Critique : Un été d'enfer

César Léoni | 14 décembre 2010
César Léoni | 14 décembre 2010

Le regard bleu acier de Thierry Lhermitte s’échappait du Splendid pour endosser le blouson de cuir d’un détective privé, près de 20 ans avant de trouver son meilleur rôle avec le même emploi dans le culte Une affaire privée. Comme il en était de même pour nombre de films de cette époque, les méchants seront des loubards, motards de leur état, trempant dans des affaires de came. Un peu plus agressifs que dans Les compères (quoique), la bande plus Angels qu’Hell’s va trembler devant le chevalier noir Lhermitte.

Quand on vous dit que le rôle de la belle est tenue par Véronique Jannot et que la musique est signée François Valéry, on se doute assez vite qu’Un été d’enfer ne va pas être le film le plus « bad-ass » de la décennie. Le réalisateur Michael Schock montrera d’ailleurs son vrai visage avec son film suivant Trocadéro bleu citron, dont le titre et la thématique iront davantage de pair avec le tempérament de son œuvre.

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