Star Wars : Les Derniers Jedi - le meilleur, le pire et le moyen du nouvel épisode de la saga

La Rédaction | 16 décembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 16 décembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Petit point sur Star Wars : Les Derniers Jedi de Rian Johnson.

Il y a deux ans, Star Wars : Le Réveil de la Force de J.J. Abrams a créé un fossé parmi le public. D'un côté, il y a eu ceux qui ont à nouveau été emportés dans les étoiles ; de l'autre, ceux qui n'y ont vu que le début de la fin, sponsorisée par le studio Disney.

Star Wars : Les Derniers Jedi (retrouvez notre critique par ici) était donc particulièrement attendu, avec l'espoir pour beaucoup que la machine pouvait être relancée de manière noble, honnête et excitante. Rian Johnson a t-il réussi à convaincre et satisfaire là où J.J. Abrams a échoué pour beaucoup ? La marque a t-elle repris quelques couleurs ? Le fan hier exaspéré a t-il retrouvé le sourire ?

La rédaction revient sur le film, du meilleur au pire, en passant par le moyen.

ATTENTION SPOILERS

 

 

LE MEILLEUR

 

L'INTRO DU FILM

L’introduction des Derniers Jedi est d’une malice remarquable. Alors que Poe Dameron s’envole en direction de la flotte du Premier Ordre, il entame une communication à l’attention de ses ennemis. Débute alors une séquence humoristique au cours de laquelle le pilote émérite se paie la fiole du général Hux, interprété par Domhnall Gleeson.

En usant de cette diversion, Rian Johnson veut nous mettre dans l’exacte même situation que Hux : alors que nous nous agaçons de voir le métrage sombrer dans un humour bas du front et dénouer ses enjeux à coups de blagues, comme les troupes du Premier Ordre, nous manquons l’info essentielle et Poe s’est suffisamment approché des bâtiments spatiaux pour ouvrir le feu.

S’en suivra une séquence de combat spatial particulièrement véloce, qui joue parfaitement des perspectives et retrouve une physicalité qu’on n’avait plus vue depuis la trilogie originale. Enfin, Johnson emmènera tout ce petit monde vers un combat héroïque et tragique, achevant de faire muter son film, ses thématiques et réaffirmant au spectateur qu’il est bien seul maître à bord.

 

Photo L'intro explosive du film

 

LA MISE EN SCÈNE 

Le choix de Rian Johnson a plu d'emblée à beaucoup de spectateurs, en grande partie grâce à la popularité de Looper. Après un J.J. Abrams considéré avec mépris comme un technicien peu inspiré, le réalisateur Brick avait donc un boulevard pour apporter du cinéma dans la nouvelle trilogie. Mission accomplie. L'introduction très tendue, ce plan sur un fer à repasser qui joue avec les échelles et les codes de l'univers, le vertige d'une ligne de Rey perdue dans son traumatisme, l'antre rouge de Snoke, ces traînées presque sanglantes dans le sel du climax : Les Derniers Jedi offre une foule d'images saisissantes, qui agissent à intervalles presque réguliers dans le film pour lui donner une teneur véritablement cinématographique, en insistant sur un réel point de vue de cinéaste.

Il n'y a qu'à voir ce moment sidérant où le vaisseau rebelle de l'amiral Holdo fend l'ennemi dans un éclair de silence sensationnel, lors d'une courte mais impressionnante parenthèse glaciale et plastiquement fascinante, pour se dire que Rian Johnson a pu laisser sa petite empreinte dans la galaxie des étoiles.

 

Photo Star Wars : Les Derniers JediRian Johnson avec Carrie Fisher, sur le tournage des Derniers Jedi

 

POE DAMERON 

Il ouvre encore le film, comme dans Star Wars : Le Réveil de la Force, mais gagne en valeur et en importance dans Les Derniers Jedi. Dès l'introduction, il justifie son statut de super-pilote et mène une opération spectaculaire, jonglant entre humour et héroïsme. La trajectoire des protagonistes est parfois floue, mais la sienne est claire et nette : Poe a un esprit de vrai rebelle et une âme de leader, que Leia salue elle-même dans une réplique amusante. Il avancera pour apprendre de ses fautes, penser au-delà de lui-même, et comprendre la valeur de la résistance. Sa relation presque régressive avec BB-8 contrebalance sa brutalité et lui donne des allures de grand gamin.

Si le climax le relègue au second plan derrière les héros, il se place clairement comme une figure centrale dans la trilogie, destinée à prendre une dimension encore plus grande si Leia est bien absente de l'épisode IX. Que l'excellent Oscar Isaac l'interprète avec une aisance folle est un plus.

 

Photo, Oscar IsaacOscar Isaac

 

KYLO REN 

Il a beaucoup divisé dans Le Réveil de la Force, la faute à une écriture un peu lourde, et un marketing qui vendait un personnage à l'allure impressionnante qui aura créé beaucoup d'attente et fantasmes. Mais dans Les Derniers Jedi, le fils de Han et Leia a un terrain bien plus intéressant et dramatiquement riche pour exister. L'obsession pour Dark Vador, avec le masque et la posture un peu artificiels, laissent clairement place à ce gamin torturé, qui s'éloigne de la trajectoire attendue : il ne se retournera donc pas contre son maître dans l'épisode IX, pour revenir dans le droit chemin, mais avance désormais en cavalier seul après avoir tué Snoke.

Mu par des ambitions de nettoyer la galaxie pour balayer le passé, des deux côtés de la Force, Kylo Ren prend dans le climax une couleur nouvelle, qui lui permet de ne pas retomber dans les sentiers battus de la saga. La violence et la colère aveugle du personnage sont l'un des points forts de l'histoire, et Adam Driver le porte assez bien.

