Ça : Chapitre 2 - pourquoi c'est une grosse déception, pas à la hauteur du chef d'œuvre de Stephen King

La Rédaction | 13 septembre 2019 - MAJ : 15/06/2021 13:15
La Rédaction | 13 septembre 2019 - MAJ : 15/06/2021 13:15

Ça : Chapitre 2 poursuit l'histoire de Pennywise et Derry cette semaine au cinéma, avec Jessica Chastain, Bill Hader et James McAvoy. Notre avis détaillé. sur le meilleur, le pire et le moyen de ce blockbuster horrifique.

Après le carton plein de Ça en 2017 (plus de 700 millions au box-office), Ça : Chapitre 2 était l'événement très attendu de la rentrée 2019. À nouveau derrière la caméra, Andrés Muschietti (Mamá) retrouve le club des loseurs enfants, et adultes cette fois, avec notamment Jessica ChastainBill Hader et James McAvoy au casting.

Après la critique du film, à retrouver par ici, place à l'avis détaillé. Qu'est-ce qui fonctionne dans le film ? Qu'est-ce qui est raté ? Andrés Muschietti échappe-t-il aux pièges trop familiers des adaptations de Stephen King ? Qu'en retenir, et quoi regretter ? Retour sur le meilleur, le pire, et le moyen.

 

ATTENTION SPOILERS

 

 

LE MEILLEUR

 

LA SÉQUENCE D'INTRO

Dans la première partie du roman de Stephen King, on trouve une scène marquante, qui constitue un des tours de force littéraires de l’auteur. Les articulations temporelles au sein du texte se font souvent à la faveur de flashback, de développements de la mythologie relative à Derry, et ce passage y appartient. C'est la description d’une étrange agression, qui a tous les atours de l’attaque homophobe, mais dont l’unique survivant affirme qu’il a vu son partenaire emporté par un clown dans les égouts de Derry. Ces quelques paragraphes sont une leçon de sobriété, d’économie de moyens, de ruptures de ton, et finalement d’architecture de la peur.

En une étrange affaire, King invite dans le cerveau du lecteur une inquiétante étrangeté et un vertige incroyablement malaisant. Ces sentiments, Andrés Muschietti les convoque très intelligemment dès les premières minutes de son film, au cours d’une scène qui sait alterner les effets de montage, de photo, de découpage, et se conclut sur une vision (également présente dans le texte) qui rend à peu près impossible de gonfler un ballon l’esprit tranquille. Avec Xavier Dolan en plus.

 

photo Une première image saisissante de Pennywise

BILL HADER

Longtemps brillant second couteau comique, au débit de mitraillettes, au regard grave et à l’énergie névrotique, Bill Hader prend désormais toute la lumière, grâce notamment au succès de la série Barry, dont il tient le rôle-titre. Choix idéal pour personnifier Richie Tozier, il est le cœur battant de Ça : Chapitre 2 et peut-être la meilleure raison de découvrir le film au cinéma. Tout simplement parce que de tous les Ratés, il est celui dont la vulnérabilité, la faille béante et l’humanité sont le plus instantanément évident.

La belle idée du film est d’avoir, dans le contexte de son adaptation, légèrement altéré le personnage, tout en demeurant férocement fidèle à l'ADN tel qu'imaginé par Stephen King. En choisissant de donner à ce protagoniste qu’on aurait tort d’identifier comme un ressort comique, une sous-intrigue faite de non-dits, de tragique et de renoncement, basée sur sa sexualité et sa relation avec Eddie, le film enrichit de manière plutôt inattendue ses personnages et leur cheminement émotionnel.

Cet ajout est d’autant plus bienvenu qu’en éjectant la mythologie du Macroverse, Andrés Muschietti se retrouve avec un climax par définition amputé de plusieurs leviers narratifs. Dans ce cadre, Bill Hader permet à Ça : Chapitre 2 de donner un peu de cœur à sa conclusion.

