Conjuring, Annabelle, La Nonne : pourquoi le Conjuring-verse va dans le mur

La Rédaction | 10 août 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 10 août 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Petit point sur l'univers Conjuring qui passionne le public depuis 2013.

Qui aurait pu imaginer que Conjuring : les dossiers Warren, petit film d'horreur de James Wan avec Vera Farmiga et Patrick Wilson, au budget de 20 millions, allait ouvrir la porte à un univers d'horreur, avec des suites et des spin-offs nommés Annabelle, La Nonne, et La Malédiction de la Dame Blanche ?

Alors que Conjuring 3 : sous l'emprise du diable sortira finalement en juin 2021 et qu'un film sur The Crooked Man (aperçu dans Conjuring 2 : Le cas Enfield) a été annoncé, et que le succès ne faiblit pas (La Nonne a été un carton record pour rappel), la question se pose : l'univers étendu de l'horreur de la Warner est-il une si bonne idée ? En a t-il assez dans le ventre pour être à la hauteur de ses ambitions ?

 

photoLe mariage de Tim Burton a mal tourné

 

C'EST TRÈS BIEN : L'IDÉE GÉNÉRALE

L'idée d'un grand univers fantastique n'est pas neuve, et les Universal Monsters l'ont prouvé dès les années 20 avec des classiques comme Le Fantôme de l'OpéraFrankenstein ou encore L'Étrange Créature du lac noir. Mais personne n'avait réellement tenté de relancer une telle machine, et surtout pas de manière si efficace.

Créer une petite galaxie de l'horreur autour des Warren est donc un pari aussi ambitieux que sympathique pour tout amateur de genre. Maisons hantées, poupées hantées, couvents hantés, familles hantées : là où les époux passent, le bon sens trépasse, et permet d'ouvrir quantité de brèches dans le tissu de la réalité, pour s'amuser avec les fantômes et autres apparitions.

Si un film autour d'Ed et Lorraine Warren était dans les cartons depuis environ 20 ans, la naissance de cet univers Conjuring aura été bien plus rapide et intuitive. Conjuring 2 : Le cas Enfield a été lancé quelques semaines après la sortie du premier en juin 2013, et le spin-off sur Annabelle n'a pas tardé, puisqu'annoncé dès début 2014. Le réalisateur John R. Leonetti parlait alors de la stratégie de New Line Cinema et Warner Bros. : capitaliser sur l'enthousiasme des fans avec des films aux budgets resserrés, aux tournages rapides, afin de garantir le succès de l'opération.

 

photo, Conjuring : les dossiers WarrenQuand tu as la vision de l'univers-usine qui se prépare

 

L'univers Conjuring est donc une petite usine à succès. Annabelle a été annoncé alors que le tournage allait commencer, Annabelle : La Création du Mal a été lancé alors que Conjuring 2 : Le cas Enfield sortait, et dans la foulée, les films centrés sur la Nonne et le Crooked Man étaient évoqués. La Nonne est arrivée la première, et la machine ne s'est pas arrêtée : il y a eu Annabelle : la Maison du mal en 2019, avec la présence des Warren pour recoller plus clairement les morceaux, et La Malédiction de la Dame Blanche a été incorporée dans le Conjuring-verse avec le personnage du prêtre Perez, vu dans le premier Annabelle.

En tant que petite galaxie de l'horreur qui tourne autour des Warren, dans le passé notamment, et en tant que modèle économique, l'univers Conjuring fonctionne. Sur le papier, c'est même une très bonne idée

 

photoMe ranger au placard : rires

 

C'EST BIEN : JAMES WAN

Le choix de James Wan pour réaliser Conjuring et finalement encadrer l'univers a été inspiré. Révélé par Saw en 2005, remarqué avec Dead Silence et Death Sentence, il a rencontré un gros succès avec Insidious du côté de Blumhouse. Une expérience qui l'a certainement (re)placé comme un talent en matière d'horreur et suspense, et l'a mené aux Warren.

