Critique : Blitz
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16 juin 2011
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16 juin 2011
Un inspecteur au modus operandi peu convenable, pointé du doigt par les tabloïds, mal vu par ses supérieurs, affublé d'un sidekick, abonné aux enquêtes qui sentent la panse de brebis… se retrouve à traquer un serial-killer-tueur-de-flics. L'inspecteur Harry? Bah non, plutôt un ersatz so British. Et pas un bon.
Pourtant Jason Statham y met du cœur pour interpréter ce flic coriace. Il grommèle avec une voix plus éraillée que jamais, il porte un cuir, broie des rotules, ne dort jamais, collectionne les pintes de Guinness, cabotine au volant d'une vieille allemande… Surtout, il en fait trop. Passant rapidement de porte-flingue à cliché sur pattes. Et rien dans cette énième histoire de tueur en série n'est assez original ou assez déglingué pour que le spectateur du moment évite de checker ses emails sur son Iphone pendant 97 mn. Le réalisateur aura beau faire bouillir sa caméra et tartiner le montage de Drum & Bass, la crème anglaise ne prend pas.
Le truc bien avec le dur à cuire de Crank, c'est qu'on ne lui en veut jamais réellement de faire un mauvais film ici et là, car avec une moyenne de 3 à 4 films par an, il reviendra bientôt en barbouze, en ex-SAS, en hitman, en flicard, en braqueur, ou en compagnon de Stallone. Et dans le lot d'yeux crevés et de nuques brisées, on sait déjà que la prochaine fois on prendra certainement notre pied.
Pourtant Jason Statham y met du cœur pour interpréter ce flic coriace. Il grommèle avec une voix plus éraillée que jamais, il porte un cuir, broie des rotules, ne dort jamais, collectionne les pintes de Guinness, cabotine au volant d'une vieille allemande… Surtout, il en fait trop. Passant rapidement de porte-flingue à cliché sur pattes. Et rien dans cette énième histoire de tueur en série n'est assez original ou assez déglingué pour que le spectateur du moment évite de checker ses emails sur son Iphone pendant 97 mn. Le réalisateur aura beau faire bouillir sa caméra et tartiner le montage de Drum & Bass, la crème anglaise ne prend pas.
Le truc bien avec le dur à cuire de Crank, c'est qu'on ne lui en veut jamais réellement de faire un mauvais film ici et là, car avec une moyenne de 3 à 4 films par an, il reviendra bientôt en barbouze, en ex-SAS, en hitman, en flicard, en braqueur, ou en compagnon de Stallone. Et dans le lot d'yeux crevés et de nuques brisées, on sait déjà que la prochaine fois on prendra certainement notre pied.
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(1.5)