 

photo, James Ransone, Bill HaderBip Bip Richie !

 

JESSICA CHASTAIN

Personne ne sera surpris ou déçu vu le talent bien installé de l'actrice, sauf ceux qui restent encore accrochés à l'idée qu'Amy Adams aurait dû incarner Bev adulte - ils peuvent toujours se consoler avec Sharp ObjectsSophia Lillis l'incarne plus jeune. Note féminine des losers, Jessica Chastain apporte quelque chose d'intense à la bande, et une vraie touche d'humanité. 

Elle parvient à rendre le versant romantique touchant et à peine niais, jongle avec talent entre légèreté et angoisse, et c'est probablement la seule de l'équipe à transmettre la peur et la panique de manière si simple et naturelle (mention spéciale à ses cris). Avec Bill Hader, elle est le moteur du Club des Ratés, par qui passent les émotions, les troubles.

Le personnage de Beverly est bien sûr majeur à la base, et l'actrice s'en sort avec les honneurs, malgré d'inévitables gros raccourcis dans l'écriture (sa relation avec son mari notamment), et trop peu de temps pour développer ses traumas et blessures.

 

photo, Jessica ChastainPas sa meilleure scène cela dit


LE MOYEN

 

LA VISITE CHEZ LA VIEILLE DAME

Ce n'est pas pour rien si la scène a été très mise en avant dans la promo, et notamment dans la première bande-annonce : le retour de Bev dans l'appartement où elle vivait avec son père est sur le papier un grand moment, à la fois émotionnel et horrifique. C'est d'ailleurs le seul où Andrés Muschietti semble véritablement s'arrêter, laisser un personnage respirer et le spectateur, observer et chercher. Le tissu de la réalité se déchire ainsi peu à peu, tandis qu'un sourire figé devient le signal d'un malaise trop extrême pour être honnête. Le spectateur sait, Bev sait, mais tous restent à attendre l'inéluctable.

Puis, en un instant, tout bascule. Le silence pesant et l'inquiétante étrangeté sont écrasés par une poupée CGI géante, qui déboule à grand renfort d'effets sonores tonitruants. Il n'y a alors plus que du jump scare, du sensationnel, même pas une poursuite digne de ce nom, et encore moins de peur. L'échange entre Bev et le visage derrière le clown est intéressant et soigné, laisse espérer une deuxième partie, mais la scène retombe comme un soufflet. Après avoir étiré le temps, le réalisateur remet tout à plat. Et passe à côté d'une scène qui aurait pu être nettement plus forte, prenante et effrayante.

 

 

  

GRIPPE-SOU LE CLOWN

À bien y regarder, le design de notre abominable clown (y compris dans sa forme finale) est très respectueux de l’œuvre de Stephen King et cherche clairement à coller à certaines de ses descriptions. Ainsi on oublie souvent que dans le roman, Grippe-Sou a une dimension profondément surannée, et porte des habits de clowns très anciens, à la manière de ceux dont est affublé le monstre dans Ça et Ça : Chapitre 2.

En revanche, c’est du côté de l’interprétation que Bill Skarsgård et Andrés Muschietti font une véritable proposition, qui tranche radicalement de la version de Tim Curry qui traumatisa plein de mômes dans les années 90, dans Ça : Il est revenu. Leur Grippe-Sou est haut en couleur, sémillant, presque cartoonesque, assumant totalement sa monstruosité. Et à ce jeu-là, on ne peut que reconnaître combien le jeune acteur lâche toutes les vannes, se donnant à fond dans chaque scène.

Malheureusement, pour intense que soit sa performance, elle souffre aussi de son absolu premier degré. Donné comme un pur monstre, Grippe-Sou n’est plus cette entité dissonante, dérangeante, qui fracture le réel et y injecte une dose de monstrueuse obscénité. Plus spectaculaire… mais moins toxique.

