Critique : Les Aventures Fantastiques
Il y a des tonnes de bonnes raisons pour aller (re)découvrir Les aventures fantastiques, aka L'invention diabolique, aka Vynález Zkázy, charmant petit récit d'aventures qui ressort aujourd'hui dans les salles, quelques 55 années après sa réalisation.
Déjà pour découvrir l'immense talent de formaliste du tchécoslovaque et maestro ès animation Karel Zeman, qui nous compose des plans plastiquement sublimes, d'une créativité quasi-priapique évoquant un Méliès hyperactif et frappadingue.
Ensuite pour le charme de l'adaptation très « sérial » de Face au drapeau de Jules Verne, librement adapté avec des décors en carton-pâte ou carrément en papier, des matte-paintings et autres incrustations à outrance, le tout baigné dans une naïveté enfantine pleinement assumée et une fantaisie revendiquée.
Et puis enfin, comme me
le souligne à juste titre notre rédacteur Nicolas Thys, il faut
aller voir Les aventures fantastiques parce que c'est
un bon moyen de pécho des étudiantes un peu bohème, du genre à
tomber sous le charme quand tu leur fabriques sur
un coin de table un petit flip-book salace avec un bonhomme qui montre son kiki.
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