SUMMER OF SAM
Autant dire que le pari est risqué et le terrain glissant, mais l’éditeur Condor ne s’y est pas trompé en apportant son soutien au film de Christophe Deroo (voir le test Blu-Ray ICI), qui prouve avec un certain brio que maîtrise, technique et inventivité peuvent triompher de toutes les limites budgétaires.
Nous retrouvons donc Sam, VRP au bout du rouleau, qui sillonne le sud des Etats-Unis au volant d’une voiture fatiguée. Dans le ciel, un curieux astre rouge se met à scintiller, tandis que toute trace de vie humaine disparaît petit à petit autour de lui, notre héros reste seul avec sa radio, où une étrange émission appelle la population à prendre les armes contre un tueur en fuite dont la description lui ressemble singulièrement.
Pour notre plus grand plaisir, le scénario ne tranchera jamais entre récit fantastique, métaphore schizophrène et pur cauchemar à la Lost Highway, laissant le spectateur libre de recoller les sanguinolents morceaux de son intrigue simultanément terre-à-terre et nébuleuse.
LA NUIT DES FRASQUES
Si Nemesis évite l’écueil du court-métrage dilaté à l’extrême ou celui de l’œuvre cryptique et vide de sens, c’est grâce à son jeu de référence et à l’excellence de sa mise en scène. Deroo jongle une filiation évidente avec John Carpenter, parfaitement digérée, mais il se contente pas de réciter son petit chapelet de l’horreur des années 80. Les terres désolées qu’arpente son protagoniste évoquent aussi Peckinpah, tandis que la direction artistique, minimaliste mais évocatrice, en appelle aux plus belles heures de Silent Hill. Un cocktail composite et étonnamment cohérent, qui fascine presque instantanément.
Alors qu’il n’avait même pas le budget pour s’assurer les spectaculaires maquillages que nécessitait son scénario, le cinéaste parvient à dissimuler la disette derrière un art consommé du montage, des transitions, et un étonnant savoir-faire dans la représentation de la violence. Son sens de l’image l’autorise ainsi à créer une œuvre étouffante, graphiquement aboutie, capable de transformer un rideau de douche peinturluré en véritable motif horrifique, et de faire d’une détonation étouffée une brutal poussée de violence.
Derrière le jeu de symboles et d’allégories, se dessine un système parano très bien vu, qui adresse, sans tomber dans le pamphlet simpliste, un certain état du monde. L’univers de Nemesis est un monde où l’anonymat règne, où une foule de quidams peut se dissimuler, communier et s’assembler pour jouir de la joie mauvaise ressentie en clouant un inconnu au pilori. Ce monde où aucune vérité ne peut être tenue pour acquise, où tout n’est que montage et virtualité, c’est bel et bien le nôtre.
LE FILM EST DISPONIBLE EN VIDEO ET VOD DEPUIS LE 4 AVRIL 2017.
Mon dieu… ! C’est lent , c’est lent … Violence gratuite, musique ringarde, le tempo n’est pas maitrisé, certains passages sont la juste pour meubler ( 30 minutes aurait été un meilleur choix) … et pour faire genre , on laisse le spectateur décider de ce qu’il a compris ! Bah oui ça se veut de l’art j’imagine. Ben non… et pourtant ça aurait pu être bien … dommage
cela doit être le film le plus nul que j’ai jamais vue ! malheureusement je vais devoir vivre avec cela maintenant !
A chier
Je ne vois pas pourquoi les gens attendent d’une oeuvre d’art qu’elle veuille dire quelque chose alors qu’ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien.
ce film je pense veut nous faire passer un message, d’après moi il faut toujours garder son sang froid même devant une telle injustice parce faut dire la scène de la grand mère qui crie sans écouter ce que sam a à dire, c’est particulièrement injuste et la plupart d’entre nous n’aurrais pas gardé son sang froid même pas moi….
Film réalisé avec peu de moyens , le dos du diable difficile à faire . Il s’agit de l’enfer et
non du paradis .
Alors la j’ai rien compris, ça n’as aucun sens on comprend rien du tout. J’ai vraiment pas aimer
Je pense qu’il faut attendre un Nemesis II pour comprendre. Sinon, ça a ni queue ni tête.
Némésis un 2éme soleil un au delà puisqu’il est mort depuis 5 ans . Juste la fin l’acteur
il est victime ou tueur peut-être une suite ?
Ce long métrage à tout pour être bien mais ne l’est pas enfin de compte. Le montage est top, l’atmosphère tendue est présente mais c’est tout. La fin est beaucoup trop rapide on attend un semblant d’explication quand même, on reste clairement sur notre faim. Personnellement j’ai été pris par cette atmosphère qui me tenait en alène, je me demandais qui était réellement le tueur, pourquoi faire passer la faute sur Sam et au final je me pose toujours cette question. Je suppose qu’Eddy est derrière tout ça mais pourquoi? Ce n’est plus une fin ouverte c’est carrément le film à finir…