 

photo, Bill Skarsgård Le clown aux facettes

 

DERRY

Les fans du roman de King ont arpenté mentalement les rues de Derry, imaginé sa statue de Paul Bunyan, fantasmé ses friches, essayé d’entrapercevoir Les Lumières Mortes. Et sans aucun doute, Andrés Muschietti a voulu leur faire honneur. C’est avec un soin du détail parfois maniaque qu’il revisite ces lieux devenus des totems horrifiques.

Malheureusement, en dépit d’un soin maniaque, plusieurs éléments rendent ce vaste décor beaucoup moins cinégénique que dans le premier film. L’absence du directeur de la photo Chung-hoon Chung se fait très cruellement sentir, aussi bien en ce qui concerne le pur travail sur la lumière, que la gestion de l’espace. Cette suite ayant globalement moins de caractère que le chapitre précédent, même les bonnes idées, comme la fête foraine, ont du mal à se transformer en concepts mémorables.

 

PhotoCe bon vieux Paul Bunyan

 

LE CLUB DES LOSERS 

Ils restent le cœur de l'histoire, et si Andrés Muschietti rate son rendez-vous avec la peur (voir plus bas), il parvient à rendre plus ou moins bien justice à Bill, Richie, Bev, Ben, Eddie, Stan et Mike. Chacun traîne une mélancolie qui sied à merveille au décor décrépi de Derry, et même si le film effleure leurs traumas et blessures, chaque personne trouve un peu d'espace pour exister, et surtout former cette superbe bande de perdants.

James McAvoy, Jessica Chastain, Bill Hader, James Ransone, Isaiah Mustafa, Jeremy Ray Taylor, et Andy Bean n'ont pas tous le même temps à l'écran, mais leur présence collective donne le tempo et construit petit à petit l'émotion. La vraie force du grand final ne viendra pas de l'affrontement ultime, de l'araignée géante, ou du spectacle de sons et lumières, mais bien de leurs épreuves. Dès que le film abandonne les effets grand-guignolesques censés illustrer leurs failles (le bain de sang de Bev, le bain de terre de Ben, le sous-sol de la peur niaise de Bill, les portes de l'angoisse gêne de Richie et Eddie), et accepte de simplement les regarder et les écouter, l'émotion est là.

La mort d'un des héros en atteste, et l'une des plus belles scènes tourne autour des larmes de Richie : alors que pour une fois ce sont ses amis qui rient de la situation, c'est lui qui tombe le masque, et pleure. Là, Andrés Muschietti touche du bout des doigts la puissance des mots de Stephen King, et rappellera aux lecteurs la vive émotion qui les a étreints à la lecture du livre.

 

photo, Bill Hader, James Ransone, Jessica Chastain, Isaiah Mustafa, James McAvoyUne équipe qui garde le film à flot



LE PIRE

 

OÙ EST LA PEUR ?

Impensable d'avoir adapté le magnifique et terrifiant livre de Stephen King sans parvenir à faire trembler. C'est pourtant l'exploit opéré par Andrés Muschietti avec Ça et Ça : Chapitre 2. Du côté des héros, l'entité prend diverses apparences au fil des vignettes, sans jamais être autre chose qu'un farfadet qui sort d'un placard pour un petit sursaut ou une rapide poursuite dans un couloir. C'est au mieux amusant, mais très facile, au pire, totalement plat et dispensable, tant le réalisateur passe ces moments en accéléré, reproduisant à chaque fois le même schéma, sans jamais parvenir à créer de vraie peur.

À côté, le film offre quelques victimes en périphérie des losers, comme pour donner une dose au public. Là encore, c'est parfaitement raté. Qu'une petite fille disparaisse sous les gradins du stade, ou qu'un môme soit bouffé dans une attraction sous les yeux de Bill, et Andrés Muschietti rappelle que sa mécanique de l'horreur est pauvre. La construction des scènes est toujours la même, repose sur la même attente, et le même coup final à base d'effets spéciaux et hors champ.