 

Photo , Adam DriverAdam Driver

 

LE LIEN ENTRE KYLO ET REY 

C'est aussi par sa relation avec Rey que Kylo Ren gagne en profondeur. Les échanges hallucinés entre les deux apprentis permettent de décoller pour placer leur relation ambigüe au centre des enjeux, et sans se contenter d'une opposition banale et mécanique entre le bien et le mal. L'histoire est ainsi recentrée sur cette nouvelle génération profondément perdue, moins occupée à gérer ses pouvoirs et ses limites, qu'à comprendre sa propre psychologie.

Tandis que Rey cherche désespérément son père de tous les côtés, prête à le voir parmi le premier visage sage qu'elle rencontre, Kylo Ren cherche à tout prix à détruire toute figure paternelle, que ce soit Snoke ou Luke. Tous deux seront noyés dans l'illusion, qu'il s'agisse d'une ombre derrière un miroir ou d'un combat qui n'est qu'une farce. Cette quête donne une force thématique au film et sert les deux personnages, qui trouvent dans leur union/affrontement une stabilité dramatique qu'ils n'ont pas en solo. Que le sabre (une quasi synecdoche de Star Wars au fond) se retrouve brisé entre eux deux, dans un duel statique très beau, renforce l'axe thématique.

 

Photo Daisy RidleyDaisy Ridley

 

LE CLIMAX EN PLUSIEURS TEMPS 

Si Les Derniers Jedi nous offre une ouverture dynamique, il s’enflamme surtout dans un climax d’une générosité et d’une puissance impressionnante. Dans son dernier tiers, le film arrive à installer une tension crescendo à travers de multiples trames scénaristiques et plusieurs points culminants.

En effet, plus qu’un climax, Les Derniers Jedi en propose un en trois temps. Un premier, riche en rebondissements, avec Kylo Ren et Rey dans l’antre de Snoke et le meurtre de l’Empereur Suprême par Kylo Ren. Ce twist inattendu permet non seulement de rebattre les cartes, d’offrir une superbe alliance de circonstance entre Kylo et Rey pour affronter la garde rouge au sabre laser, mais aussi de découvrir enfin la vraie nature de Kylo Ren.

Un deuxième climax, un peu moins dense, avec Finn et Rose : s’il est globalement moins bien mené, il permet cependant de créer quelques situations importantes et de signer les retrouvailles entre Finn et Phasma.

Enfin, un troisième climax coupé en deux parties. Admirablement mis en scène sur la planète-minérale Crait (dont le rouge saillant est une superbe idée visuelle), Rian Johnson nous offre d’abord un combat renversant entre TIE et Speeders, véritable scène de guerre où s’affrontent l’Empire et la Résistance. Puis, il réussit surtout à donner des airs de westerns à son film avec le duel final au sabre laser entre Kylo Ren et Luke Skywalker, dont l’intensité dramatique est prodigieuse. Bref, en 45 minutes, Les Derniers Jedi propose sûrement plus de spectacle qu’une grande majorité des films de la saga.

 

teaser trailerL'une des plus belles images du film 

 

L'HUMOUR 

Si certains sont trop occupés à déverser leur haine un peu aveugle de Disney en oubliant que la présence de bestioles amusantes et le poids du merchandising sont inscrits dans l'ADN de la saga depuis ses débuts, Les Derniers Jedi prouve qu'il n'y a aucun drame à avoir des touches d'humour pour ponctuer le spectacle. Représentants attendus et redoutés, les Porgs apportent d'irrésistibles pastilles comiques, dont une scène très drôle avec Chewbacca qui servira de publicité pour le végétarisme, et rappelle au fond la pureté muette du folklore de Star Wars.

 

PhotoLe Porg aura fait parler de lui

 

Sur l'île d'Ahch-To, il y a aussi les Lanais, ces nommes frippées et râleuses. Là encore, difficile de ne pas sourire lorsque Rey tranche un rocher, qui s'écrase sur la charette de ces pauvres créatures pas très charmées par l'héroïne. Rian Johnson n'abuse pas de ces éléments, et les place de manière simple et harmonieuse au milieu du récit sans les laisser pomper l'énergie des scènes (d'où la quasi absence des Porgs par la suite, hormis quelques apparitions à bord du Faucon Millenium avec Chewbacca). Même chose pour BB-8, dont les scènes classiques restent globalement charmantes, avec notamment une apparition remarquée pour sauver Finn et Rose.

Finalement, c'est moins ces créatures vouées à arriver sur les rayons des magasins que certains moments pas très nécessaires et réussis avec les héros (comme la réplique de Rey sur la chemise de Kylo Ren), qui sonnent le plus creux.

 

PhotoLes Lanais, très amusantes

 

LE DESIR DE BALAYER LE PASSÉ

Star Wars : Le Réveil de la Force s’est vu reprocher ses trop grande similitudes avec Un nouvel espoir. Un attachement trop important qui empêchait le premiers opus de façonner une véritable identité à la nouvelle trilogie. Avec Les Derniers Jedi, Disney ne commet pas la même erreur et s’ouvre bien au contraire sur l’avenir.

Après la mort de Han Solo dans le film précédent, il était temps pour la saga de faire table rase du passé. Elle tue donc très rapidement la moitié des emblèmes de la Résistance, dont l’amiral Ackbar, lors de l’attaque du vaisseau amiral par l’Empire. Plus symboliquement, la destruction du sabre laser de Luke par Kylo et Rey, ou l'abandon de son masque par Kylo Ren, représentent une envie de s'échapper des figures du passé (Luke et Dark Vador).

