Critique : Point limite zéro
17 décembre 2013
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17 décembre 2013
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Quand
on évoque entre esthètes les grandes heures du « film de
bagnoles », un titre revient systématiquement dans les
discussions : Point limite zéro
(souvent suivi de près par La
grande casse).
Et force est de constater que le film de Richard
C. Sarafian, popularisé par Quentin Tarantino qui lui a rendu un
vibrant hommage dans Boulevard de la mort,
s'avère toujours aussi déroutant au fil des visionnages. Ne
rentrant jamais vraiment dans les cases où on tenterait de le faire
rentrer, Point limite zéro s'impose
de lui-même comme un des meilleurs films de bagnoles jamais torché
tout en ne répondant jamais vraiment à cette dialectique pourtant
propre au genre et qui lui impose habituellement à tout prix de
faire rouler les engins où nul ne s'attendrait à voir une auto,
et/ou de lui faire faire (ou subir) ce que personne n'imaginerait
possible avec une caisse. Un sacré tour de force pour un film
libertaire et un passionnant reflet d'une époque révolue.
Lecteurs
(5.0)