Matt Damon fait-il encore de bons films ?

La Rédaction | 11 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 11 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

La sortie de Downsizing est l'occasion de revenir sur la carrière de l'acteur.

Sur le papier, Bienvenue à Suburbicon de George Clooney et Downsizing d'Alexander Payne étaient des équations idéales, promises à un succès au moins critique, en vue de la saison des Oscars, et capables de largement fédérer en salles. La réalité a été bien moins reluisante, les deux étant parmi les plus gros échecs récents au box-office de Matt Damon, star des deux comédies.

Alors que l'acteur n'a rien sur son agenda homis une apparition dans Ocean’s Eight, la rédaction s'est penchée sur les dix dernières années de sa carrière. Entre ses succès et échecs en salles et dans le coeur des cinéphiles, retour sur la dernière décennie, depuis la fin de la trilogie Jason Bourne. Avec une vraie question : Matt Damon fait-il encore de bons films ? 

 

 

OUI, MAIS...

Si cela fait un long moment que Matt Damon n’a plus rencontré de grand rôle dans de gros blockbusters à succès, il en profite pour aller voir les copains, histoire de tenter de renouer avec le succès et de travailler sur des sujets pas forcément évidents au premier abord.

Ainsi, Steven Soderbergh, avec qui il avait déjà tourné dans sa trilogie Ocean's, le retrouve-t-il à l’occasion de The Informant ! en 2009. Passé le choc de voir Damon affublé d’une moustache bien vintage, nous nous retrouvons avec un de ces films adaptés d’une histoire vraie comme seul Hollywood sait en faire. En relatant le scandale « Archer Daniels Midland » de 1992, Damon y incarne une taupe, manipulée de tous les côtés et qui montre à quel point il est encore un grand comédien. Malheureusement, le public ne sera pas de cet avis puisque pour un budget de 22 millions de dollars, The Informant ! n’en rapportera que 44 millions. Entre le dyptique sur Che Guevara et la salve intense de Soderbergh juste après (cinq films entre 2011 et 2013), The Informant ! passe un peu inaperçu.

 

The Informant ! (information : c'est bien)

 

Après Contagion en 2011, Soderbergh et Matt Damon se retrouvent justement une nouvelle fois pour Ma vie avec Liberace. Là, l'acteur quitte réellement sa zone de confort en interprétant Scott Thorson, compagnon du génial et extravagant pianiste Liberace (incarné à merveille par Michael Douglas). Un film bien fou, sensible et pas loin du chef d’œuvre, qui ne trouvera malheureusement pas plus de grâce aux yeux du public que The Informant ! puisque pour un budget de 23 millions de dollars, il n’en rapportera que 13,4 millions - malgré des critiques élogieuses et une présentation à Cannes. Un sacré échec pour l’acteur, alors qu’il s’agit probablement de son meilleur rôle à ce jour et que le film est à découvrir d’urgence.

 

Ma vie avec Liberace (et sans public)

 

Comme il n’y a pas que Soderbergh dans la vie, Damon est aussi allé revoir son réalisateur chéri des Jason Bourne, Paul Greengrass, pour le très casse-gueule Green Zone en 2010, là encore une histoire vraie. Un projet pas simple puisqu’il nous parle de la recherche des armes de destruction massive au début de la seconde guerre d’Irak en 2003.

Un rôle tendu et intérieur, avec un Damon magistral, pour un film politique et important qui n’aura pas connu un glorieux destin puisque pour un budget de presque 95 millions de dollars, il aura eu toutes les peines du monde à en engranger 100 millions - un échec financier donc, surtout vu le marketing très large. Il faut dire aussi que ceux qui s’attendaient à un nouveau Jason Bourne ont dû être sacrément surpris. Mais le film n’en reste pas moins excellent et si vous ne l’avez pas vu, faites-le, ça vaut clairement le détour.