Enfin, Les Derniers Jedi n’oublie pas de s’occuper des figures emblématiques de Star Wars. Après son affrontement méditatif face à Kylo Ren, Luke Skywalker disparait ainsi dans la Force à la manière d’Obi Wan Kenobi et passe la main à la nouvelle génération Jedi : Rey. La Général Leia, elle, se fait discrète dans le récit avant de confier implicitement le commandement de la Résistance à Poe Dameron dans les derniers instants. Deux passages de flambeaux qui signent la fin d’une époque efficacement.

 

Photo Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie FisherMark Hamill, Carrie Fisher et Harrison Ford dans le premier Star Wars


LE MOYEN

 

ROSE 

C'était l'un des nouveaux personnages les plus vendus des Derniers Jedi : Rose Tico, une rebelle interprétée par Kelly Marie Tran. Caster un nouveau personnage, qui est plus féminin et d'origine asiatique, est une idée louable. Sur le papier, cette mécano de la résistance a d'ailleurs une valeur évidente en terme de dramaturgie : elle offre à Finn une dimension humaine dans son propre arc narratif, et porte le deuil de sa soeur décédée en héroïne dans l'introduction du film.

Sauf qu'à l'écran, ça ne prend pas. La caractérisation de cette Rose est étrange : mécano un peu paumée et oubliée dans une coursive sombre, chargée d'une mission peu noble, elle démontre par la suite un courage et une détermination folle, devenant vite une super-héroïne modèle - qui chevauche un chien géant qui lui rappelle son enfance, qui a envie de taper les méchants, qui sauve Finn quitte à quasiment se sacrifier au passage. Lorsque les rebelles se cachent dans la base oubliée sur Crait, Poe se retourne même vers elle pour l'estimation des ressources, comme si elle était un membre majeur dans le fonctionnement de la résistance.

Le fait qu'elle serve à lourdement illustrer la valeur de la vie humaine et le triomphe de l'amour n'aide pas à convaincre qu'elle est un personnage solide, et pas un outil de scénariste utilisé à droite à gauche selon les nécessités de l'histoire.

 

Photo Kelly Marie TranKelly Marie Tran, nouvelle venue dans l'univers Star Wars

 

SNOKE

La nouvelle trilogie étant pour le moment incapable de faire autre chose que dupliquer la fresque originale, ou s’en décaler de manière totalement binaire, il était évident que Snoke serait tué par son disciple mais « pas comme prévu ». Tout comme il était évident que ni Rey, ni Kylo, n’étaient en mesure de contrôler les flux de la Force à l’origine de leur échanges télépathiques.

Il s’agissait par conséquent d’une manœuvre de ce grand méchant dont on n’aura jamais rien su, et dont le sort est scellé en une poignée de secondes. Pour charismatique qu’il soit, pour esthétiquement intéressant, pour plaisante que soit sa rouerie fanfaronne, rien de tout cela ne sera exploité. Ou comment faire une proposition classique, mais soignée, pour mieux la jeter aux orties.

 

Photo Snoke est mort, vive Snoke

 

LE PASSÉ DE REY

On le sait enfin (?) : Rey est la fille de ferrailleurs anonymes, qui ont vendu leur descendance pour un peu d’argent. Des riens du tout. Ni seigneurs, ni soldats, ni princes, ni savants, ni Jedi. Deux silhouettes broyées par leur temps. Sur le papier, c’est une des plus belles idées à avoir jamais éclos dans Star Wars, qui voit soudain le peuple revenir au premier plan et l’idée de prédestination par la lignée, par le sang - en gros l’idée d’une aristocratie cosmique - balayée.

Dans les faits, l’exécution est… problématique. Rian Johnson expédie la chose en deux phrases de Kylo Ren, balancées à l’issue d’un combat. Difficile de faire moins intéressant, moins prenant et fort. En l’état, on a une nouvelle fois le sentiment qu’à vouloir jouer systématiquement le contrepied sur la forme, le cinéaste en oublie de protéger le fond et de lui permettre de nous atteindre.

 

Photo, Daisy RidleyRey, la grande héroïne en quête de son passé

 

LE MILIEU DU FILM 

Nul doute que Les Derniers Jedi débute sur les chapeaux de roues avec une ouverture grandiose dans l’espace, et se termine en apothéose avec son triple climax. Néanmoins, un film, plus qu’un début et une fin, est et doit avant tout être constitué d’un solide corps central, aux péripéties énergiques et dynamiques, pour garder l’attention des spectateurs.

Malheureusement, Les Derniers Jedi pêche énormément à ce niveau : l’ensemble des trames scénaristiques formant le nœud du récit sont faibles et ennuyeuses. Le conflit opposant Poe Dameron à la vice-amirale Amilyn Holdo ne présente que peu d’intérêt, tout comme le personnage de Leia totalement éclipsé. L’axe Finn et Rose, en plus d’être plutôt mal raconté, est surtout présent pour combler le vide immense du scénario de Rian Johnson. La poursuite entre l’Empire et la Résistance dans l’espace est molle, dépourvue de tension et ennuie poliment.

Quant à l’entrainement de Rey sur l’île de Ahch-To, il rappelle bien trop la formation de Luke par Yoda dans L'Empire contre-attaque, et n'est pas réellement assumé et exploité. Heureusement, cette trame est sauvée par les quelques connections entre la jeune apprentie et Kylo Ren, et surtout la révélation sur la formation de Kylo Ren par Luke Skywalker.

 

Photo, Domhnall GleesonHux (Domhnall Gleeson), en grosse tension pendant les 3/4 du film

 

LA FIN

Après un climax en trois temps formidable et la dissipation de Luke Skywalker dans la Force, les derniers membres actifs de la Résistance prennent la fuite à bord du Faucon Millenium pour échapper à l’Empire sur Crait. Une envolée finale aux confins de la Galaxie qui aurait pu terminer magistralement cet épisode 8.

