Un dernier baroud d’honneur pour le Jigsaw définitivement plus là (une apparition dont on cherche encore l’explication pour Tobin Bell) qui se fait donc dans les grandes largeurs de la 3D. Presque bonne pioche puisque les auteurs de la saga ont pensé à quelques effets gore bien rigolos qui seront faire réagir les spectateurs facilement impressionnables. Cela permet en tout cas de briser un peu la monotonie des meurtres-pièges de la saga qui en avait bien besoin. Côté sadisme et gore, ce 7ème opus reste dans la droite lignée de ses prédécesseurs mais on tourne décidément trop en rond pour que l’excitation soit de mise.
Alors, il reste celle de savoir comment la saga va se clôturer. Va-t-on enfin avoir des réponses à tous les indices laissés en plan lors des épisodes antérieurs (à qui le paquet déposé par Mme Jigsaw est-il destiné ?) ou totalement inventés de manière artificielle pour créer des suites (tout le reste). Soyez rassurés, Saw 7 ne vous laissera pas en plan et la saga aux twists les plus improbables (qui a dit débiles ?) du nouveau millénaire vous réserve son chef d’œuvre pour son ultime récit. Le gros souci, c’est qu’il faudra avant cela se coltiner une intrigue qui n’a pratiquement rien à voir avec ce qui s’est passé auparavant (celui qui m’explique les motivations d’Hoffman gagne mon respect éternel) . Et avec même l’impression qu’on est parti pour un nouveau tour dont la prod a désormais le secret. Que nenni, Saw 7 boucle définitivement la boucle et on en viendrait presque à le regretter : sur qui va-t-on pouvoir se défouler en novembre 2011 ?