Ce qui fait le sel de Conjuring, qui repose quand même sur une mécanique bien tranquille et une intrigue très attendue, c'est sa mise en scène. Il n'y a qu'à voir la scène où Lili Taylor plonge le regard dans l'obscurité inquiétante de sa cave pour prendre conscience de James Wan, qui dilate le temps, manipule les silences et les avancées par à-coups, pour se dire que le film a là sa plus grande qualité.

James Wan ayant prouvé son savoir-faire avec Insidious : Chapitre 2 et Fast & Furious 7, il a pu s'amuser encore plus sur Conjuring 2 avec les décors, les monstres et les effets pour là encore rattraper un scénario pas folichon. Mais peu importe, il fait de la suite une grosse maison hantée, dont on se rappelle plus des morceaux que l'idée globale.

Si Wan n'a aucun crédit de réalisateur à l'horizon, il continue de superviser l'univers. Après avoir co-écrit Conjuring 2, il a été jusqu'à prêter main forte sur les reshoots de La Nonne. Et il reste producteur de tous les films, ce qui est à la fois une marque pour les fans, et une garantie pour le studio qu'il est toujours à disposition pour filer un coup de main en cas de problème. 

 

Photo ConjuringJames Wan sur le tournage avec Vera Farmiga

 

C'EST EXCELLENT : LES ACTEURS

Caster Patrick Wilson et Vera Farmiga pour incarner les Warren est certainement l'une des meilleures idées des producteurs tant les deux acteurs sont parmi les plus intéressants du moment. De Watchmen à Bone Tomahawk en passant par Hard Candy et la série Fargo, Patrick Wilson a prouvé sa capacité à changer de visage avec une aisance impressionnante, sans jamais perdre ses habits de gars faussement ordinaire. Sans oublier qu'il est aussi passé par les Insidious, prouvant aussi bien son appétit que son talent dans le genre.

Trop souvent reléguée au second plan, Vera Farmiga a prouvé dans In the Air ou Bates Motel son charisme incroyable, et trouve dans Conjuring une vraie place sous la lumière. C'est grâce à des acteurs de cette trempe, qui jouent l'horreur et le genre au tout premier degré, que les films peuvent réellement décoller.

 

photo, Vera FarmigaLes Warren dans le premier Conjuring : un couple parfaitement casté

 

Mais au-delà des époux Warren, l'univers a su attirer de vrais talents. Dès le premier Conjuring, il y a l'excellente Lili Taylor, croisée dans Arizona DreamShort CutsPeckerSix Feet Under ou même le cinéma de genre avec le nanar Hantise. Dans Conjuring 2, il y a Frances O'Connor, vue dans A.I. : Intelligence artificielle, et même Franka Potente

Dans Annabelle, derrière Annabelle Wallis, il y avait Alfre Woodard, et dans Annabelle : La Création du Mal c'est Miranda OttoLa Nonne continue sur cette lancée avec Taissa Farmiga et Demian Bichir. Et dans La Malédiction de la dame blanche, il y a Linda Cardellini.

C'est aussi grâce à ces interprètes solides, pour la plupart passés maîtres dans l'art du caméléon, que l'univers Conjuring a pu s'installer et prendre vie.

 

photoL'excellente Lili Taylor dans une des meilleurs scènes de Conjuring : les dossiers Warren

 

C'EST MOYEN : LE CAHIER DES CHARGES

Pas besoin d’être un très fin observateur pour repérer les très fortes similitudes entre quasiment toutes les entrées de la franchise Conjuring. Le choix de contraindre l’ensemble des chapitres à une grande cohérence esthétique, thématique, et technique a bien sûr un énorme avantage : rendre chaque opus ou spin-off presque instantanément reconnaissable.

Malheureusement, les gimmicks imposés par la production sont très voyants, et de plus en plus lassants. Tout d’abord, il est évident que les Annabelle et autres Nonnes dupliquent certains tics de James Wan (comme les doubles panoramiques, les très lents travellings vers les ténèbres…). Mais aucun ne maîtrise ces effets roublards aussi bien que Wan lui-même.