Enfin, il y a le cas Margaret de Kenneth Lonergan, réalisateur depuis du bien moins discret Manchester by the Sea. Le drame avec Anna Paquin tourné en 2005 est miraculeusement sorti en 2011, après une longue bataille en coulisses - d'abord sur le montage, Martin Scorsese ayant joué un rôle pour finaliser une version, puis pour de sombres raisons financières et légales. Il a été porté par de belles critiques, à juste titre tant cette histoire de jeune fille témoin d'un accident et emportée dans un tourbillon d'émotions et de doute, est une œuvre qui méritait un peu plus d'amour. Damon y a un second rôle. L'échec, sans surprise, sera réel : environ 623 000 dollars engrangés lors d'une petite sortie en salles, pour un budget de 14 millions. De là à dire que quelques uns des meilleurs rôles de l'acteur ces dix dernières années ont été ignorés par le public, il n'y a qu'un petit pas.

 

Green Zone (red box-office)

 

MOUAIS

Les réussites de Matt Damon au box-office ne correspondraient donc plus à ses meilleurs rôles, et ses choix de carrière les plus percutants. C'est même le contraire depuis une dizaine d'années.

Dans Contagion de son fidèle Steven Soderbergh, qui a rencontré bien plus de succès que The Informant ! et Ma vie avec Liberace (plus de 135 millions au box-office pour un coût d'environ 35), il est noyé dans un parterre de stars (Kate Winslet, Jude Law, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow). Et malgré un rôle parmi les plus importants, ce personnage de papa super-héros du quotidien qui protège sa fille en plein chaos ne lui offre rien de bien neuf ou notable.

Entre 2014 et 2015, il s'installe dans l'espace. D'abord dans Interstellar de Christopher Nolan, puis dans Seul sur Mars de Ridley Scott : deux succès spectaculaires, avec 677 et 630 millions amassés dans le monde, qui sont ses plus grands succès récents. Malgré un rôle proche sur le papier, d'astronauté isolé sur une planète hostile, l'équation est totalement différente : il est la star de Seul sur Mars, mais n'est qu'un second rôle dans Interstellar (son casting a été révélé au tout début du tournage, bien après les acteurs principaux).

 

 Contagion (par héros basique)

 

Deux bilans très différents sur les deux blockbusters donc. Si sa performance chez Ridley Scott est sans surprise carrée et professionnelle, difficile d'y voir un réel tour de force particulièrement remarquable pour Matt Damon. Le voir affronter aux Oscars Michael Fassbender pour Steve Jobs, Eddie Redmayne pour The Danish Girl ou Leonardo DiCaprio pour The Revenant (qui sera couronné) donne à sa nomination des airs de joli tour publicitaire, nourri par le succès public. En comparaison avec d'autres films de la période, difficile de ne pas se dire que Seul sur Mars est loin d'être sa performance la plus notable.

Chez Christopher Nolan, il y a bien un contre-emploi (le bon samaritain habitué aux rôles de héros se révèle être un affreux personnage qui se retourne contre les héros, et le paiera), mais une curieuse impression. Caster une star comme Matt Damon dans un second rôle qui débarque au milieu du film, était-ce une si bonne idée ? Le voir apparaître donne vite à ce petit rôle une valeur particulière, qui brise en (grande) partie le retournement de situation à venir - s'il est là, c'est pour un bref caméo ou parce que ce personnage compte. Nul doute qu' un acteur moins voyant aurait permis au docteur Mann de moins attirer l'attention, et avoir un impact plus fort lorsque son vrai visage (pas celui de Damon, mais celui d'un faux héros) se révèle.

 

Photo Matt Damon

Seul sur Mars (et dans Interstellar)

 

Le retour inespéré de l'acteur dans la peau de Jason Bourne a presque sonné comme un aveu de faiblesse, voire d'échec. Après avoir répété que le dossier était clos à la sortie de La Vengeance dans la peau, puis avoir été plus ou moins remplacé par Jeremy Renner dans Jason Bourne : l'héritage, Matt Damon est ainsi revenu avec son réalisateur Paul Greengrass presque dix ans plus tard. Succès modeste (bien plus que L'héritage, mais moins que La Vengeance), film moyen qui a inutilement rouvert la mythologie, franchise depuis mise en pause avec les deux acteurs : ce retour plus que dispensable n'aura illustré qu'une paresse toute hollywoodienne.