Particulièrement difficile à adapter, le grand final n'est pas mieux, et vire au spectacle grand guignol. Ça a beau être l'incarnation du Mal et de tous les cauchemars, il reste une triste marionnette impuissante, puisque constamment retenue par des fils invisibles, afin de ne surtout pas trop amocher les héros dans la plupart des scènes.

 

photoUne scène aussi dispensable que tiède
 

LES EFFETS NUMÉRIQUES

C'était déjà (partiellement) le cas dans Mamá, et Andrés Muschietti nous a refait le coup et décidé de doper quantité de scènes à coups d'effets numériques, espérant ainsi augmenter l'impact de certaines créatures, démultiplier leur mobilité et probablement satisfaire les exécutifs de studios, ces derniers préférant souvent miser sur des effets laissant plus de marge en post-production que ceux enregistrés face caméra. C'est un choix regrettable, en effet, il sort régulièrement le spectateur de séquences plutôt réussies.

Plus embêtant : le dispositif nuit fréquemment à la performance de Bill Skarsgård. Qu'on apprécie ou pas son interprétation de Grippe-Sou le Clown, force est de reconnaître qu'il s'agit d'une véritable proposition, et que le comédien ne s'économise jamais. De mimiques en contorsion, il livre une proposition intéressante... que des barbouillages numériques viennent souvent abimer. Non seulement ces derniers ne sont pas toujours techniquement aboutis, mais ils amoindrissent l'étrangeté de la performance, et la chair de l'acteur.

 

PhotoIci, Bill se cache

 

BIS REPETITA

Dans le premier Ça, le scénario choisissait de traiter individuellement chaque personnage afin de le confronter à Grippe-Sou, avant de réunir le Club des ratés. Cette construction avait beau être assez mécanique et répétitive, elle servait néanmoins un but logique : établir Grippe-Sou en tant que menace, commune à tous les protagonistes. On espérait que scinder récit adolescent et aventure adulte avait été un choix mûrement réfléchi, avec des visées narratives claires, mais ce deuxième opus démontre le contraire.

En effet, Ça : Chapitre 2 fonctionne comme un remake, convoque les protagonistes... pour les séparer à nouveau. Les rassemble... pour les séparer encore. Cette progression est non seulement d'une lenteur rageante, mais elle tourne à vide, sans jamais faire progresser les enjeux dramatiques. Résultat : notre clown polymorphe ne représente plus une menace, puisqu'il est tout juste capable de courser une bande de ratés sans jamais les choper, et pire, le fameux Club des Losers n'existe jamais vraiment à l'écran, puisque le récit ne se penche jamais véritablement sur lui, préférant sa suite de sketchs éclatés.

 

photoTrinquons à la séparation immédiate

 

PLUS C'EST LONG... PLUS C'EST LONG

D'Avengers : Endgame à Once Upon a Time... in Hollywood, la production récente a démontré que public comme critiques étaient prêts à se passionner pour des créations longues, denses, avoisinant les 3 heures, à les décortiquer, soutenir, analyser et applaudir. D'ailleurs, durant sa promotion, plus d'un observateur a exprimé sa satisfaction de voir Ça : Chapitre 2 dérouler une durée de 2h45. Beaucoup y ont vu la preuve que le blockbuster allait véritablement se frotter à la densité du roman d'origine, se montrer créatif et narrativement ambitieux.

Au final, c'est le constat inverse qui s'impose. Non seulement le film dure une bonne heure de trop, mais s'avère si creux, désireux d'esquiver tous les passages complexes du roman ou toutes les difficultés symboliques, qu'on en vient à se dire qu'Andrés Muschietti eût été plus inspiré de se contenter d'un seul film et d'une seule ligne temporelle. Pourquoi donc priver les ados d'une vraie confrontation avec le clown, et condamner les adultes à jouer au ralenti un remake du premier épisode ? On ne comprend pas et rien ne vient justifier cette durée délirante.

