Critique : Notre jour viendra

Vincent Julé | 15 septembre 2010
Vincent Julé | 15 septembre 2010

Notre jour viendra n'est pas un film facile à appréhender et encore moins à apprécier. Le travail de son jeune réalisateur Romain Gavras sur les clips Stress de Justice et Born Free de M.I.A. peut être une bonne entrée en matière, ou un avertissement, tant ce premier long-métrage s'inscrit dans la même continuité, la même filiation. « Quel intérêt ? Quelle provocation ! », pouvait-on entendre ou lire au sujet de ses vidéos de descente de racailles et explosion de roux.

Entre ces deux extrêmes, la balade sauvage et asociale qu'il propose en compagnie de Vincent Cassel et Olivier Barthélémy, creuse son sillon toute seule, hors toute polémique, débat et même enjeu, pour devenir une errance esthétique, imprévisible et vaine. Pourquoi pas ? Le fils Gavras n'a pas son pareil pour composer des plans, une lumière, une mise en scène, sur du vide, ou du moins une apparence de vide, qui résonne telle une chambre d'écho en chaque spectateur. Liberté, vertige, ennui, foutage de gueule... le jour de chacun viendra.

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