Critique : L'Aigle à deux têtes
11 mai 2010
|
11 mai 2010
|
Contesté pendant l'occupation, Cocteau revient au théâtre après la seconde guerre mondiale avec L'aigle à deux têtes qui sera créé en 1946, la même année que La Belle et la bête qu'il met en scène pour le cinéma. Un peu moins de deux ans plus tard, il décide de porter sa pièce sur grand écran avec les mêmes comédiens qui l'interprétèrent sur scène.
Jean Marais et Edwige Feuillère trouvent là l'un de leur plus beau rôle et il n'est peu dire que le film repose beaucoup sur les performances des comédiens. Toutefois, la mise en scène habile de Cocteau et davantage encore l'atmosphère si singulière qui se dégage du travail des lumières et des décors, lui permettent d'éviter avec brio l'écueil du théâtre filmé.
On regrettera néanmoins un discours politique un peu simpliste et qui fait bien trop référence à quelques uns de ses déboires durant la guerre. Plus de féérie et moins de bavardages inconsistants auraient été bénéfiques.
Jean Marais et Edwige Feuillère trouvent là l'un de leur plus beau rôle et il n'est peu dire que le film repose beaucoup sur les performances des comédiens. Toutefois, la mise en scène habile de Cocteau et davantage encore l'atmosphère si singulière qui se dégage du travail des lumières et des décors, lui permettent d'éviter avec brio l'écueil du théâtre filmé.
On regrettera néanmoins un discours politique un peu simpliste et qui fait bien trop référence à quelques uns de ses déboires durant la guerre. Plus de féérie et moins de bavardages inconsistants auraient été bénéfiques.
Lecteurs
(0.0)