Critique : 50 Degrés Fahrenheit

Laurent Pécha | 26 août 2007
Laurent Pécha | 26 août 2007

Pour ce type de buddy movie, l'intrigue n'a que peu d'importance. Encore qu'ici, un minimum de réalisme et de profondeur dans les personnages aurait été plus que bienvenu. Ce qui compte avant tout, c'est le rythme et la présence de multiples rebondissements pour scotcher le spectateur à son fauteuil.

Or, de ce côté, 50 degrés fahrenheit a du mal à fournir. La première demi-heure est d'une platitude terrifiante si on fait exception de la scène d'ouverture qui voient une île et ses occupants être totalement ravagés. Le film commence donc avec un retard conséquent qu'il n'arrivera jamais à compenser. En fait, mise à part deux ou trois séquences efficaces comme celle du bateau qui dévale la falaise et l'abattage des comédiens (qui a dit cabotinage pour Cuba Gooding Jr. !), on a du mal à sauver quoi que ce soit dans ce naufrage.

Le film a subi un sacré bide aux USA (11 millions de dollars de recettes pour un coût de 34 millions). Pour une fois, on ne pourra qu'applaudir le bon goût des ricains.

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(0.0)

Votre note ?

commentaires
Aucun commentaire.
votre commentaire