Cependant, avec une nouvelle trilogie déjà commandée par Disney et Kathleen Kennedy, Star Wars doit préparer l’avenir. Au lieu de se terminer sur la fuite de la Résistance, le final se concentre sur trois jeunes enfants esclaves vivant sur Canto Bright (la planète visitée par Finn et Rose pendant le film). Alors qu’ils se racontent les exploits de l’Ordre Jedi et de la Résistance, un des enfants use de la Force pour attirer un balai. Le film s’achève ainsi sur la bague de la Résistance que le jeune garçon porte et son visage en gros plan.

Le final, qui rappelle l’esprit Amblin des années 80, est plutôt réussi, et exploite cette belle facette de la mythologie qui rend le pouvoir au peuple, loin d'une dysnastie trop attendue. Mais n'arrive t-il pas trop tôt dans le récit ? Avant même d’avoir fini de développer correctement ses nouvelles figures emblématiques, la saga nous présente brièvement ce qui pourrait être un nouvel Élu qu’on ne reverra probablement pas.

Sans compter que Les Derniers Jedi se termine sur une note certes jolie, mais loin d'être haletante. Malgré ses défauts, Le Réveil de la Force s'achevait sur une scène forte, iconique, comme un point final sensationnel qui donnait le désir immédiat de retrouver l'univers. Difficile de dire la même chose pour l'épisode VIII. Est-ce un problème ? Pas sûr. Mais ça n'en reste pas moins un élément qui interroge.

 

Photo Mark Hamill Mark Hamill dans la suite directe du climax du Réveil de la Force

 

YODA

De manière très inattendue, ce huitième opus signe le grand retour de Yoda dans l’univers Star Wars. Le Grand Maitre de l’ordre Jedi revient en effet sous la forme d’un Spectre de la Force (comme à la fin du Retour du Jedi) pour guider son ancien élève Luke Skywalker.

Pour qui est fan de l’univers intergalactique, retrouver Yoda, son humour et sa sagesse caractéristiques dans cet épisode est une excellente surprise. Cependant, sa brève apparition sur Ahch-To n’a que très peu d’utilité. C’est surtout un moyen rapide de faire progresser la conscience de Luke Skywalker dans le récit et caresser le fan. Cette apparition permet aussi de rappeler que l’esprit d’un Jedi ne meurt jamais vraiment : de quoi nous donner quelques indicessur le retour de Luke dans l’épisode IX, malgré sa disparition.

Si l’hommage est réjouissant au premier abord, il s’avère être finalement un élément scénaristique assez superflu et artificiel lorgnant avec le fan-service, et flirte pour certains avec le mauvais goût en terme d'écriture et de technique.

 

Photo YodaYoda dans La Revanche des Sith

 

LUKE SKYWALKER

Kathleen Kennedy peut se féliciter que Luke Skywalker soit interprété par Mark Hamill : de retour dans le rôle de sa vie, l’artiste donne absolument tout ce qu’il a encore dans le ventre et se livre à un superbe numéro de superbe charisme. Puissant, meurtri, l’acteur jongle finement avec quantité d’émotions.

Et heureusement, tant l’écriture du personnage tient du pur je-m’en-foutisme. Son rapport à la Force n’a plus aucun sens, la formation de sa disciple ne l’intéresse pas vraiment, il est manifestement incapable de respecter les préceptes Jedi. Pire : quand le scénario fait mine de lui apporter un peu de noirceur et de complexité, c’est pour mieux rétropédaler dans le dernier tiers du film et préserver l’intégrité morale du héros.

Et ce n’est pas l’aura magnétique du personnage, pas même son interprétation parfaite, qui compenseront une des dernières pirouettes de Johnson lors du combat final, digne de Mission : Impossible, qui prouve en creux que le film ne peut plus surprendre qu’à la marge, pour toujours revenir sur les rails du passé sitôt l’étonnement dissipé.

 Photo Mark HamillMark Hamill 


LE PIRE

 

LEIA 

La dernière apparition (supposée) de Carrie Fisher, décédée en décembre 2016, en Leia, était bien sûr très attendue. Comment la production a t-elle géré la disparition de l'actrice, qui emporte avec elle le personnage culte censé être central dans l'Episode IX selon le studio ? Sur quelle note allait-elle faire ses adieux avec les étoiles ? De ce côté, une certaine déception : hormis une réplique qui laisse entendre qu'elle est prête à laisser Poe devenir leader, rien n'indique à la fin que son personnage aura une raison de disparaître. Impossible de ne pas observer sa toute dernière scène, suivie d'un carton en hommage à l'actrice, avec un air dubitatif.

Mais au-delà de Carrie Fisher elle-même et du futur de la trilogie, le personnage de Leia pose problème dans Les Derniers Jedi. Tête pensante de la rebellion, au premier plan lorsque le film démarre, elle est plongée dans un coma après avoir échappé de peu à la mort pour finalement être absente de la majorité de l'histoire. Passons sur la séquence de sa résurrection spatiale, qui aura provoqué quelques rires gênés. Pourquoi Leia devait-elle être plongée dans un coma ? Pourquoi devait-elle se réveiller en peignoir spatial en plein climax ? Pourquoi n'est-elle pas celle que Poe affronte durant la fuite des rebelles, comme suggéré dès leur première confrontation ? Pourquoi est-elle là, si elle n'a qu'un rôle si limité ?

Hormis une gifle, une résurrection un brin grotesque, un plan où elle porte une arme et des retrouvailles attendues mais très statiques avec Luke, Leia est désespérément sous-exploitée, voire à peu près inutile. Si le studio comptait bien lui consacrer le troisième film, et laisser Luke occuper la place de la nostalgie dans Les Derniers Jedi, la manœuvre manque cruellement de finesse. En plus d'être particulièrement triste, après la disparition de l'actrice.

