Critique : An oversimplification of her beauty

PROF | 7 août 2013
PROF | 7 août 2013

Programme au titre énigmatique s’il en est, An Oversimplification of Her Beauty, signé du touche-à-tout Terence Nance, qui depuis tout petit baigne dans le milieu de l’art et de la culture via les professions de papa et maman, est à la fois le prolongement et le complément de son court-métrage How Would I Feel ?. Un film bricolé maison quelques années plus tôt d’esprit documentaire autobiographique par lequel il a essayé, en se mettant en scène, de se guérir d’un chagrin d’amour particulièrement éprouvant tout en espérant au plus profond de son âme reconquérir le cœur de sa belle.

D’abord intrigante, presque sensuelle et organique lors des premières images d’un flirt supposé platonique mais ô combien suggestif quant à l’émotion et la volupté subjacentes que délivre l’enregistrement, la pellicule originelle alors enrichie alterne d’abord plutôt judicieusement les séquences vidéo live et les techniques de l’animation pour évoquer tour à tour la réalité et le fantasme ou encore pour enlacer avec originalité le passé et le présent.

Fort malheureusement, ce mur esthétique et narratif déstructuré n’agit en trompe l’œil que trop courtement pour masquer véritablement un contenu vide, artificiel et répétitif où il est finalement question d’uniquement disserter pompeusement, et selon un commentaire en voix-off mécanique comme influencé par une surconsommation de marie-jeanne, d’amour, de séduction, et plus si affinité. Et les trois derniers quarts du film de transpirer la vulgaire farce pseudo-intello-baba-cool dans le vent où le pédantisme le dispute à l’ennui jusqu’à l’indigestion...

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