Il y a bien eu True Grit des frères Coen et Invictus de Clint Eastwood. Mais là, Matt Damon est presque relégué au second plan. Entre l'aura magnétique de Jeff Bridges et la révélation Hailee Steinfeld, qui ont tous deux été portés jusqu'aux Oscars, il n'a pas été celui qui a le plus brillé dans le western en 2011. Le film a été un succès critique et public, avec plus de 252 millions dans le monde pour un budget d'à peine 40, et tourner avec les frères Coen est incontestablement un gage de noblesse, mais l'acteur n'est probablement pas le plus mémorable du film.

 

Photo Matt Damon

 Bourne, de retour, encore

 

Même chose ou presque dans Invictus : collaboration prestigieuse avec Eastwood (en théorie du moins), succès relatif en salles (plus de 122 millions pour un budget de 60), mais un rôle et une interprétation dans l'ombre d'un autre. En l'occurrence Morgan Freeman qui incarne Nelson Mandela. Damon sera nommé à l'Oscar du meilleur second rôle, mais Invictus reste un Eastwood mineur, et une performance mineure pour l'acteur.

Lorsqu'il (re)tente des collaborations alléchantes, comme avec Gus Van Sant et Terry Gilliam, le résultat laisse songeur. Zero Theorem est un bide retentissant en 2014, avec 1,2 millions engrangés en salles pour un budget de minimum 9. Damon y a un petit rôle, certes, mais l'accueil réservé par la presse et le public est glacial. Même chose pour Promised Land, qui marquait ses retrouvailles avec le réalisateur de Will Hunting : 8 petits millions pour un budget de 15, revue de presse très tiède, et sensation générale d'un film un peu guimauve qui n'a probablement marqué personne.

 

True Grit

 

NON 

C’est bien connu : un bon projet sur le papier peut virer à l’eau de boudin sans crier gare. Si vous en doutiez encore, un paquet de films où a officié Matt Damon en sont de vibrants exemples. Tenez, qui déclinerait une invitation de la part de Clint Eastwood ? Invictus, pas franchement réussi, aurait déjà pu servir d’avertissement mais non, ce malheureux Matt est allé tourner Au-delà, sorti en 2011.

Au-delà, c’est LE plus mauvais Clint Eastwood (qui s’est planté quelques fois), et un de ses scores les plus faibles sur le sol américain. Avec 32 millions de dollars réunis pour un budget hors promo qui dépassait les 50, ce n’est pas un score international total de 105 millions qui fera du film un succès.  D’autant plus que le public a presque instantanément oublié ce récit fantastique à base de tsunami de très mauvais goût.

 

Au-delà (du néant niais)

 

Le mauvais goût, Matt Damon y a plongé avec L’Agence, pire adaptation de Philip K. Dick jamais filmée. Les travaux du génial romancier étaient alors très cotés à Hollywood, et on comprend pourquoi il a tenté l’aventure aux côtés d’Emily Blunt, alors fraîchement découverte par le public. Cette histoire de manipulation du destin, du temps et de l’espace à base de chapeau et de romance mollassonne aura dramatiquement peiné à rembourser son budget hors promo sur le sol américain et reçu une pluie de critiques goguenardes. 

Avec tout ça, Damon avait bien besoin d’un Nouveau départ. Mais manifestement pas le public, qui, s’il ne lui a pas réservé un sort aussi sévère que les deux films cités plus haut, ne s’est pas en déplacé en masse pour découvrir la chose. Quant à la critique, elle a marqué avec ce film le début d’un franc désamour vis-à-vis de Cameron Crowe, dont le crédit gagné avec Presque Célèbre était alors tout à fait dilapidé.

 

Photo Matt Damon

 Nouveau départ (mais sans l'option ligne d'arrivée)

 

La poisse, c’est quand même le deuxième film d’un réalisateur perçu comme un petit génie se gaufre. Après District 9, tout le monde voyait Neill Blomkamp comme un futur maître de la SF. Après Elysium, beaucoup reconnaissait surtout un ado mal dégrossi, fan d’Akira et de méchas en tout genre, infoutu de raconter une histoire ou d’enchaîner deux scènes cohérentes. Alors certes, 286 millions de dollars de recettes à l’international, ce n’est pas un four, mais pour Matt Damon et pour un blockbuster de ce type, ce score est à peine celui attendu sur le sol américain. Elysium n'est pas un désastre d'un point de vue commercial, mais a clairement été une déception : District 9, qui a presque coûté quatre fois moins cher, en avait engrangé 210.