 

photo, Carrie FisherTriste sort

 

FINN

Depuis Le Réveil de la Force, quatre personnages sont censés devenir les nouvelles figures emblématiques de la nouvelle trilogie : Poe, Rey, Kylo Ren et Finn. Dans Les Derniers Jedi, deux d'entre eux prennent une véritable ampleur : Poe, qui devient implicitement le nouveau leader de la Résistance, et Kylo Ren, nouveau visage du côté obscur et Leader Suprême après la mort de Snoke. Si elle est moins bien développée, Rey prend aussi une importance primordiale en succédant à Luke dans l'ordre Jedi.
 
Seul Finn ne trouve pas encore sa place dans la saga. Ce n'est pas faute d'avoir lancé des idées, comme sa tentative de quitter la Résistance afin de sauver Rey, pour laquelle il a des sentiments clairement sous-entendus. Mais cette perspective est vite jetée aux oubliettes pour l'embarquer dans une mission fonctionnelle, dont la conclusion révélera son inconsistance et sa vanité.
 
Son conflit avec Phasma, seul axe un tant soit peu développé dans le précédent opus et qui aurait pu rejouer la question de son identité peu ordinaire, est balayé d'un revers de main dans une bataille totalement futile. Sa relation plus ou moins amicale avec Rey est mise de côté, et l’ambiguïté naissante avec Poe dans Le Réveil de la Force, abandonnée. Enfin, sa romance avec Rose devrait avoir du mal à marquer les esprits, tant elle semble forcée et hors de propos. Bref, son personnage est un accessoire scénaristique qui n'arrive pas à progresser dans le récit. Après deux films, cela devient vraiment préoccupant.

 

Photo Kelly Marie Tran, John BoyegaJohn Boyega, maillon faible de la team

 

L'AMIRAL HOLDO

Laura Dern dans Star Wars, c'est une idée excitante. Laura Dern dans Star Wars avec une perruque mauve qui rappelle plus Hunger Games qu'autre chose, dans ce décor réaliste et gris, beaucoup moins. Mais au-delà du look douteux, il y a un personnage mal dégrossi, qui manque là encore de chair et de vie. Amilyn Holdo ne semble avoir qu'une utilité : se poser en pseudo-antagoniste pour Poe, en mauvaise figure de l'autorité qui mettra en valeur l'héroïsme des protagonistes dans un cas ordinaire de "même entre les gentils, il y a des problèmes, parfois". Une ficelle scénaristique pas bien fine donc, censée donner de la matière au récit mou de la poursuite spatiale.

Le faux suspense entretenu dans l'arc de ce personnage (est-elle réellement stupide, est-elle au courant des plans de Poe, va t-elle ravaler son orgueil et se ranger derrière lui ?) est l'un des aspects les plus fades du film. Et Laura Dern a beau être une excellente actrice, la partition est bien trop plate et grossière pour la servir : Holdo passe de mentor zen à chef arrogante à leader dangereux à héroïne absolue, sans avoir eu l'espace pour exister au-delà des besoins des scénaristes. Reste qu'elle offre au film quelques unes des images les plus spectaculaires, lorsqu'elle se sacrifie pour sauver les rebelles.

 

Photo Laura Dern Laura Dern : la fausse bonne idée

 

LE HACKER DJ

Autre type de problème : le sur-casting. Lorsque Benicio Del Toro apparaît dans le film, il y a deux options : c'est un caméo (comme Justin Theroux), ou c'est un rôle qui aura un impact significatif sur l'intrigue. Ce sera la deuxième option. Passons sur le fait que Finn et Rose se retrouvent à suivre le mauvais hacker après avoir eu la confirmation que le bon était pas loin, alors que Maz Kanata leur a certifié qu'il était la seule et unique option pour réussir leur plan : qu'un acteur de la trempe de Benicio Del Toro tienne un rôle a priori si secondaire, avec une interprétation si appuyée (sa diction), attire bien trop l'attention pour le bien du récit.

Que cette portion de l'intrigue se révèle parfaitement secondaire, voire profondément inutile tant elle semble là uniquement pour combler des vides, n'aide pas. Lorsque les héros sont arrêtés par les méchants à quelques pas de leur but à bord du vaisseau, et que DJ se révèle être un traître, la sensation oscille entre l'ennui poli et l'envie de baffer les personnages, tant ce hacker n'a jamais caché son cynisme vis-à-vis du monde. 

 

Photo Benicio Del Toro Benicio Del Toro, ou comment indiquer au spectateur que quelque chose se trame

 

CAPITAINE PHASMA 

Personnage parfaitement plat dans Le Réveil de la Force malgré son allure imposante, Phasma est désormais une pure figurante, expédiée ad patres au cours d’une scène grossièrement exécutée, dont les incrustations voyantes nous ont rayé le cristallin. Son traitement témoigne de l’absolu assèchement de l’imaginaire hollywoodien, tant on voit que le « personnage » n’a été pensé que comme un pur gimmick propre à vendre des figurines.

On se rappelle pourtant de l’époque où le moindre extra-terrestre en arrière-plan (les chasseurs de primes aliens accompagnant Bobba Fett !) imprégnait notre rétine et emballait notre imagination. Mais Phasma n’a rien à dire, rien à faire, malgré la tentative de créer entre Finn et elle une sorte de duel profond et majeur. Le film se contente d’agiter mollement le personnage incarné par Gwendoline Christie, avant de casser son jouet à la manière d’un gosse capricieux.

