Critique : Villegas

Stéphane Argentin | 21 mai 2012
Stéphane Argentin | 21 mai 2012

Hasard ou coïncidence, à deux jours d'intervalle au Festival de Cannes 2012, deux premiers longs-métrages argentins apportent le même soin à leur mise en scène mais ne suscitent que bien peu d'émotions. Après Les Sauvages qui suivait le parcours de cinq adolescents évadés d'un centre de redressement dans les verts pâturages argentins, voici donc Villegas qui suit le parcours de deux cousins en route pour l'enterrement de leur grand-père. Jadis inséparables, les deux hommes, qui s'étaient perdus de vue depuis des années, vont alors voir ressurgir leur passé.

Villegas se scinde en deux parties : la première en forme de road movie et la seconde une fois parvenue à destination sur les terres (agricoles) natales des deux hommes en compagnie de tous leurs connaissances d'antan. De ces deux parties, on pouvait s'attendre à une résurgence de sentiments, d'émotions, de passion et de coups de gueule à la hauteur du sang latino bouillonnant qui coule dans les veines de ce premier long-métrage signé Gonzalo Tobal. Mais à l'arrivée, hormis une (très) petite gueulante en pleine nuit et une bataille de maïs au sommet d'un silo à grain, force est de constater que tout ceci ne nous fait guère vibrer et aurait même plutôt tendance à nous amener à tirer une tronche d'enterrement.

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(0.0)

Votre note ?

commentaires
Aucun commentaire.
votre commentaire