L’heure est aux super-héros et aux aventures numériques ? Game of Thrones marche du tonnerre ? Bim bam boum, voici La Grande Muraille, co-production sino-américaine pensée pour ratiboiser le box-office partout dans le monde. Du côté de la critique, c’est clairement un échec, tant le film sera moqué pour son absence de scénario et son esthétique numérique. En revanche, niveau box-office, le blockbuster obtient des résultats plus nuancés : c’est un flop cosmique aux states (45 millions de dollars), mais une assez solide performance à l’international, puisqu’il y a réunit 289 millions de dollars. Difficile néanmoins d'y voir une autre réussite que celle d'un éventuel plaisir explosif et régressif, loin de soigner l'image plutôt noble de l'acteur.

 

Photo Matt Damon

 Elysium (District 0)

 

Les concepts alléchants ont foiré, les grands metteurs en scène se sont vautrés et les jeunes prometteurs ont rimé avec déception. Ne reste plus que le vieux copain, à savoir George Clooney. Et heureusement que c’est un ami, parce qu’on n’aimerait pas qu’un ennemi nous fasse un coup pareil. Avec Monuments Men et Bienvenue à Suburbicon, non seulement Clooney aura flingué deux concepts alléchants, mais aura échoué à les porter jusqu’au public, qui aura appréhendé l’un comme un concept vieillot et le second comme un sous-film des frères Coen (ce qu’il est).

Malgré l'étiquette prestige et des formules solides sur le papier, il y a au final des échecs plus ou moins sensationnels. Que Suburbicon n'ait même pas amassé 10 millions alors qu'il en a coûté 25, ait récolté des critiques désastreuses et semble d'ores et déjà tombé aux oubliettes, montre qu'une page est susceptible de se tourner pour certains.

 

Photo Matt Damon

Bienvenue en enfer à Suburbicon

 

LA SUITE

A l'aube de ses 50 ans, Matt Damon n'a rien d'autre sur son agenda officiel qu'une apparition dans Ocean’s Eight qui sortira en juin 2018. Qu'il y reprenne son rôle de Linus Caldwell, onze ans après Ocean's Thirteen, ne fait qu'enfoncer le clou, avec l'impression d'une carrière qui commence à tourner en rond après le retour dispensable de Jason Bourne et le caméo dans Thor : Ragnarok vont dans ce sens.

Ce n'est certainement pas un hasard si l'acteur a failli réaliser Promised Land avant de se retirer. Matt Damon chercherait encore le bon scénario pour passer derrière la caméra, signe qu'il arrive à un stade de sa carrière (qui a commencé par un Oscar du meilleur scénario partagé avec Ben Affleck pour Will Hunting en 1998) où il est en quête de renouveau.

C'est probablement parce qu'il y a cette envie qu'il a finalement produit Manchester by the Sea après avoir failli le réaliser et en interpréter le premier rôle. Quand Casey Affleck a remporté l'Oscar du meilleur acteur, Damon, lui, était assis au rang des nommés, mais cette fois comme producteur. La même année, il avait produit Jason Bourne, autre preuve de son désir de passer un cap. Qu'il soit censé retrouver cette casquette discrète de producteur pour une nouvelle adaptation de Témoin à charge d'Agatha Christie, réalisée par son compère Ben Affleck, pourrait même laisser croire à une renaissance du duo, qui est né ensemble il y a près de 20 ans.

 

Affiche française

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commentaires
Geoffrey Crété - Rédaction
21/01/2018 à 19:38

@Nicotine

Un titre est là pour situer le sujet et lancer une question et un intérêt. Et comme on n'ira pas simplifier par un oui ou un non, on nuance. Des bons films, des bons rôles, des bons rôles, des rôles moyens. Avec un public pas toujours en phase avec les choix les plus intéressants ou mémorables selon nous.

Après, oui, c'est discutable. C'est notre avis. C'est ce qu'on répète inlassablement : notre opinion n'est pas parole d'évangile, on ne l'expose aucunement comme une vérité. C'est notre opinion, nos sensibilités, nos regards.

