quand la sœur de Wesker veut transférer son esprit dans le corps d'une petite fille dans Resident Evil : Revelations 2 ?

 

photoIl y a aussi des zombies ninjas dans Resident Evil 6

 

Les récents jeux portent en eux cet appétit du grotesque, du monstre de troisième zone, et du héros devenu un warrior increvable aux capacités impossibles. Au fil des épisodes, l'histoire d'Umbrella a gagné en ridicule ce qu'elle a perdu en simplicité, pour devenir une sombre histoire de terrorisme à la Michael Bay, de virus aux 12 noms, de complot mondial avec des Russes aux gros seins, de secte qui sévit sur une île avec des parasites des enfers, et d'enfant caché à la Luke Skywalker. Retracer l'évolution des jeux, c'est s'offrir une migraine qui donne envie de pleurer - parfois de rire, parfois même pas.

 

photo, Sienna GuilloryJill vire au n'importe quoi... comme dans les jeux

 

Certes, Paul W.S. Anderson n'aura jamais dignement adapté l'âme de Resident Evil puisque même le premier film, qui reste le plus respectable pour bien des fans, est une version cheap et pas bien effrayante des premiers jeux. Certes, il a massacré Nemesis dans un Resident Evil : Apocalypse infâme (qu'il a tout de même écrit et produit), et qui s'est vautré alors que c'est l'épisode le plus proche des jeux vidéo. Mais le réalisateur d'Event Horizon a finalement très vite puisé dans la folie ridicule des jeux pour raconter les aventures d'Alice au pays des merdes-veilles. Et le pire des films n'a malheureusement rien à envier au pire des jeux vidéo.

Pourquoi les films sont vraiment assez fidèles aux jeux ? Le dossier complet par ici.

 

Tout savoir sur Resident Evil : Chapitre Final

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commentaires
Resident evil original 1
18/05/2020 à 02:24

@ Jason Taverner
Résident evil 2 a en effet un scénario au penchants nanardesques, notamment les mutations hyper-excessives de Birkin: Comment un être humain peut-il se transformer comme cela en 24h00? Et puis, le scénario de Resident evil 2 n'a pas vraiment de fin puisqu'il ne dit pas ce qu'il advient de Racoon City et de l'épidémie de Virus T qui y sévit. Par contre, Resident evil 3: Némesis a un scénario moins audacieux et plus proche de celui de Resident evil 1 que celui de Resident evil 2: Les mutations de Némésis y sont moins grotesques et mieux expliquées que celles de Birkin (Némésis qui tombe dans une cuve d'acide puis qui "mange" un mister X mort pour pouvoir muter et "se régénérer à la fin du jeu.). Et puis Re3: Némésis a une vrai fin: La frappe nucléaire sur Racoon City (que j'ai trouvé excessive. Des bombes incendiaires auraient suffi. ) et Jill et Carlos qui s'enfuient en hélicoptère. Sans compter que l'histoire de Re3 nous parle en toile de fond du désaccord puis de l'affrontement entre le gouvernement et Umbrella pour le contrôle des résultats des recherches d'Umbrella (Nottament tous les Mister-X et les soldats des forces spéciales morts dans le complexe a la fin du jeu.). Donc le scénario de Re3, c'était assez simple mais plutôt solide. C'est à partir de Veronica que l'histoire devient définitivement baroque: Pas uniquement Wesker, mais aussi Alfred Ashford qui est en grande partie fou (Il poursuit Claire inlassablement alors que Wesker et ses hommes sont en train d'attaquer sa base. Alfred est d'ailleurs très inspiré de l'antagoniste de Psychose (1960) de Hitchock.). Quand à Alexia Ashford, sa capacité à contrôler des plantes géantes ayant des racines qui peuvent de déplacer sous terre sur des kilomètres (C'est comme cela qu'elle recapture Claire qui s'enfuyait dans un véhicule) est bien peu crédible.

Geoffrey Crété - Rédaction
01/04/2020 à 14:15

@Marc

Et alors, ça n'a pas été "annoncé", on réagissait à votre affirmation : c'est une rumeur, qu'aucun média sérieux (qui a des sources donc) n'a repris.
On n'a absolument pas dit que c'était impossible, seulement que ce n'était en aucun cas "annoncé la semaine dernière". Donc on pourra rire ensemble si ça arrive, sans problème.

Marc
01/04/2020 à 14:10

Et alors ?sortie de plusieurs médias américains et Milla Jovovich n'a pas un agenda très chargé pourquoi pas. Je vais bien rire si vous faite un article pour l'annoncer dans quelques semaines haha

Daddy Rich
31/03/2020 à 19:24

Pas un seul truc a sauver dans cette saga moisie!

Geoffrey Crété - Rédaction
31/03/2020 à 09:57

@Marc

Rien d'annoncé : c'est une rumeur, sortie de nulle part, et absolument pas plus solide que ça.

Marc
31/03/2020 à 04:39

Milla Jovovich va reprendre son rôle pour une série Resident Evil, nouvelle annoncée la semaine dernière.

Moufette
30/03/2020 à 20:53

C'est films sont pour moi un vrai plaisir coupable ????????????
J'assume...!

blackchab
30/03/2020 à 10:04

" Au milieu des versions Lidl de Claire, Léon, Jill, Ada, Chris, Carlos ou Barry, Alice est la seule raison d'y croire un peu"

Je pense que ce n'est pas un hazard s'il y a que Alice qui soit bien représenté.
Mais j'ai kiffé cette saga sauf le dernier qui est un vrai F...K par rapport au final annoncé.
C'est un vrai pétard mouillé.

lambdazero
29/03/2020 à 17:39

Bien d'accord avec vous. Je regarde ça en retrouvant le plaisir des nanards d'action (généreux) que je louais en VHS lorsque j'étais gamin. J'avoue même avoir un gros crush pour Les Trois Mousquetaires, l'adaptation la plus libre et paradoxalement assez fidèle de l'esprit Dumas. Ils pouvaient en faire d'autres quand ils voulaient pour moi.

Jason Taverner
29/03/2020 à 14:39

Dossier très bien fait, félicitation ! Pour les jeux, je dirai que ça partait dans le nanardesque dès Resident Evil 2, encore Code Veronica dans sa première moitié est très solide mais la seconde en Antarctique et le retour de Wesker c'est du grand n'importe quoi en effet. Le 4 je l'ai toujours vu comme une version dégénérée, un actionner tendance Z du Cauchemar d'Insmouth (la première partie dans le village et le délire autour de la secte m'y font un peu penser.)