 

PhotoCombat pas au sommet du tout

 

MAZ KANATA 

Y avait-il l'obligation contractuelle de filmer Lupita Nyong'o, de retour en petit alien à lunettes ? Le personnage devait-il apparaître au moins trente secondes pour justifier sa présence sur les étagères des magasins, aux côtés des autres héros des Derniers Jedi ? Difficile de trouver d'autres raisons à cette ridicule séquence, où un coup de téléphone spatial se transforme en mauvaise démo de jeu vidéo.

La ficelle narrative est d'une paresse folle, et le conseil prodigué par Maz n'a finalement aucun impact sur le cheminement de Finn et Rose, pour qui "il n'y a qu'un seul hacker capable de faire ça !" deviendra "suivez ce mec louche rencontré en cellule et qui a l'air absolument pas net". Si Maz Kanata avait dans Le Réveil de la Force une aura mystique, et un vrai rôle dans la trajectoire de Rey, elle n'est ici qu'une figurante embarrassante et un brin ridicule.

 

Photo Star Wars : Le Réveil de la ForceMaz Kanata dans Le Réveil de la Force

 

LA DURÉE

La durée des Derniers Jedi (plus long film de la saga, devant L'Attaque des clones), n’est pas un problème en tant que tel. Ce qui rend ces 2h32 minutes insupportables, c’est le vide sidéral qui plombe l'ensemble. C'est simple : en 2h32, les personnages n’évolueront finalement pas beaucoup, voire quasiment pas pour certains, et la situation qui ouvre le film restera virtuellement la même à la fin (la résistance est acculée, Rey et Kylo se préparent à un affrontement total).

Le reste n’est qu’une interminable cinématique, où se déroulent des enjeux artificiels, à la manière du personnage de Laura Dern, dont la seule raison d’être est de ralentir nos héros afin qu’ils ne résolvent la situation en une vingtaine de minutes. Et il en va ainsi de quasiment toutes les intrigues, étalées, diluées, jusqu’à l’absurde, quand quasiment rien ne se déroule dans le film.

 

 

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Affiche française

Affiche

Affiche

Affiche française

Photo Affiche Rey

 

 

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commentaires
kenzomazda
14/12/2019 à 20:53

Un film long et ennuyeux.

MystereK
15/01/2018 à 09:39

Bonjour, je suis heureux que vous ayez gangé un peu d'argent grâce à moi, si je peux encore vous aider, n'hésitez pas.

Même si vous n'allez pas répondre, je vais quand même vous corriger un peu. Malheureusment vous m'avez bien mal lu lorsque vous affirmer que ces films sont bon parce que je les aimé. dans le fil de la discussion (et des autres puisque vous m'avez lu ailleurs), j'explique bien que ce n'est pas le gout qui fait un bon film, et je donne des exemples de films que je n'ai pas aimé qui pourtant sont des bons films, il ne sont tout simplement pas à mon gout, c'est tout. Quand à vous, à part des détails de peu d'importance dans leur globalité, mais pourtant souvent intéressant, j'en conviens, vos arguments ne font pas la qualité d'un film, mais ce que vous êtes prêt à accepter comme défauts ou pas à un film. Bon, chacun son trucs, mais je vous retourne la remarque : ces films ne sont pas mauvais parce que VOUS vous ne les avez pas aimé, tout comme, par exemple, Avatar n'est pas mauvais parce que MOI je ne l'ai pas aimé. Et c'est la la différence entre l'ouverture et fermeture d'esprit que j'évoque, parce que la pluaprt de vos critiques sur ces films vont vers une direction qui enferme les films dans un ghetto au lieu de leur ouvrir l'horizon. Dommage que vous ne vous en rendiez pas compte, parce que je suis certains que l'on pourrait avoir des conversations passionnantes vous et moi si vous ne vous focalisiez pas autant sur les histoire de mythes et autres détails techniques, parce que de tous les intervenant contre ces films, vous êtes l'un des seul à avoir écrit des choses vraiment intéressantes et fouillée.

Bonne journée.

Starbuck
14/01/2018 à 20:37

OK, en ce qui me concerne, cet ''échange épistolaire'' s'est arrêté avec mon commentaire du 11/01. Néanmoins, continuer ce petit jeu-là encore longtemps n'était pas pour me déplaire, mais le pote avec lequel j'ai parié ne veut plus cracher au bassinet.

C'est vrai que grâce a vous, je viens de le délester de 50 euros. Il avait parié avec moi que, depuis mon dernier commentaire du 13/01, vous ne prendriez plus la peine de réagir, même si mes messages ultérieurs frôlaient le ''non-sensique''. Chacune de vos réponses m'a fait gagner 10 euros depuis (Je gage que vous ne m'en tiendrez pas rigueur si je ne partage pas avec vous). Malheureusement pour moi, le pote en question vient de comprendre, tardivement, qu'il risquait de perdre une fortune s'il continuait à miser sur votre bon sens, et donc, il a jugé préférable, pour la bonne santé de son porte-feuille, de se ''coucher'', comme on dit au poker. Merci pour lui, dans un sens, car il a enfin fini par comprendre que c'était ''foupoudav''. Et tant pis pour moi, qui espérais atteindre les 100 euros...

Vous n'avez pas apprécié ma petite explication de texte ? Elle n'avait pour but que de mettre en lumière la pauvreté de votre dialectique et la vacuité de votre rhétorique. C'était sans espoir, je vous l'accorde, et pour tout vous dire, je m'en étais rendu compte en lisant vos premières interventions.
Pourquoi, alors, me suis-je lancé dans cette démarche sans espoir ? Par altruisme, probablement..Pour vous vous rendre service, d'une certaine manière: vous ne cessiez de vous ridiculiser, commentaires après commentaires, dans la plupart des articles sur lesquels vous interveniez. J'en étais terriblement gêné pour vous. Je voulais, tel Zorro surgissant de la nuit, vous sauvez de vous-même, en quelque sorte. J'ai, hélas, échoué...Présomptueux que j'étais de croire pouvoir faire écran entre vous et la puissance du côté obscur de la Force.....Je ne sais pas si je pourrais jamais me remettre un jour d'un tel échec....