 

photo, Demian BichirCadrage classique pour apparition classique et frissons classiques

 

La charge esthétique, reprenant en grande partie le canon dit « american gothic », est finalement très pauvre, et pas plus élaborée qu’un vieux clip de Marylin Manson. Et il n'y a visiblement pas de quoi tenir la longueur. Il en va de même pour le design sonore, pensé pour démultiplier tous les effets. C’est efficace, mais prévisible et désagréable pour tous les spectateurs qui attendent autre chose que de gros sursauts superficiels.

Et cela revient au cœur même du dit cahier des charges : nous faire bondir sur nos sièges. Pourquoi pas, c’est un procédé légitime au sein de l’arsenal à disposition des cinéastes cherchant à nous filer les chocottes, mais c’est le moins durable. Or, la saga se complait à maximiser ce type d’effet, au détriment de l’angoisse. Le résultat est indiscutablement intense dans ses meilleurs moments, mais laisse bien peu de traces dans l’esprit du public.

 

Photo Lulu WilsonMonter et descendre des escaliers : activité indispensable dans l'univers

 

C'EST BOF : L'IMAGINATION

Au moment de la sortie d’Annabelle : La Création du Mal, nous nous interrogions sur la mode actuelle consistant, au sein du cinéma américain, à enfermer quasiment toutes les productions horrifiques dans une superstition catholique de mauvais goût. La situation n’a pas changé, et la série des Conjuring ainsi que ses dérivés, semblent même s'y consacrer totalement.

Quelle tristesse de voir ainsi cinq films recycler bêtement un fatras superstitieux complètement à côté de la plaque. Avec une ignorance totale du dogme et de la symbolique catholique, on multiplie les possessions, les exorcismes, les croix, les démons et autres codes complètement vidés de leur sens, de plus en plus proches du ridicule.

 

Photo Anthony LaPagliaDe l'importance d'avoir la foi

 

Leur origine est limpide : elle vient évidemment des succès gigantesques rencontrés par L'Exorciste (1973) et La Malédiction (1976), qui vont marquer des générations de spectateurs et consacrer une horreur bigote… en apparence. Car l’usage de l’imagerie catho était alors une manière de signifier les fractures d’une société en pleine mutation, dans un monde post-hippie où la classe moyenne, voire supérieure, est en train de changer.

Mais jamais la saga Conjuring n’interroge notre monde ou ses valeurs, préférant systématiquement situer ses intrigues dans un passé de carton-pâte, préférant faire de son imaginaire une sorte de lointain et familier monde, où l’horreur peut toujours être repoussée par une prière récitée dans un latin de cuisine. On pouvait espérer qu'Annabelle : la Maison du mal, avec son programme alléchant consistant à libérer au sein d'un décor unique toute une collection d'abomination permettrait de renouveler un peu le bestiaire et ses mécanismes, mais las, ce troisième épisode s'avère bien trop prévisible et superficiel dans sa mise en oeuvre pour bouleverser les codes de la franchise.

 

photo, Taissa Farmiga La Nonne, paroxysme de cet axe religieux

 

C'EST TIÈDE : LES RÉALISATEURS

Personne n’a l’intention de voir la série des Conjuring et consorts nous proposer quoi que ce soit d’authentiquement original. Comment le savoir ? En observant vers quels réalisateurs se tourne la saga. À la notable exception de John R. Leonetti, aussi bon opérateur que tragique réalisateur, tous sont des artisans fidèles à Wan et plutôt capables.

Gary Dauberman opère comme scénariste dans son sillage depuis plusieurs années. David F. Sandberg (Annabelle : La Création du Mal) est le petit génie repéré grâce au court-métrage Lights Out, qu'il a adapté en film avec Dans le noir, pour s'envoler depuis vers Shazam. Et Corin Hardy (La Nonne) a bien mérité qu’on le remarque avec son malin Le Sanctuaire. Tous sont des artistes en mesure de proposer des travaux carrés et respectueux du spectateur, mais aucun ne semble avoir les épaules pour remuer les codes du cinéma de genre.