Pire : elle fait du film une pièce montée si indigeste et épaisse que même les rares très bonnes scènes de l'ensemble paraissent lointaines et atones, tant elles ont du mal à ressortir.

 

photo, James McAvoy"Pars petit, tant qu'il est encore temps... 2h45, tu te rends pas compte..."

 

ADIEU LA MYTHOLOGIE

La mythologie du roman de Stephen King provient de la dimension la plus barrée et mystique de son oeuvre : le Macroverse. Un réseau de personnages, de symboles et de concepts qui interconnectent un grand nombre de ses ouvrages et dont La Tour sombre est le centre névralgique. Cette saga nous met au contact de Maturin, alias La Tortue, un des douze gardiens de la Tour et de ses rayons, plus précisément en charge de notre univers (qu'elle a plus ou moins vomi). Son plus vieil ennemi n'est autre que Grippe-Sou, lui aussi entité presque aussi ancienne que l'univers, se nourrissant précisément de tout ce que Maturin veut et doit préserver.

Cette mythologie est d'autant plus intéressante que depuis 1986 et la publication de son roman, Stephen King a donné de très clairs indices : Ça, ou à tout le moins une partie de cette entité, a survécu (on le comprend assez clairement dans le roman Dreamcatcher). Malheureusement, non seulement le film a décidé d'abandonner cette mythologie, mais il s'est refusé à la remplacer par quelque chose. En résulte un nouveau trou dans la structure déjà bien légère de Ça : Chapitre 2, encore affaiblie par une rapide scène sous-entendant... que Grippe-Sou n'est qu'un vulgaire alien. Ou comment contredire le roman, jusqu'à assécher son esprit.

Retrouvez notre critique de Ça : Chapitre 2 par ici.

Notre dossier sur le meilleur et le pire des adaptations de Stephen King est par là.

 

Affiche française

Tout savoir sur Ça : Chapitre 2

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commentaires
Newt011
23/11/2019 à 20:28

Ce qui est dommage dans ce film c qu'il était un peu trop long et il y avait quand même pas mal de scène qui servent à rien
Sinon je l'ait beaucoup aimé mais pas autant que le livre

GATAI
12/10/2019 à 22:38

Je suis d’accord avec cette critique et sur tous les défaut; des effets spéciaux qui rende les scène d'action ridicule au possible,les scènes de mort de la gamine sous les gradin ou le le gosse dans les miroir sons juste la pour faire croire qu'il se passe qu'elle que chose ou pour donner envie quand on vois les bandes annonces,les scène des 6 appelle téléphonique son zappé pareille pour la mort de Stanley (d’Alleur la lettre qu'il fait a la fin ne serre a rien sauf à nous rappeler qu'il a existé),Henry Bowers ne serre à rien sauf a gaspiller un bonne acteur, on pourrai retirais 1 HEURE, et les scène de fin son débiles pourquoi CA garde la tète de clown alors qu'il doit normalement ce transformé en araignée, ou comment c'est possible qu'il se face tué aussi facilement alors qu'il les a entendu préparé leur plans , c'était vraiment obligé qu'il finissent avec une tète omelette ?Je pense que Andy Muschietti après le succès de CA Chapitre 1 les laissé poussé des ailes,il a du croire que tout ce qu'il faisait serait réussi.

Thorfinn
19/09/2019 à 09:44

Franchement déçu aussi... Pourtant ça démarrait bien, mais les ( petits ) défauts du premier volet ont trop pris d'importance ici, à savoir un clown qui vire trop dans le burlesque plutôt que dans la vraie terreur.
Je passe sur la fidélité ou non au roman, car c'est pas forcément évident d'adapter une oeuvre si dense. Ce qui me gêne c'est les passages foirés comme tout ceux avec Henry Bowers, la narration brouillon, un Grippe Sou qui a perdu toute son aura maléfique...
Bref on a beaucoup perdu avec cette 2ème partie. Reste la 1ere, un petit bijou, dont j'ai le Bluray et qui sera amplement suffisante pour moi.
PS: l'homosexualité présumée de Richie, c'était dans le roman ? J'ai bien l'impression que non moi...