Enfin, grâce a vous, on s'est quand même bien marré pendant une semaine: trop marrantes, vos remarques pseudo-intellectuelles et pseudo-psychologiques. Celle sur la santé mentale nous a fait pleurer de rire!!! 100 fois merci pour ça!!! c'est sincère, si, si!!

D'ailleurs, à ce propos, je ne sais si je dois oser, ou pas....Bon allez, je me lance. Permettez que je vous cite à nouveau: '' La fermeture d'esprit nuit gravement à la santé mentale et vous en faites une piètre démonstration.'' Je me permet de vous féliciter pour la phrase, elle percute grave, elle a un côté lyrique non négligeable et de la musicalité en plus....

Mais elle est malheureusement incorrecte car contradictoire.
Elle introduit un contresens dans le sens même que vous vouliez lui donner. En effet, nul doute qu'il s'agissait là d'une remarque quelque peu désobligeante à mon égard, donc, dans l'optique de m'occasionner un max de...de quoi, au fait?..de chagrin, on va dire. Vous auriez du écrire:''La fermeture d'esprit nuit gravement à la santé mentale et vous en faites une PARFAITE démonstration''. Là, ça aurait déchiré total! La foule en délire aurait scandé votre nom! Les filles vous auraient balancé leurs slips!!!
Non pas que JE m'estime parfait, hein, ne vous méprenez pas, vous occupez déjà la place avec brio. Non, comprenez que si je suis la PIETRE (mauvaise, risible, ce que vous voulez comme qualificatif négatif) démonstration (perso, j'aurais plutôt utilisé Illustration, mais bon...) de quoi que ce soit, ben par définition je n'en suis pas ''représentatif''...

Oui je sais, vous allez me dire que je flatte encore mon ego, là. Allez-y, faites vous plaisir, là ou y a d'la gêne, hein, comme on dit...

Ceci étant dit, je pourrais encore m'étendre sur l'inanité de votre ''argumentaire'', dans le genre: ''Pourquoi Luke n'aurait-il pas le droit de...'', ''Si Mozart le fait, pourquoi pas Rey...'',''Puisque la Théorie de La Relativité n'est pas appliquée dans Star Wars, pourquoi Finn et Poe ne pourraient-ils pas...'' et bla et bla et bla et bla.
Mais comme la vie est courte et que vous avoir comme interlocuteur ne m’intéresse pas, pour les raisons sus et sous-mentionnées, je préfère de beaucoup me ''disputer''avec quelqu'un qui argumente, qui étaye, qui illustre plutôt que tenter de débattre avec un individu qui ne cesse d'ergoter. Vous n'avez aucun argument valable à opposer à vos contradicteurs dans le débat qui nous occupe. Votre raisonnement est complètement circulaire et confine à l'onanisme parce qu'il repose sur un syllogisme qui ne tourne qu'autour de VOTRE personne:

1.VOUS aimez ces deux sw parce qu'ils sont excellents.
2.Ces deux sw sont excellents parce qu'ils sont aimés de VOUS.

Conclusion: ceux qui ne les aime pas sont soit arriérés parce qu'étanches à la nouveauté, soit stupides parce qu'ils n'ont pas su percevoir leurs qualités. Que VOUS bien sûr, VOUS avez perçus parce que VOUS n'êtes ni arriéré, ni stupide. VOUS êtes VOUS, quoi.

On pourrait tout aussi bien vous répondre que le fait que VOUS, vous aduliez un film n'en fait pas un BON film, après tout on ne risquerait nullement d’altérer la haute opinion que vous avez de vous même, mais ce serait également de l'ergotage et ça nous amènerait a abaisser la qualité du débat a votre niveau.

De part le fait, le choix même de vos termes dessert complètement la validité de votre propos. En l’occurrence, que penser d'un film, produit purement audio-visuel de nos jours, dont la vision EXIGE que l'on sache PERCEVOIR ses qualités? Déplorable.

Au fait, ma ''santé mentale'' va très bien, merci de vous en inquiéter. Mais puisque VOUS évoquez ce domaine, je pense, mais ça n'engage que moi, que vous pourriez sans peine constituer un sujet d'étude pour un étudiant de première année en Psy. A lire vos interventions dans différents articles du site, on ne sait si vous êtes complètement imbu de vous-même, ou, au contraire, si vous ne souffrez pas depuis longtemps d'un puissant complexe d'infériorité et d'inadéquation, que vous tentez de compenser par des logorrhées littérales sans la moindre épaisseur. L'un n'excluant pas l'autre, évidemment.

Le fait que vous puissiez penser que je me trouve dans l'obligation de VOUS REMERCIER pour vos ''félicitations'' est probablement un indice révélateur...

Vous avez considéré le fait que je dissèque votre ''argumentation'' comme une ATTAQUE?
Un avis argumenté contraire a VOTRE opinion sur vos sw adorés, c'est de ''l'acharnement''?
Oh la la, ça c'est SÛREMENT de l'indice révélateur....un soupçon de paranoïa peut-être...

