Critique : Crazy day

Laurent Pécha | 18 février 2013
Laurent Pécha | 18 février 2013

Avant de signer un an plus tard pour Spielberg le scénario de cette immense farce qu'est 1941, le duo Zemeckis-Gale montrait déjà, avec son premier long-métrage, Crazy day, un goût prononcé pour l'humour grand guignolesque.

Déjà sous la houlette de Steven Spielberg, pour ce qui est la première production du cinéaste, Robert Zemeckis et son scénariste, Bob Gale livrent, sous le signe d'une comédie burlesque aux ressorts scénaristiques appuyés, un séduisant regard sur la folie des fans. En prenant le cadre de la première visite des Beatles à New York et le désir de toutes les filles de pouvoir les approcher et d'assister à leur show télévisé, les deux hommes nous entraînent au coeur d'une hystérie collective constamment vecteur de bons fous rires.

Habilement recréé grâce à un savoir-faire visuel déjà éclatant (la gestion des images d'archive annonce un certain Forrest Gump), le New York des 60's et ses drôles de teenagers prêtes à tout pour approcher leurs idoles offrent un cadre constamment plaisant, propice à une liberté de gags, certes peu fins mais le plus souvent efficaces.

Avec une bande de jeunes comédiens, parfaite dans son joyeux cabotinage (dont on ressort une Nancy Allen déjà utilisée par le duo en objet de fantasme), Crazy day n'échappe pas un certain ventre mou et des enjeux limités. Pour autant, il reste, au final, une jolie introduction, tout à fait recommandable en matière de pur divertissement, à l'univers d'un cinéaste qui allait s'affirmer la décennie suivante comme l'un des grands conteurs d'Hollywood.   

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