Critique : La Grosse magouille

Laurent Pécha | 20 février 2013
Laurent Pécha | 20 février 2013

Deuxième film pour le duo Zemeckis-Gale et deuxième production de Spielberg. En attendant de toucher, à leur troisième collaboration, le jackpot artistique et financier avec un certain Retour vers le futur, le trio nous offre ici une comédie potache totalement dans la mouvance de son époque.

Avec son final destructeur à base d'immense poursuite en voitures, La Grande magouille est ainsi parfaitement en adéquation avec une industrie hollywoodienne qui allait sortir quelques mois plus tard The blues brothers. Si le film de Zemeckis est très loin d'atteindre le niveau de celui de Landis - son anonymat l'a toujours confirmé implicitement -, il n'en demeure pas moins que l'œuvre a de jolis atouts de séduction.  

A commencer par un casting de bonnes tronches dont émergent un Kurt Russell qui allait revêtir juste après les habits de Snake Plissken et un Jack Warden déchaîné dans un double rôle frère gentil-frère méchant lui permettant d'en faire des tonnes. Car, il faut bien le comprendre : Used cars et son duel pour garder sa concession de voitures usagées ne fait pas vraiment dans la finesse. Totalement dans la mouvance des American de l'époque (Graffiti et surtout College) Zemeckis et Gale sont adeptes du gag gras, celui que l'on voit arriver deux heures à l'avance mais dont la mécanique outrancière et une générosité dans l'effort procurent toujours un minimum de sourires.

A la revoyure et surtout à la découverte en 2013, on appelle ça une vraie curiosité et un vestige parfaitement représentatif de son temps et de la place qu'occupait le duo Zemeckis-Gale à l'aube des années 80. Cinq ans plus tard, la donne allait sacrément changé !

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