J'ai d'abord pensé que vous étiez atteint d'une forme assez spécifique de masochisme.Il est plus que probable que vous souffrez d'un besoin (que des spécialistes pourraient peut-être qualifier de pathologique) d'EXISTER aux yeux des autres, besoin qui vous pousse irrésistiblement
a intervenir, sans arguments, dans des débats dans lesquels vous savez pertinemment que les participants vous seront fatalement hostiles à divers degrés, parce qu'en majorité ils n'apprécient pas VOS fantastiques sw.
Au cours de vos interventions, vous vous positionnez donc en Prêcheur de Vérité chargé de d'apporter La Lumière aux barbares incultes que nous sommes, dans la grande solitude du missionnaire évangélisateur en territoire hostile....Ça doit être beau, quelque part...
Si j'avais un gramme de votre impudence, je me serais permis de vous conseiller d'aller répandre votre bonne parole sur des sites et dans des forums de discussion pro-disney sw, mais ça ne vous conviendrait pas parce que vous y seriez noyé dans la masse, invisible, inaudible, en un mot INEXISTANT. Et ça, ça vous serait insupportable.

Et puis, vous le dites vous-même si bien dans un précédent commentaire. Je vous cite:'' Il est normal de venir dire dans ce genre d'endroit qu'on aime pas et expliquer pourquoi, mais s'acharner, c'est souvent pour de mauvaise raison et en plus irrespectueux pour ceux qui ont aimé qui doivent venir se défendre pour ne pas passer pour des gogols,... ''

Si j'étais capable de ressentir un minimum d'empathie vis à vis de vous, je vous plaindrais. Mais ce n'est pas le cas parce que personne n'est responsable du fait que VOUS ressentiez le besoin de VOUS défendre. Personne n'est responsable du fait que VOUS ayez peur de passer pour un gogol .Pourquoi? Ça va être dur pour vous: parce que parmi les déçus, tout le monde se fout de VOTRE avis. Les déçus savent très bien pourquoi ils n'ont pas aimé ces films, ils s'en expliquent de manière très claire, très précises pour la plupart. VOUS avez adoré? Tant mieux pour VOUS mais, comme aucune de VOS interventions ne fait avancer le débat, parce qu'elles ne sont que des contrepoint allusifs et elliptiques aux arguments qui sont formulés, elles tombent dans le vide au mieux ou elle finissent par lasser et susciter de véritables bordées d'injures au pire.Vous l'avez expérimenté déjà auparavant, vous devriez au moins vous posez quelques questions. Je vous déconseille néanmoins de tenter une remise en cause directe, vous n'y êtes vraisemblablement pas préparé, le choc pourrait vous être néfaste. Allez-y en douceur.

En conclusion, que vous lisiez ou pas ce commentaire m'importe peu. Que vous y réagissiez ou pas, peu me chaut également. Si vous décidiez d'y réagir, sachez que je vous laisserai le dernier mot par élégance, mais que je ne vous lirai pas, et , par voie de conséquence, vous n'obtiendrez aucune réaction de ma part.

je reviendrais probablement sur cet article pour lire les éventuels commentaires sur sw émis par des intervenants fatalement plus intéressants que vous, mais je prendrai soin de sauter allégrement ceux portant votre pseudo.

Ceci clôt le ''débat'' en ce qui me concerne.

Je vous souhaite une excellente soirée.

MystèreK
14/01/2018 à 17:36

:D

et c'est quoi la prochaine chanson ?

Starbuck
14/01/2018 à 12:52

"Bom-Bomber X. Bom-Bomber X

Dans l'espace sidéral, un navire spatial
Surgit d'un grand trou noir entre les étoiles, c'est toi, Bomber X

Docteur Ben qui te guide à travers l'Univers
Se fait fort de vouloir protéger la Terre avec toi, Bomber X

L'amour qui existe entre les humains [Bom-Bomber X]
Sera toujours plus fort que les malins [Bom-Bomber X]
Ils ne pourront jamais combattre le destin
Dans un monde où règne la vérité [Bom-Bomber X]
Dans un monde où le mot d'ordre est aimer [Bom-Bomber X]
Les forces du mal ne pourront jamais gagner

Dans la base lunaire bien loin de la Terre
Héracles, Cyril et Léo seront fiers de toi, Bomber X

C'est toi, Bomber X

L'amour qui existe entre les humains [Bom-Bomber X]
Sera toujours plus fort que les malins [Bom-Bomber X]
Ils ne pourront jamais combattre le destin
Dans un monde où règne la vérité [Bom-Bomber X]
Dans un monde où le mot d'ordre est aimer [Bom-Bomber X]
Les forces du mal ne pourront jamais gagner

Bom-Bomber X | Bomber X"

MystereK
14/01/2018 à 11:26

Votre carence en éducation ne peut se compenser par votre culture. Quoique, Gainsbourg, tout le monde connais ou presque. Au moins on reste dans le domaine du cinéma, La prochaine fois vous aller m'inviter à un dîner ?

Starbuck
14/01/2018 à 09:43

"Ecoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un...."

MystereK
13/01/2018 à 18:57

Dommage que vous ne les fassiez pas vous même, la recette est toute simple et avec un peu d'imagination, vous pouvez en faire de merveilleuses.

Starbuck
13/01/2018 à 13:36

Tiens,ça me fait penser qu'il faut que j'aille chercher mes bouchées à la reine, moi !!!

MystereK
13/01/2018 à 09:02

Oh non, absolument pas. Tout ça ce n'est que du cinéma et on prend les insultes d'où elles viennent. Si vous présentiez un quelconque bon sens, on pourrait être affecté, mais là, on se rencontre juste dans quel misère vous êtes. Pour peux que vous auriez pu attiser un peu de sympathie, on vous aurait plaint, mais là, vous vous complaisez votre rôle méprisant et vous y prenez du plaisir, alors je ne peux que vous suggérer d'en profiter puisque cela fait du bien à votre égo.

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