Garamante
17/09/2019 à 17:09

Tout à fait d'accord avec la critique. Pour être un grand fan de Stephen King et de ce roman en particulier (j'ai du le lire 4 ou 5 fois), c'est une adaptation complètement foirée: l'univers du King est complexe et très mythologique. Rien de tout ça ici. Je ne crois vraiment pas qu'un fan du roman peut s'y retrouver. C'est trop fade.

Simon Riaux
17/09/2019 à 10:13

@BeepBeep

Oui alors, on pourrait ajouter des "nous" partout tout le temps, mais bon, par définition hein, il ne s'agit que de nos opinions, et on le répète à l'envi.

Bip bip BeepBeep !

BeepBeep
17/09/2019 à 10:07

"Pourquoi ça - chapitre 2 NOUS a déçu " aurait été plus approprié, faut pas prendre non plus votre cas pour une généralité...

Et pas à la hauteur du roman, c'est une bien grande phrase... Je rappel quand même que le pavé fait presque 1200 pages, dont le contenu est dense, complexe, difficile et parfois impossible à mettre en image. Quand j'entends certains dire que le téléfilm de 90 est une meilleur adaptation, j'ai envie de rire... (La nostlagie, ça rend parfois aveugle ! :-D)

Enfin bref, ça - chapitre 2 est EXCELLENT ! Pas sans défauts, ce qui va généralement de paire quand on adapte le King, et surtout quand on s'attaque à une oeuvre phare tel que IT, mais ce chapitre 2 est une oeuvre complémentaire qavec le premier chapitre, qui offre sont lot de très grands moments. BipBip Ecran Large (humour).

Rudy Mako
17/09/2019 à 01:48

Merci, ça m'évite de jeter un coup d'oeil à celui-là. Déjà que le premier, je l'avais trouvé à chier

steph37
16/09/2019 à 18:50

malgré tout les effets spéciaux le téléfilm de 1990 est beaucoup mieux réussi car je trouve qu'il collé mieux au livre ne serait-ce que les personnages enfants du premier qui colle mieux a l'époque 1958,c'est comme la tour sombre une immense déception par rapport au livre d'un bouquin de 2000 pages ils te sortent un film de 1h50 pour ceux qui ne connaissent pas les livres c'est peut être bien mais pour les férus comme moi ce sont des navets

greg
16/09/2019 à 16:32

@solidsnake0506

"le film commence en violence qui n’était pas forcement nécessaire sur les deux type gay pourquoi mettre des gay et pas seulement deux amis en mauvaise entente avec une bande de jeune"

deux raison :

1/ Par ce que c'est dans le roman, c'est l'intro du premier livre

2/Pour que le spectateur comprenne mieux la situation dans laquelle se trouve Richie. Avec cette intro le film met les chose au point, Richie a grandit dans une ville où s'ils montrait son homosexualité, ils serait mort. Tout ceci change d’ailleurs pas mal la perception qu'on peut avoir du personnage dans le premier film.

Flaurian-Claude
16/09/2019 à 02:08

J'ai deja oublié les 3/4 du film quand je me souviens encore d'une grande partie du téléfilm des années après. Beaucoup de scenes sans interet qui font tirer le film pour rien. En presque 3h il aurait pu placer quelques scenes clés hors égout... Et puis on en parle trop peu, les effets sonores et la musique, ils sont d'une banalité sans noms, c'est pourtant tellement important, une simple musique peut être réellement angoissante, ce film en tout cas ne l'est jamais sinon par sa durée.

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