D'autant qu'on dit à peu près comme vous pour Seul sur Mars : on ne dit pas que Damon n'est pas bien, n'est pas juste, mais simplement que ce n'est pas un rôle fou, que n'aurait pu tenir un autre acteur bankable comme lui.

Et oui, on dit aussi que ces 10 dernières années il a fait de bons films/rôles, nous aussi.

Nicotine46
21/01/2018 à 17:57

Vous ne confondez peut-être pas box office et qualité du film mais vous ne répondez pas vraiment à la question du titre.

Car à en lire votre article : oui Matt Damon fait encore de bons films.

Par contre vous critiquez ses rôles ou prises de risques. Et ça c'est discutable. Personnellement je le trouve excellent dans Seul Sur Mars dans lequel il est très juste. Et cela magré que ce ne soit pas le rôle le plus surprenant pour quelqu'un comme Matt Damon. Mais ce n'est pas grave.

A coté de ça, on trouve de très bons films dans sa filmographie de ses 10 dernières années. Même si il n'a parfois qu'un caméo ou un second rôle.

Pseudo : Comment c'est même possible de comparer Neil Blomkamp au grand Ridley Scott, sérieusement ?

Marc
15/01/2018 à 06:51

Marc 08/01/2018 à 18:26 Vu la bande annonce . Marre de Math Damon !!!! Scénario mais aucun intérêts ! J'ai vu mon premier navet cuvé 2018 Insidius 4 c'est pas mon choix pour le film mais quel ennuies ne perder pas votre temps avec ça

Pseudo
12/01/2018 à 08:09

Elysium est un navet? Bizarre y'en a qui compare sa filmo incroyable à celle de Scott...

michette
11/01/2018 à 23:09

Bien sûr que Matt Damon fait de bons films c'est les gens qui suivent pas
il tourne avec de bons acteurs (les infiltrés )de bons metteurs en scène
Damon aime diversifier ses rôles et il a raison
c'est ça être un bon acteur

michette
11/01/2018 à 22:50

Non justement Damon a dit qu'il savait pas et si il avait su Il aurait agi
Faut pas dire n'importe quoi
et puis Matt Damon es un très grand acteur et vous verree il vous étonnera tous il a pas dit son dernier mot
Alexander Payne a dit Matt Damon peut tout jouer il est de la trempe d'un Tom Hanks ou Dustin hoffman c'est pour dire

jojo
11/01/2018 à 20:51

Le mec c est une planche a pain..
Il est lisse
Merci d enumerer ca filmo pourrie
A part will hunting et ces pommes et Dogma le mec s est vraiment le plus surestimé de tout les tempz..
Heureusemznt qu il y a gosling, fassbender ou meme farrel pour remonter le niveau ...
Hey #corleone "Affleck t etais genial dans Phantom" et dans the town ????

Hocine
11/01/2018 à 19:37

Au-Delà, est-il LE plus mauvais film d'Eastwood ?
C'est discutable. S'il ne fait pas partie de ses meilleurs films, il permet à Clint d'essayer quelque chose de différent et inhabituel. Certains critiques parlaient d'un film à la Lelouch.
Comme d'habitude, c'est toujours l'humain qui prime dans les films d'Eastwood.
La manière spectaculaire dont il ouvre Au-Delà avec la séquence du tsunami, pour ensuite enchaîner avec des scènes plus calmes, a sans doute dérouté le public.
Et puis le buzz pendant le tournage du film qui promettait un film à la Sixième Sens de M.Night Shyamalan a dû également le dérouter.
Certains films d'Eastwood n'ont pas trouvé leurs publics: Jersey Boys, J.Edgar, Au-Delà, Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal.
En fait, La Relève et Firefox sont souvent cites comme les navets de Clint.
Après tout, c'est une affaire de gout.
Personnellement, Matt Damon s'est plutôt bien débrouillé chez Eastwood.
Et puis, je pense que l'ambiance des tournages de Clint ont dû lui donner envie de faire un autre film pour lui après Invictus.

Dirty Harry
11/01/2018 à 18:36

je préfère Fat Damon (Jesse Plemons) !

Mâle Autrou
11/01/2018 à 17:54

Le type savait pour Weinstein. Ses jours sont comptés.
Triste époque.

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