Il est d’ailleurs frappant de voir combien leur profil est comparable voire similaire, donnant l’impression que Wan compose une écurie de techniciens accomplis, plus que d’auteurs spécialisés dans la peur. 

Preuve en est avec le recrutement de Michael Chaves au poste de réalisateur du troisième Conjuring. Avec pour principal accomplissement la réalisation de La Malédiction de la Dame Blanche, le cinéaste se retrouve aux commandes du vaisseau amiral de la franchise, alors que ses précédentes expériences sont loin de l'avoir imposé comme un technicien de génie ou un maître de la peur sur grand écran. Dès lors, Chaves paraît embauché avant tout comme un inspecteur des travaux finis, uniquement missionné pour assurer que le film demeurera dans les clous de la saga, et certainement pas lui insuffler du sang neuf.

 

PhotoDavid F. Sandberg, qui a donné quelques couleurs à la fade Annabelle

 

C'EST FAIBLARD : LES CONNEXIONS 

Elles ont beau être indispensables et largement mise en avant dans la promo, elles demeurent très artificielles, voire grossières. Et c’est d’autant plus dommage que le concept central, à savoir les liens entre les innombrables enquêtes des Warren, offre quantité de possibilités. Le couple a en effet été en contact ou est intervenu dans plusieurs des faits divers « surnaturels » les plus médiatisés du XXe siècle. Mieux encore : ils ont généré eux-mêmes une documentation dense sur leurs travaux, dont Warner a obtenu les droits.

 

Conjuring 2 : Le cas EnfieldLe couple central de l'univers (en théorie)

 

Mais la production ne s’est pas franchement inquiétée de comment relier tout cela. On le sent d’ailleurs de manière évidente quand on observe comment et où sont opérées les dites connexions. Elles sont pour le moment reléguées aux introductions et conclusions des spin-offs, qui prennent sur elles de replacer l’aventure à venir ou qui vient de s’achever dans la chronologie de l’ensemble. Le procédé est grossier, et toujours expédié.

Mais l’autre élément qui laisse à penser que ces ponts ne sont pas bien anticipés ou conçus, c’est le choix de ces connexions en tant que telles. Quand on voit Annabelle et sa mythologie superficielle, ou La Nonne et sa dégaine de carnaval brésilien dépressif, à base de bigoterie faisandée, les extensions de Conjuring donnent le sentiment d’avoir été imaginées par des commerciaux pas franchement intéressés par l’âme de la série ou sa cohérence.

Et quand l'occasion idéale de créer un lien fort se présentait avec le casting dans La Nonne de Taissa Farmiga, sœur de Vera Farmiga, la chose n'est même pas traitée. La ressemblance entre les deux actrices, et la temporalité, offraient là l'opportunité de donner une nouvelle dimension aux Warren, mais ce n'est visiblement pas du tout dans les plans des producteurs. Enfin, La Malédiction de la Dame Blanche achève d'inquiéter quant à la rigueur avec laquelle cet univers est conçu. En effet, il paraît évident que les passerelles reliant le long-métrage à la saga en général n'ont pas été pensées en amont et donnent le sentiment d'assister à un greffon grossier, comme si on avait assemblé un monstre de Frankenstein à la va-vite et à peu de frais, pour élargir le lore trop rapidement. Or, un développement en mosaïque manquant de rigueur pourrait abîmer sévèrement la franchise si la cohérence globale venait à se perdre.

 

photo, Taissa Farmiga"Non je t'assure, t'es la soeur de Vera, mais ça n'a rien à voir"

 

Annabelle 3 et La Malédiction de la Dame Blanche ont respectivement rapporté 231 et 123 millions de dollars. Des sommes importantes, qui feraient baver d'envie bien d'autres productions, d'autant plus que chacun de ces films représente un investissement des plus modestes. Devant de tels résultats, un seul constat s'impose : le Conjuring-verse est puissant, fédérateur, et rentable. Conjuring 3 : sous l'emprise du diable devrait sans effort le confirmer en juin 2021.

Reste que l'univers commence à montrer des signes de fatigue, et se repose déjà trop sur des ficelles faciles et paresseuses. Alors que l'idée de la saga est un couloir de portes ouvertes vers des créatures et décors excitants, Il ressemble trop souvent à une promenade de santé sans surprise. Espérons donc que la mythologie ne se repose pas trop sur ses lauriers, et que de nouveaux défis soient lancés.

 

photoJumpscare numéro 79

Tout savoir sur Conjuring 2 : Le cas Enfield

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commentaires
Calculon
08/01/2021 à 09:58

Excellent article qui résume bien la situation !! :)

Fredrsca
05/10/2020 à 16:56

Y a un truc qui me chiffonne j'ai regardé dans l'ordre de la nonne à conjuring 2 et dans conjuring 1 on voit que ça fille a un soucis dans leur maison avec Annabelle et quand je regarde Annabelle 3 donc après conjuring 1 on voit qu'il vont chercher la poupée et qu'il la mette dans leur cave alors que Annabelle 3 est sencer se passé après conjuring 1 quelqu'un peut m'éclairer svp

Pearlya
14/08/2020 à 01:03

Ça me fait doucement rire de voir des commentaires et avis du type "C'est fade, ça manque d'imagination, c'est répétitif, le principe de vaincre les vilains démons avec des prières, etc."

Histoire de vous instruire un peu sur le sujet, le Conjuring Universe est inspiré des Dossiers Warren que l'on peut notamment lire dans les livres de Marie Alsina, auteure ayant retranscrit les véritables histoires et cas de possessions/hantises sur lesquels les Warren sont intervenus.

Ils ont fait ça quasiment toute leur vie, et, pour avoir lu les livres, il y a eu énormément d'affaires. Leur job était de venir dans les endroits où on les appelait et de faire partir le démon/mauvais esprit qui hantait la famille/les lieux. Et il n'y avait pas non plus 36 000 façons de le faire. Tous deux religieux, ils utilisaient cette techniques.

Qu'on y croit ou non, ces affaires étaient inspirés de faits réels comme c'est indiqué dans chaque film. Et Lorraine Warren avait justement été appelée sur les tournages pour aider à rendre l'histoire le plus fidèle possible à leurs vécus.

Ensuite, pour tous les gens qui viennent dire "Ah c'est nul, ça n'a aucun sens, ça vaut rien, blah blah blah", honnêtement, personne ne vous force à regarder ou aimer. Vous aimez ? Bah partagez pourquoi vous aimez, ça peut donner envie à d'autres de découvrir cet univers. Vous n'aimez pas ? Bah tracez votre route au lieu de perdre du temps à descendre un truc que vous n'aimez de toute façon pas. Ça évitera les pertes de temps à tout le monde.

Pour ma part, j'ai adoré cet univers et j'ai franchement hâte de découvrir la suite. Ça met en lumière les Warren, trop peu connus malheureusement, et leurs affaires. Ceux qui adorent ce genre d'univers, trouveront leurs comptes dedans, et si vous voulez aller plus loin dans votre curiosité les concernant, les livres (pour l'instant au nombre de 2) Les Dossiers Warren de Marie Alsina sont en vente. Et ils sont intéressants. Ils donnent même envie de voir chaque cas adapté au cinéma pour s'immerger encore plus dans leurs enquêtes !

Certes, on retrouve les mêmes grands ingrédients de James Wan pour nous faire sursauter ou simplement nous mettre dans l'ambiance mais ça fait le charme de la saga. Tous ne sont pas au même niveau, mais chacun amène son lot d'informations qui mis bout à bout nous permettent de lier les histoires.

Pour ma part cet univers m'a franchement conquise et je le recommande aux gens.

Benoit
12/08/2020 à 17:15

Beaucoup de personnes dans mon entourage m'ont vanté ces films. Mais, au final, je pense que c'est toute la franchise, qui est très surfaite. Les seuls moments vraiment effrayants sont ceux qu'on voit dans les bandes annonces, qui spoilent une partie des films. Je préfère un bon vieux Freddy. Enfin, ce n'est que mon avis.

Jujukiapeur
12/08/2020 à 11:59

Personnellement, j'ai très peur devant ce genre de film, et a part Chucky ou Freddy, je m'y connais pas en film d'horreur :(
Néanmoins je trouve cette série de films très plaisante et l'axe "Démon chrétien" bien flippante, comparée aux autres que je connais
J'ai trouvé des redondances sur la Dame Blanche, mais a part ça je trouve que chaque film se distinguent bien les uns des autres, tout en restants connectés et assez similaires.

(C'est que mon avis et j'suis vraiment pas un expert)

Bonne journée tout le monde
Juju

Daddy Rich
11/08/2020 à 18:34

Une fois retiré le 1er Conjuring (et encore...?)
Le reste c'est mauvais et totalement sans la moindre inspiration!
On pioche dans l'univers des classiques des années 70/80 à foison, on repique des idées vu 10000 fois, on calque des "références" et puis... et puis rien!
La Nonne et Annabelle machin j'en parle même pas tellement c'est mauvais mauvais!
Perso, je conchie ces films et leur univers!

PS: après je comprend que cela puisse plaire à un public plus jeune et qui n'a pas les bases des références en matière d'horreur et d'épouvante, avec des classiques qui sont déjà passé par là!

oss-sans-disquette
10/08/2020 à 21:39

J'aime beaucoup l'idée d'un univers étendu avec des films inter-connectés, même si c'est souvent un frein artistique plus qu'autre chose. Cet article/dossier du Conjuring-verse est très intéressant et votre analyse l'est autant.

Andrew Van
10/08/2020 à 18:00

Franchement ce "Conjuring Univers" tient relativement la route avec des films d'horreurs honorables, bien qu'il y a clairement un gap entres les Conjuring (beaucoup de messages et de mise en scène avec des réflexion très intéressantes), et les autres (séries B d'horreurs sympathiques un peu creuse).

Le fait que les connexions soient lointaines est une bonne chose, ça permet une certaine liberté, comme un livre ouvert racontant plein de petites histoires.

Mais un élément important et peu cité est que cette saga est très rétro car se passe dans le passé (le plus récent des films se passe dans les années 70), ça lui donne un cachet loin des kitcheries d'horreurs "modernes" et donne à ces films une ambiance particulière.

Et puis soyons honnête, produire un bon film d'horreur à l’ambiance rétro avec des "monstres" emblématique et percutant pour quelques millions de dollars... la rentabilité est absolument extrême... ça marchera toujours !

Kyle Reese
10/08/2020 à 16:06

C dommage mais prévisible à part le MCU (et encore) quel univers étendu fonctionne vraiment bien au cinéma ? Perso je ne vois pas. C’est comme les empires, à vouloir s’étendre ça se casse la gueule, et plus vite s’il n’y a pas de vrai plan intelligent sur la table et pas seulement motivé par les entrées d’argent derrière.

J’ai bcq aimé Conjuring 1&2.
Sûr c’est pas l’Exorcisme (Chef d’oeuvre absolu) mais c’est rudement efficace assez malin et vaut surtout pour le cast que j’aime bcq.

Il y avait de quoi faire, Annabelle, La nonne, La dame blanche, tout ça sur le papier ça me parle, j’aime bien même si je suis un total mécréant. Mais j’aime les myths qui tourne autour de ça ... du coup c’est dommage de ne pas avoir mis de vrais talents derrière la camera et de juste faire le minimum pour profiter de l’engouement crée par le premier Conjuring.

Du coup je n’ai rien vu de cet univers étendu trop attendu.
Mais j’espère juste qu’ils ne vont pas rater le navire amirale, Conjuring 3.

Rogue
22/09/2018 à 18:26

C'est mauvais et ça fait pas peur : les films

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